En ce temps-là, la mère et les frères de Jésus vinrent le trouver, mais ils ne pouvaient pas arriver jusqu’à lui à cause de la foule. On le lui fit savoir : « Ta mère et tes frères sont là dehors, qui veulent te voir. » Il leur répondit : « Ma mère et mes frères sont ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la mettent en pratique. »
Ma mère et mes frères sont ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la mettent en pratique. Lc 8, 21
Ceux qui écoutent ou lisent les choses admirables et surprenantes concernant ma Volonté ressentent le doux enchantement de mon bonheur.
Le livre du Ciel Tome 17, 20 juin 1924
Ceux qui écoutent ou lisent les choses admirables et surprenantes concernant ma Volonté ressentent le doux
enchantement de mon bonheur. « Pour mon bonheur à travers mes œuvres, Je veux te parler de la noblesse de ma Volonté, des sommets que l’âme peut y atteindre et de tout ce qu’elle peut acquérir quand elle permet à ma Volonté d’entrer en elle. La noblesse de ma Volonté est divine Comme telle, elle ne descend que chez ceux qui sont de nobles
prétendants. Ainsi, c’est dans mon Humanité qu’elle est descendue en premier. Elle ne se contente pas de peu: elle veut tout parce qu’elle veut tout donner. Comment peut-elle tout donner si elle ne trouve pas tout dans l’âme pour y placer tous ses biens ? Ainsi, mon Humanité présenta à ma Volonté une cour noble et sainte. Ceci amena ma Volonté à concentrer en moi toutes les choses et toutes les personnes. Ne vois-tu pas que, pour que ma Volonté puisse régner dans une âme, celle-ci doit avoir en elle tout ce que mon Humanité a fait ? Les autres créatures participent partiellement aux fruits de la Rédemption (selon leurs dispositions), Cette âme les réunit toutes en elle, Elle forme ainsi un noble cortège pour ma Volonté. Ma Volonté concentre alors dans cette âme l’amour qu’elle porte à tous et l’amour qu’elle attend de tous. Ainsi Elle peut recevoir à travers cette âme l’amour de tous.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Un murmure qui ne vient ni d’une approbation ni d’une protestation court à travers la foule qui se presse maintenant ; elle est si nombreuse que, au-delà du jardin et de la terrasse, la rue en est pleine. Il y a des gens à cheval sur le muret, d’autres sont grimpés sur le figuier du jardin et sur les arbres des jardins voisins, car tout le monde veut entendre la discussion entre Jésus et ses ennemis. La rumeur, comme un flot qui arrive du large au rivage, arrive de bouche en bouche jusqu’aux apôtres les plus proches de Jésus, c’est-à-dire Pierre, Jean, Simon le Zélote et les fils d’Alphée. Les autres, en effet, sont les uns sur la terrasse, les autres dans la cuisine, excepté Judas qui est sur la route, dans la foule.
Pierre, Jean, Simon le Zélote et les fils d’Alphée saisissent ce brouhaha et disent à Jésus :
« Maître, ta Mère et tes frères sont là. Ils sont là, dehors, sur la route, et ils te cherchent parce qu’ils veulent te parler. Ordonne à la foule de s’écarter pour qu’ils puissent venir jusqu’à toi : il y a sûrement une raison importante qui les a amenés à venir te chercher jusqu’ici. »
Jésus lève la tête et voit, derrière les gens, le visage angoissé de sa Mère qui lutte pour ne pas pleurer pendant que Joseph, fils d’Alphée, lui parle, tout excité, et il voit les signes de dénégation de sa Mère, répétés, énergiques, malgré l’insistance de Joseph. Il voit aussi le visage embarrassé de Simon, fils d’Alphée, qui est visiblement affligé, dégoûté… Mais Jésus ne sourit pas et ne donne pas d’ordre. Il laisse l’Affligée à sa douleur et ses cousins là où ils sont.
Il baisse les yeux sur la foule et, en répondant aux apôtres qui sont près de lui, il répond aussi à ceux qui sont loin et qui essaient de faire valoir le sang plus que le devoir. « Qui est ma Mère ? Qui sont mes frères ? » Il détourne les yeux. Il a l’air sévère : son visage pâlit à cause de la violence qu’il doit se faire à lui-même pour placer le devoir au-dessus de l’affection et des liens du sang et pour désavouer le lien qui l’attache à sa Mère, pour servir le Père. Il désigne d’un geste large la foule qui se presse autour de lui, à la lumière rouge des torches et à celle argentée de la lune presque pleine, et dit :
« Voici ma mère et voici mes frères. Ceux qui font la volonté de Dieu sont mes frères et mes sœurs, ils sont ma mère. Je n’en ai pas d’autres. Et les membres de ma famille le seront si, les premiers et avec une plus grande perfection que tous les autres, ils font la volonté de Dieu jusqu’au sacrifice total de toute autre volonté ou voix du sang et des affections. »
La foule fait entendre un murmure plus fort, comme celle d’une mer soudain soulevée par le vent.