En ce temps-là, Les pharisiens, apprenant que Jésus avait fermé la bouche aux sadducéens, se réunirent, et l’un d’entre eux, un docteur de la Loi, posa une question à Jésus pour le mettre à l’épreuve : « Maître, dans la Loi, quel est le grand commandement ? » Jésus lui répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. Voilà le grand, le premier commandement. Et le second lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépend toute la Loi, ainsi que les Prophètes. »
Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. Mt 22, 37
Aussi, aime-moi toujours.
Le livre du Ciel Tome 36, 19 mai 1938
Ma fille, celle qui veut me posséder doit m’aimer. Aimer, c’est posséder. Lorsque tu m’aimes, je suis formé dans ton âme et je grandis à mesure que tu me retournes mon amour, parce que seul l’amour me fait grandir. Et lorsque tu répètes ton amour, je me fais connaître pour me faire aimer davantage. Ainsi, tu m’aimes et je te fais sentir combien je t’aime. Lorsque tu m’aimes, je t’aime et je te possède. Et alors que nous nous aimons tour à tour, tu es formée en moi, tu grandis, je te nourris de mon amour, je te forme dans la vie de mon Vouloir, je t’inonde de mes mers d’amour pour te faire sentir combien je t’aime et avec quelle tendresse je te fais grandir dans mon Cœur, combien je te garde jalousement afin que tu m’aimes davantage et que tu fasses preuve envers moi de la même tendresse en gardant jalousement mon amour. Et la créature veille à chaque instant à me donner sa vie pour m’aimer et me rendre heureux et content dans son âme, tout comme je la rends heureuse et contente dans mon Cœur ! L’amour veut marcher la main dans la main. Et si une personne aime sans être aimée, elle est malheureuse et ressent l’amertume de celle qui devrait l’aimer et ne l’aime pas. Aussi, aime-moi toujours. Et si tu veux vraiment m’aimer, aime-moi dans mon Vouloir où tu trouveras l’amour qui ne finit jamais, et tu formeras pour moi des
chaînes d’amour si longues qu’elles m’attacheront au point où je ne saurai plus comment me libérer de ton amour.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
“Maître, quel est le plus grand des commandements de la loi ?”
Jésus, qui l’avait derrière Lui, se retourne et le regarde. Un doux sourire lumineux éclaire son visage et puis il lève la tête, car il a la tête penchée à cause du scribe qui est de petite taille et qui de plus reste penché pour Lui rendre honneur. Jésus tourne son regard sur la foule, il fixe le groupe des pharisiens et docteurs et il aperçoit le visage pâle de Joël à demi caché derrière un pharisien gros et richement vêtu. Son sourire s’accentue. C’est comme une lumière qui va caresser le scribe honnête.
423> Puis il rabaisse la tête pour regarder son interlocuteur et lui répond :
“Le premier de tous les commandements est : “Écoute, ô Israël : le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur.
Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toutes tes forces”
[1] C’est le premier et suprême commandement. Le second ensuite est semblable à celui-ci : “Tu aimeras ton prochain comme toi-même”. Il n’y a pas de commandements plus grands que ceux-ci. Ils renferment toute la Loi et les prophètes.”
“Maître, tu as répondu avec sagesse et avec vérité. Il en est ainsi. Dieu est unique et il n’y en a pas d’autre en dehors de Lui. L’aimer de tout son propre cœur, de toute sa propre intelligence, de toute son âme et de toutes ses forces, et aimer le prochain comme soi-même a beaucoup plus de valeur que tous les holocaustes et tous les sacrifices. J’en suis tout à fait persuadé quand je médite les paroles de David : “À Toi ne plaisent pas les holocaustes; le sacrifice à Dieu, c’est un esprit contrit”
[2].
“Tu n’es pas loin du Royaume de Dieu car tu as compris quel est l’holocauste qui est agréable à Dieu.”
“Mais quel est l’holocauste le plus parfait ?” demande vite et à voix basse le scribe, comme s’il disait un secret.
Jésus rayonne d’amour en laissant tomber cette perle dans le cœur de celui qui s’ouvre à sa doctrine, à la doctrine du Royaume de Dieu, et il lui dit, en se penchant sur lui :
“L’holocauste parfait c’est d’aimer comme nous-mêmes ceux qui nous persécutent et ne pas avoir de rancœur. Celui qui fait cela, possédera la paix. Il est dit [3] : les doux posséderont la Terre et ils jouiront de l’abondance de la paix. En vérité je te dis que celui qui sait aimer ses ennemis atteint la perfection et possède Dieu.” Tome 9, chapitre 596.