SAINTE THÉRÈSE D’ÁVILA (1515-1582) DOCTEUR DE L’ÉGLISE, ELLE RÉFORMA L’ORDRE DU CARMEL
De l’Évangile de Matthieu 22, 1-14
En ce temps-là, Jésus se mit de nouveau à parler aux grands prêtres et aux anciens du peuple, et il leur dit en paraboles : « Le royaume des Cieux est comparable à un roi qui célébra les noces de son fils. Il envoya ses serviteurs appeler à la noce les invités, mais ceux-ci ne voulaient pas venir. Il envoya encore d’autres serviteurs dire aux invités : “Voilà : j’ai préparé mon banquet, mes bœufs et mes bêtes grasses sont égorgés ; tout est prêt : venez à la noce.” Mais ils n’en tinrent aucun compte et s’en allèrent, l’un à son champ, l’autre à son commerce ; les autres empoignèrent les serviteurs, les maltraitèrent et les tuèrent. Le roi se mit en colère, il envoya ses troupes, fit périr les meurtriers et incendia leur ville. Alors il dit à ses serviteurs : “Le repas de noce est prêt, mais les invités n’en étaient pas dignes. Allez donc aux croisées des chemins : tous ceux que vous trouverez, invitez-les à la noce.” Les serviteurs allèrent sur les chemins, rassemblèrent tous ceux qu’ils trouvèrent, les mauvais comme les bons, et la salle de noce fut remplie de convives. Le roi entra pour examiner les convives, et là il vit un homme qui ne portait pas le vêtement de noce. Il lui dit : “Mon ami, comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce ?” L’autre garda le silence. Alors le roi dit aux serviteurs : “Jetez-le, pieds et poings liés, dans les ténèbres du dehors ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents.” Car beaucoup sont appelés, mais peu sont élus. »
“Mon ami, comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce ?”
Revêts-moi du vêtement blanc de ta Divine Volonté.
Les 24 heures de la passion du Christ :
TROISIÈME HEURE DE L’AGONIE DANS LE JARDIN 23H À 24H.
« Ô âme, tu es ici ? Tu as donc été spectatrice des Peines et des nombreuses Morts que j’ai subies ? Maintenant
sache qu’en ces trois heures d’Agonie si terribles dans le Jardin, j’ai renfermé en moi la vie de toutes les créatures et j’ai souffert toutes leurs peines et leur propres morts, donnant à chacune ma Vie. Mes Agonies soutiendront la leur, mes amertumes et ma mort se changeront pour elles en douceur et en vie. Combien me coûtent les âmes ! Si seulement elles me rendaient quelque chose en retour ! Tu as bien vu qu’alors que je mourais, je recommençais à respirer. C’étaient les morts des créatures que je ressentais en moi. »
Mon Jésus angoissé, puisque tu as voulu porter en toi ma mort, je te prie de venir m’assister au moment de ma mort. Je t’ai donné mon cœur comme refuge et repos, mes bras pour te soutenir, j’ai mis tout mon être à ta disposition. Et combien volontiers je me mettrais entre les mains de tes ennemis pour pouvoir mourir à ta place ! Viens, ô ma Vie, en ce moment, pour me donner ce que je t’ai donné : ta Compagnie, ton Cœur en guise de lit et de repos, tes Bras en guise de soutien, ta Respiration pour soulager mes angoisses. Ainsi ton Souffle me purifiera de toute tache et me disposera à entrer dans la béatitude éternelle. Donne à mon âme ton Humanité infiniment sainte, de sorte qu’en me regardant, tu te regardes toi-même, et qu’ainsi tu ne trouves en moi rien que tu puisses réprouver. Baigne-moi dans ton Sang, revêts-moi du vêtement blanc de ta Divine Volonté, afin que je puisse ainsi prendre mon envol vers le Ciel. Et ce que je te demande pour moi, fais-le à tous les agonisants ; embrase-les tous du feu de ton Amour, sauve-les tous et ne permets pas qu’un seul ne se perde !
