Mercredi 20 septembre 2023 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Luc 7, 31-35
En ce temps-là, Jésus disait à la foule : « À qui donc vais-je comparer les gens de cette génération ? À qui ressemblent-ils ? Ils ressemblent à des gamins assis sur la place, qui s’interpellent en disant : “Nous avons joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé. Nous avons chanté des lamentations, et vous n’avez pas pleuré.” Jean le Baptiste est venu, en effet ; il ne mange pas de pain, il ne boit pas de vin, et vous dites : “C’est un possédé !” Le Fils de l’homme est venu ; il mange et il boit, et vous dites : “Voilà un glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des pécheurs.” Mais, par tous ses enfants, la sagesse de Dieu a été reconnue juste. » 

 

Mais, par tous ses enfants, la sagesse de Dieu a été reconnue juste. Lc 7, 35
C’était ces enfants de la lumière que le Père céleste m’avait confiés avec tant d’amour.

 

Le livre du Ciel Tome 14, 27 octobre 1922
J’étais immergé dans la Volonté de mon Père céleste, dans laquelle se sont développés tous mes actes humains pour former la génération des enfants de la lumière. Je ne me suis épargné aucune fatigue, aucune souffrance, aucune action, aucune prière pour réaliser cette œuvre. En fait, cette génération de la lumière a été la suprême
motivation pour tout ce que j’ai fait et souffert. C’était ces enfants de la lumière que le Père céleste m’avait confiés avec tant d’amour. Ils furent mon héritage chéri qui me fut accordé par la suprême Volonté. Après avoir appliqué les bienfaits de la Rédemption et fourni à tous les moyens nécessaires pour être sauvés, Je vais maintenant plus loin en annonçant qu’il y a une autre génération dans ma pensée : la génération de mes enfants destinés à vivre dans la Divine Volonté. Pour eux, j’ai préparé toutes les grâces, accompli tous mes actes intérieurs dans la Volonté éternelle. Si mon Humanité n’avait pas eu à donner la Divine Volonté, qui est le motif premier de mon amour et la source d’où viennent tous mes bienfaits, alors ma venue sur la terre aurait été incomplète. Non seulement Je ne pourrais pas dire que J’ai tout donné, mais, au contraire, J’aurais omis ce qui est le plus grand, le plus noble et le plus divin. Vois tu pourquoi il est si nécessaire que ma Volonté soit connue sous tous ses aspects, que soient connus ses prodiges, ses effets, sa valeur ? Vois-tu aussi pourquoi il est si nécessaire de faire connaître tout ce que j’ai réalisé pour les créatures et ce que les créatures doivent elles-mêmes réaliser ? La connaissance de ces choses sera un aimant puissant pour les attirer, pour les inciter à recevoir l’héritage de ma Volonté et pour faire poindre cette génération des enfants de la lumière. Sois attentive, ma fille : tu seras le porte-parole et la trompette pour convoquer cette nouvelle génération que Je chéris tant et que Je désire si ardemment. »

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Que vous demandiez-vous l’un à l’autre ?
       – Nous disions : “ Mais est-ce que Jean sera dans le Royaume ? Et comment y sera-t-il ? ”
       – dans son âme, il appartient déjà au Royaume, et il y sera après sa mort comme un des soleils les plus brillants de la Jérusalem éternelle. Et cela en raison de la grâce qui, en lui, est sans défaut et en raison de sa volonté propre. Car il a été et il est violent même avec lui-même, pour un but saint… Depuis Jean-Baptiste, le Royaume des Cieux appartient à ceux qui savent le conquérir par la violence contre le Mal, et ce sont les violents qui s’en emparent. Car on sait maintenant ce qu’il convient de faire et tout est donné pour cette conquête. Nous n’en sommes plus au temps où seuls la Loi et les prophètes avaient la parole. Ils ont parlé jusqu’à Jean. Maintenant, c’est la Parole de Dieu qui parle et elle ne cache pas un iota de ce qu’il faut savoir pour mener cette conquête à bien. Si vous croyez en moi, vous devez donc voir en Jean cet Elie qui doit revenir. Que celui qui a des oreilles pour entendre entende !
       A quoi comparerai-je cette génération ? Elle ressemble à ces gamins qui, assis sur la place, interpellent leurs compagnons : “ Nous avons joué de la flûte et vous n’avez pas dansé ; nous avons entonné des lamentations et vous n’avez pas pleuré. ” En effet, Jean est venu, lui qui ne mange ni ne boit, et cette génération dit : “ S’il peut agir ainsi, c’est que le démon l’aide. ” Le Fils de l’homme est venu, il mange et il boit, et l’on dit : “ Voilà un glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des pécheurs. ” Ainsi la Sagesse voit ses enfants lui rendre justice !
       En vérité, je vous le dis, seuls les tout-petits savent recon­naître la vérité parce qu’il n’est pas de malice en eux. Tome 4 – ch 266.12