Mercredi 4 octobre 2023 - Missionnaires de la Divine Volonté

SAINT FRANÇOIS D’ASSISE (1182-1226)

De l’Évangile de Luc 9, 57-62
En ce temps-là, en cours de route, un homme dit à Jésus : « Je te suivrai partout où tu iras. » Jésus lui déclara : « Les renards ont des terriers, les oiseaux du ciel ont des nids ; mais le Fils de l’homme n’a pas d’endroit où reposer la tête. » Il dit à un autre : « Suis-moi. » L’homme répondit : « Seigneur, permets-moi d’aller d’abord enterrer mon père. » Mais Jésus répliqua : « Laisse les morts enterrer leurs morts. Toi, pars, et annonce le règne de Dieu. » Un autre encore lui dit : « Je te suivrai, Seigneur ; mais laisse-moi d’abord faire mes adieux aux gens de ma maison. » Jésus lui répondit : « Quiconque met la main à la charrue, puis regarde en arrière, n’est pas fait pour le royaume de Dieu. » 

 

« Suis-moi. » Lc 9, 59
Je veux que tes actes suivent les miens que je puisse autant de fois te donner ma vie divine.

 

Le livre du Ciel Tome 22, 14 septembre 1927
Ma fille, pour chacun des actes que ma céleste Mère a accomplis pour moi et ils étaient continuels je l’ai récompensée par un degré de grâces, car je ne me laisse pas vaincre ni surpasser par les actes des créatures je suis insurpassable. Par conséquent, si ma chère Maman me donnait de l’amour, des actes, des pas, des paroles moi, en
chaque degré de grâce, je lui donnais une vie divine, car la grâce n’est rien d’autre que la vie omniprésente de Dieu qui se donne aux créatures. Quelle grande différence entre un acte que peut donner une créature, et une vie divine que Dieu donne à chacun de ses actes. Ainsi, la Reine du Ciel était immensément riche de tant de vies divines qu’elle recevait à chaque instant ; et elle les utilisait pour former le cortège, pour honorer, pour aimer, avec ses vies divines, son Fils, son Jésus, son Tout. Tu dois savoir pourquoi je t’appelle maintenant, et pourquoi je te rends
maintenant présent tout ce que j’ai fait dans ma vie lorsque j’étais sur terre, te montrant comment j’étais tantôt en pleurs et tremblant de froid, tantôt dans les bras de ma Maman, répétant ces actes du nourrisson tétant le lait, inondant ses mains maternelles de mes larmes, échangeant des baisers, etc. C’est parce que je veux tes actes, ton amour, avec celui de ma Mère, et que tous mes actes soient suivis par les tiens, afin que je puisse te donner à toi aussi autant de degrés de grâce pour chacun des actes que tu accomplis pour moi ; et cela, pour le décorum,
l’honneur et le cortège de ma Volonté qui veut former son Royaume en toi. Ma Volonté n’est pas inférieure à mon Humanité et mérite par conséquent les mêmes honneurs que mon inséparable Maman m’a rendus ; et c’est pourquoi je veux que tes actes suivent les miens que je puisse autant de fois te donner ma vie divine. Par conséquent, sois attentive et suis-moi fidèlement.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
 Ils arrivent déjà près du rivage lorsque, après une lutte acharnée, un homme d’âge moyen et de condition honorable s’approche du Maître et, pour attirer son attention, lui touche l’épaule.
       Jésus s’arrête et se retourne :
       « Que veux-tu ?
       – Je suis scribe, mais ce qu’il y a dans tes paroles ne peut se comparer à ce que renferment nos préceptes. Elles m’ont conquis. Maître, je ne te quitte plus. Je te suivrai partout où tu iras. Quelle est ta route ?
       – Celle du Ciel.
       – Ce n’est pas d’elle que je parle. Je te demande où tu vas. Après celle-ci, quelles sont les maisons où je pourrai toujours te trouver ?
       – Les renards ont leurs tanières et les oiseaux leurs nids, mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête. Ma maison, c’est le monde, partout où il y a des âmes à instruire, des misères à soulager, des pécheurs à racheter.
       – Partout, alors.
       – Tu l’as dit. Toi qui es docteur d’Israël, pourrais-tu faire ce que ces tout-petits font par mon amour pour moi ? Ici, on exige sacrifice, obéissance, charité envers tous, ainsi que l’esprit d’adaptation en tout, avec tous. Car la compréhension attire. Celui qui veut soigner doit se pencher sur toutes les plaies. Après, ce sera la pureté du Ciel. Mais ici, nous sommes dans la boue et il faut arracher à la boue, sur laquelle nous posons les pieds, les victimes déjà submergées. Ne pas relever ses vêtements, ni s’éloigner parce que la boue est plus profonde à cet endroit. La pureté, c’est en nous qu’elle doit être. Il faut en être pénétré de façon que rien ne puisse plus entrer. Peux-tu tout cela ?
       – Laisse-moi essayer au moins.
       – Essaie. Je prierai pour que tu en sois capable. » Tome 3 – ch 178.2