R 3, 5.7-12 ; Ps 118 ; Rm 8, 28-30 ;
Mt 13, 44-52
En ce temps-là, Jésus disait à la foule ces paraboles : « Le royaume des Cieux est comparable à un trésor caché dans un champ ; l’homme qui l’a découvert le cache de nouveau. Dans sa joie, il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète ce champ. Ou encore : Le royaume des Cieux est comparable à un négociant qui recherche des perles fines. Ayant trouvé une perle de grande valeur, il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète la perle. Le royaume des Cieux est encore comparable à un filet que l’on jette dans la mer, et qui ramène toutes sortes de poissons. Quand il est plein, on le tire sur le rivage, on s’assied, on ramasse dans des paniers ce qui est bon, et on rejette ce qui ne vaut rien. Ainsi en sera-t-il à la fin du monde : les anges sortiront pour séparer les méchants du milieu des justes et les jetteront dans la fournaise : là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. » « Avez-vous compris tout cela ? » Ils lui répondent : « Oui ». Jésus ajouta : « C’est pourquoi tout scribe devenu disciple du royaume des Cieux est comparable à un maître de maison qui tire de son trésor du neuf et de l’ancien. »
Commentaire du père Jean-Jacques :
« Le royaume des Cieux est comparable à un trésor caché dans un champ ».
Un trésor dans un champ…
Jésus présente la situation comme un état de fait. Le trésor est là, caché dans le champ de la vie, et il nous revient d’en prendre possession. Alors qu’elle travaillait un jardin, une personne me disait en s’émerveillant du résultat : « c’est une résurrection ». Reconnaître, apprécier et contempler ce qui se révèle à nous, c’est découvrir ce trésor caché que Dieu nous donne. Dieu a créé toute chose pour le bien de la famille humaine ; l’accueillir, c’est trouver une nouvelle manière de vivre dans la reconnaissance et la joie de sa présence.
« Un filet que l’on jette en pleine mer, et qui ramène toutes sortes de poissons ».
Il suffit de très peu de choses pour que notre attention se perde dans l’imaginaire, au lieu de la vraie vie que nous recevons, chaque jour, de la providence divine. Il faut discerner dans l’Esprit de sa Parole ce qui est de Dieu. « Déchiffrer ta Parole illumine, et les simples comprennent » dit le psaume du jour. (Psaume 118) Chaque matin est une nouvelle vie où jaillissent la force et la lumière de la Pâque. Si nous gardons cette vérité, nous resterons attachés au Christ, et nous ferons du bien aux autres parce qu’ils pourront partager notre espérance et notre joie.
Père Jean-Jacques Duten