Dimanche 1er octobre 2023 - Missionnaires de la Divine Volonté

SAINTE THÉRÈSE DE L’ENFANT-JÉSUS (1873-1897)

« L’unique bonheur sur la terre, c’est de s’appliquer à toujours trouver délicieuse la part que Jésus nous donne » 
De l’Évangile de Matthieu 21, 28-32
En ce temps-là, Jésus disait aux grands prêtres et aux anciens du peuple : « Quel est votre avis ? Un homme avait deux fils. Il vint trouver le premier et lui dit : ‘Mon enfant, va travailler aujourd’hui à la vigne.’ Celui-ci répondit : ‘Je ne veux pas.’ Mais ensuite, s’étant repenti, il y alla. Puis le père alla trouver le second et lui parla de la même manière. Celui-ci répondit : ‘Oui, Seigneur !’ et il n’y alla pas. Lequel des deux a fait la volonté du père ? » Ils lui répondent : « Le premier. » Jésus leur dit : « Amen, je vous le déclare : les publicains et les prostituées vous précèdent dans le royaume de Dieu. Car Jean le Baptiste est venu à vous sur le chemin de la justice, et vous n’avez pas cru à sa parole ; mais les publicains et les prostituées y ont cru. Tandis que vous, après avoir vu cela, vous ne vous êtes même pas repentis plus tard pour croire à sa parole. »
Mais ensuite, s’étant repenti, il y alla. Mt 21, 29
Dès que l’âme se rend compte d’un premier mouvement, si elle entre en elle-même, s’humilie, se repent et, avec courage, y renonce, la Force divine encercle l’âme de nouveau.

 

Le livre du Ciel Tome 4, 16 avril 1902
« Ma fille, le point essentiel est de réprimer les premiers mouvements. Si l’âme est attentive à faire cela, tout ira bien. Mais, si elle ne le fait pas, les passions monteront à la surface et elles nuiront à la Force divine qui, comme une barrière, entoure l’âme pour la garder bien protégée et pour éloigner ses ennemis qui cherchent toujours à lui tendre des pièges et à lui nuire. Dès que l’âme se rend compte d’un premier mouvement, si elle entre en elle-même,
s’humilie, se repent et, avec courage, y renonce, la Force divine encercle l’âme de nouveau. Si, au contraire, elle n’y renonce pas, les barrières de la force divine étant rompues, l’âme ouvre la porte à tous les vices. Par conséquent, sois attentive aux premiers mouvements, aux pensées et aux paroles qui ne sont pas droites et saintes, si tu veux que la force divine ne te laisse pas seule un seul instant. Autrement, si les premiers mouvements t’échappent, ce n’est plus l’âme qui règne, mais les passions qui dominent. »

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
 Puis Jésus parle :
       « Que la paix soit avec vous. A vous tous qui m’entourez, je veux proposer une parabole. Que chacun en recueille l’enseignement et la partie qui lui convient davantage.
       Ecoutez : un homme avait deux fils. S’étant approché du premier, il lui dit :
       “ Mon fils, viens travailler aujourd’hui à la vigne de ton père. ”
       C’était une grande marque d’honneur de son père ! Il jugeait son fils capable de remplir la charge qu’il avait accomplie jusqu’alors. C’était signe qu’il voyait en son fils de la bonne volonté, de la constance, des capacités, de l’expérience, et un amour filial. Mais le fils, un peu distrait par les plaisirs du monde, craignant de ressembler à un serviteur — Satan se sert de ces mirages pour éloigner du bien —, redoutant des moqueries et peut-être aussi des représailles de la part d’ennemis de son père, qui n’osaient pas lever la main sur celui-ci, mais auraient eu moins d’égards pour son fils, répondit :
       “ Je n’y vais pas. Je n’en ai pas envie. ”
       Le père alla trouver son autre fils pour lui faire la même demande qu’au premier. Et le second fils répondit aussitôt :
       “ Oui, père, j’y vais de ce pas. ”
       Pourtant, qu’arriva-t-il ? Le premier fils avait l’âme droite. Après un moment de faiblesse dans la tentation, de révolte, il se repentit d’avoir déplu à son père et, sans rien dire, il alla à la vigne. Il travailla toute la journée, jusque tard dans la soirée, puis rentra à la maison, satisfait, avec dans le cœur la paix du devoir accompli. Le second, au contraire, était menteur et faible : il sortit de la maison, c’est vrai, mais ensuite il perdit son temps à flâner dans le village, à faire des visites inutiles à des amis influents dont il espérait tirer quelque profit. Et il disait dans son cœur :
       “ Notre père est vieux et il ne sort plus de la maison. Je lui dirai que j’ai obéi, et il le croira…”
       Mais, le soir venu pour lui aussi, il revint à la maison. Son air las d’homme oisif, ses vêtements sans faux plis, son manque d’assurance en saluant son père qui l’observait et le comparait à l’aîné — qui était rentré fourbu, sale, mal peigné, mais joyeux et sincère avec son regard franc, humble et bon, qui, sans vouloir se vanter du devoir accompli, voulait pourtant dire à son père : “ Je t’aime, et avec vérité, à tel point que, pour te faire plaisir, j’ai vaincu la tentation”, — parlaient clairement à l’intelligence du père, qui embrassa son fils fatigué en lui disant :
       “ Tu es béni parce que tu as compris l’amour ! ”
      En effet, qu’en pensez-vous ? Lequel des deux avait aimé ? Vous dites certainement : “ C’est celui qui a fait la volonté de son père. ” Or qui l’a faite ? Le premier ou le second fils ? Tome 6 – ch 407.6