SAINTE FAUSTINE DE KOWALSKA (1905-1838) LA DIVINE MISÉRICORDE
De l’Évangile de Luc 10, 1-12
En ce temps-là, parmi les disciples le Seigneur en désigna encore 72, et il les envoya deux par deux, en avant de lui, en toute ville et localité où lui-même allait se rendre. Il leur dit : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. Allez ! Voici que je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. Ne portez ni bourse, ni sac, ni sandales, et ne saluez personne en chemin. Mais dans toute maison où vous entrerez, dites d’abord : “Paix à cette maison.” S’il y a là un ami de la paix, votre paix ira reposer sur lui ; sinon, elle reviendra sur vous. Restez dans cette maison, mangeant et buvant ce que l’on vous sert ; car l’ouvrier mérite son salaire. Ne passez pas de maison en maison. Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qui vous est présenté. Guérissez les malades qui s’y trouvent et dites-leur : “Le règne de Dieu s’est approché de vous.” Mais dans toute ville où vous entrerez et où vous ne serez pas accueillis, allez sur les places et dites : “Même la poussière de votre ville, collée à nos pieds, nous l’enlevons pour vous la laisser. Toutefois, sachez-le : le règne de Dieu s’est approché.” Je vous le déclare : au dernier jour, Sodome sera mieux traitée que cette ville. »
Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. Lc 10, 2
J’aurai aussi les prêtres du Royaume de ma Volonté.
Le livre du Ciel Tome 23, 18 janvier 1928
Ce que je manifeste sur ma Divine Volonté et que tu écris peut être appelé l’« Évangile du Royaume de la Divine Volonté ». Il ne s’oppose en rien aux saintes Écritures ni à l’Évangile que j’ai annoncé lorsque j’étais sur terre ; en fait, on peut l’appeler le soutien des deux. C’est pourquoi je permets et demande aux prêtres de venir, qu’ils lisent l’Évangile du Royaume de mon divin Fiat pour que je puisse leur dire comme à mes Apôtres : « Allez dans le monde entier prêcher l’Évangile », car je me sers de mes prêtres dans mes œuvres. Et tout comme j’avais des prêtres avant ma venue pour préparer le peuple, et les prêtres de mon Église pour confirmer ma venue et tout ce que j’ai dit, j’aurai aussi les prêtres du Royaume de ma Volonté. Voici, c’est à cela que serviront toutes les choses que je t’ai manifestées, toutes les vérités surprenantes, et les promesses de tant de biens que je veux accorder aux enfants du « Fiat Voluntas Tua » (Que Ta Volonté soit faite) ; ce sera l’Évangile, la base, la source inépuisable où chacun viendra puiser la vie céleste, le bonheur terrestre et la restauration de sa Création. Oh ! combien seront heureux ceux qui viendront avidement boire à grandes gorgées à ces sources de connaissances, car elles ont la vertu d’apporter la vie du Ciel et de bannir toute tristesse. En entendant cela, je pensais à la grande controverse qui a lieu à Messina concernant les écrits de la Divine Volonté, controverse causée par la bienheureuse mémoire du vénérable Padre di Francia: moi et mes supérieurs qui voulons absolument conserver ces écrits ici, et les supérieurs de Messina, rigoureusement recommandés par le vénérable Père avant sa mort, qui veulent les garder là-bas pour publication quand Dieu le voudra. Et par conséquent rien ne se passe, sinon des lettres enflammées de part et d’autre, eux qui veulent conserver les écrits, et nous qui voulons les ravoir. Je me sentais inquiète, contrariée et fatiguée, et je me disais : « Comment Jésus peut-il permettre tout cela ? Qui sait si cela ne lui déplaît pas à lui aussi ?» Et lui, se manifestant en moi, me dit : Ma fille, tu t’inquiètes à cause de cela, mais moi, pas du tout, et je n’en suis pas contrarié. Je me réjouis au contraire de voir l’intérêt que prennent les prêtres pour ces écrits qui formeront le Royaume de ma Volonté. Cela veut dire qu’ils en apprécient le grand bien et que chacun voudrait garder pour soi un si grand trésor afin d’être le premier à le communiquer aux autres. Et alors que la controverse se poursuit, on consulte les uns et les autres pour savoir ce qu’il faut faire. Je suis heureux que mes autres ministres apprennent l’existence du grand trésor de faire connaître le Royaume de ma Divine Volonté, et je me sers de cela pour former les premiers prêtres de la venue du Royaume de mon Fiat. Ma fille, il est très
nécessaire de former les premiers prêtres. Ils me serontutiles comme l’ont été mes apôtres pour former mon Église. Et ceux qui s’emploieront à publier ces écrits pour les faire connaître seront les nouveaux évangélistes du Royaume de ma suprême Volonté. Et puisque ceux qui sont nommés le plus souvent dans mon Évangile sont les quatre
évangélistes, pour leur plus grand honneur et pour ma gloire, il en sera ainsi pour ceux qui travailleront à la rédaction des connaissances de ma Volonté et à leur publication. Tels de nouveaux évangélistes, leur nom
reviendra plus souvent dans le Royaume de ma Volonté, pour leur très grand honneur et ma plus grande gloire de voir le retour en mon sein de l’ordre de la créature, la vie du Ciel sur la terre, qui est l’unique raison de la Création
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Notre séjour est terminé. Le temps de la fête des Tentes approche. Ceux auxquels j’ai parlé en particulier ce matin, partiront dès demain pour me précéder et m’annoncer aux populations. Que ceux qui restent ne se découragent pas. J’ai gardé certains d’entre eux pour une raison de prudence, non par mépris à leur égard. Ils vont rester avec moi, et bientôt je les enverrai comme j’envoie les soixante-douze premiers. La moisson est abondante, et les ouvriers sont toujours peu nombreux pour le travail à faire. Il y aura donc du travail pour tous. Et ils n’y suffiront pas encore. Donc, sans jalousie, priez le Maître de la moisson d’envoyer toujours de nouveaux ouvriers pour sa moisson.
Pour le moment, allez. Les apôtres et moi, en ces jours de repos, nous avons complété votre instruction sur le travail que vous avez à faire, en répétant ce que j’ai dit avant d’envoyer les douze.
L’un de vous m’a demandé : “ Mais comment vais-je guérir en ton Nom ? ” Guérissez d’abord l’âme. Promettez aux malades le Royaume de Dieu s’ils savent croire en moi et, après avoir vu en eux la foi, ordonnez à la maladie de s’en aller, et elle s’en ira. Et agissez ainsi pour ceux qui sont malades spirituellement. Allumez tout d’abord la foi. Par une parole assurée, communiquez l’espérance. Je viendrai à mon tour mettre en eux la divine charité, comme je l’ai mise dans votre cœur après que vous avez cru en moi et espéré en ma miséricorde. Et n’ayez peur ni des hommes ni du démon. Ils ne vous feront aucun mal. Les seules choses que vous devez craindre, ce sont la sensualité, l’orgueil, la cupidité. Par elles, vous pourriez vous livrer à Satan et aux hommes-satans, qui existent aussi.
Partez donc et précédez-moi sur les routes du Jourdain. Arrivés à Jérusalem, allez rejoindre les bergers dans la vallée de Bethléem, et venez me trouver avec eux à l’endroit que vous savez. Ensemble, nous célébrerons la fête sainte et reviendrons ensuite plus affermis que jamais à notre ministère.
Allez en paix. Je vous bénis au saint Nom du Seigneur. » Tome 4 – ch 278.6