En ce temps-là, Hérode, qui était au pouvoir en Galilée, apprit la renommée de Jésus et dit à ses serviteurs : « Celui-là, c’est Jean le Baptiste, il est ressuscité d’entre les morts, et voilà pourquoi des miracles se réalisent par lui. » Car Hérode avait fait arrêter Jean, l’avait fait enchaîner et mettre en prison. C’était à cause d’Hérodiade, la femme de son frère Philippe. En effet, Jean lui avait dit : « Tu n’as pas le droit de l’avoir pour femme. » Hérode cherchait à le faire mourir, mais il eut peur de la foule qui le tenait pour un prophète. Lorsque arriva l’anniversaire d’Hérode, la fille d’Hérodiade dansa au milieu des convives, et elle plut à Hérode. Alors il s’engagea par serment à lui donner ce qu’elle demanderait. Poussée par sa mère, elle dit : « Donne-moi ici, sur un plat, la tête de Jean le Baptiste. » Le roi fut contrarié ; mais à cause de son serment et des convives, il commanda de la lui donner. Il envoya décapiter Jean dans la prison. La tête de celui-ci fut apportée sur un plat et donnée à la jeune fille, qui l’apporta à sa mère. Les disciples de Jean arrivèrent pour prendre son corps, qu’ils ensevelirent ; puis ils allèrent l’annoncer à Jésus.
« Donne-moi ici, sur un plat, la tête de Jean le Baptiste. » Mt 14, 8
Ma fille, ma Volonté englobe tout, assume toutes les peines, tous les martyres et toutes les misères à travers les siècles.
Le livre du Ciel Tome 14, 23 août 1922
Je me sentais angoissée. J’avais l’impression que mon corps souffrait continuellement de nouvelles annihilations. J’ai demandé à Jésus de me donner la force. Il vint, me prit dans ses bras et m’infusa une nouvelle vie. Mais cette vie me donna l’occasion de subir une nouvelle mort et, par la suite, de recommencer encore une nouvelle vie. Il me dit : « Ma fille, ma Volonté englobe tout, assume toutes les peines, tous les martyres et toutes les misères à
travers les siècles. Voilà pourquoi mon Humanité embrasse toutes les peines et tous les martyres des créatures, parce que ma vie n’a été rien d’autre que celle de la Divine Volonté. Cela était nécessaire, non seulement pour compléter l’oeuvre de la Rédemption, mais pour me constituer Roi de toutes les souffrances et, également, pour que Je sois l’aide et la force de tous les martyrs. Si les martyres, les peines et les souffrances n’avaient pas été en Moi, comment aurais Je pu être la source de l’aide, de l’assistance, de la force et des grâces requises dans les épreuves des créatures? Pour donner, il faut avoir ! Voilà pourquoi Je t’ai souvent dit que la mission de vivre dans ma Volonté est la plus grande, la plus élevée et la plus sublime. Il n’y a aucun autre appel qui, même de loin, lui soit comparable. L’immensité de ma Volonté amènera à leur achèvement tous les martyres et toutes les souffrances. Ma
Volonté est la force divine qui les soutient. Les âmes qui vivent dans ma Volonté constituent le réservoir des martyres et des souffrances.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Les trois s’agenouillent en baisant le sol. Et puis Jean dit, au nom de tous :
“C’est l’heure de nous recueillir, Seigneur, parce que nous sommes ton héritage” et des larmes descendent sur le visage du disciple et de ses compagnons.
Jésus et Manahen poussent un seul cri : “Jean !?”
“On l’a tué…”
La parole tombe comme si c’était un énorme fracas qui couvre toute rumeur du monde. Et pourtant elle a été dite très doucement. Mais elle pétrifie celui qui la dit et ceux qui l’entendent. Il semble que la terre, pour la recueillir et pour frémir d’horreur, suspende toute rumeur tant il y a un moment de silence profond et de profonde immobilité chez les animaux, dans les frondaisons, dans l’air. Suspendu le roucoulement des colombes, coupée la flûte d’un merle, rendu muet le chœur des passereaux, et comme si s’était brisé tout d’un coup son organe, une cigale qui stridule se tait à l’improviste pendant que s’arrête le vent qui caressait les pampres et les feuilles, en faisant un bruit qui imite le froissement de la soie et le grincement des pieux.
270.4 – Jésus devient d’une pâleur d’ivoire alors que ses yeux se dilatent en s’humectant de larmes. Il ouvre les bras en parlant, et sa voix est profonde par l’effort qu’il fait pour la rendre assurée : “Paix au martyr de la justice et à mon Précurseur” Puis il croise les bras et recueille son esprit et certainement il prie, en s’unissant à l’Esprit de Dieu et à celui du Baptiste. Tome 4, chapitre 270.