L’âme qui vit dans la Divine Volonté participe aux douleurs de Jésus et souffre le divin avec Lui et en Lui.

Tome 11, 9 juillet 1915. D’après les écrits de Luisa Piccarreta, âme victime et mystique en voie de béatification.

« Ma fille, l’âme qui vit vraiment dans ma Volonté est dans la même condition que mon Humanité. J’étais homme et Dieu. En tant que Dieu, je possédais la totalité du bonheur, des béatitudes, de la beauté et de tous les biens divins. Pour ce qui est de mon Humanité, d’une part, je participais à la Divinité et, par conséquent, je vivais le parfait bonheur et la vision béatifique ne me quittait jamais ; d’autre part, ayant pris sur mon Humanité tous les péchés des créatures dans le but de satisfaire pour elles devant la justice divine, mon Humanité était tourmentée par la vision claire de tous les péchés, je sentais l’horreur de chaque péché avec son tourment particulier. Donc, je sentais la joie et la douleur en même temps : l’amour du côté de ma Divinité et le froid de la part des créatures,
la sainteté d’un côté, le péché de l’autre. Rien de ce que font les créatures ne m’échappait. « Cela dit, étant donné que mon Humanité ne peut plus souffrir, ce sont les âmes qui vivent dans ma Volonté qui me servent d’Humanité. D’un côté, elles ressentent l’amour, la paix, la fermeté, la force, etc., et, de l’autre, la froideur, les soucis, la fatigue, etc. Si elles restent complètement dans ma Volonté et qu’elles acceptent ces choses, non pas comme leurs propres choses, mais comme celles qui me font souffrir, elles ne seront pas déprimées et elles compatiront avec moi. Ces âmes ont l’honneur de partager mes souffrances, puisqu’elles ne sont rien d’autre qu’un voile qui me recouvre. Elles ressentent l’agacement des piqûres et du froid, mais c’est vers moi, vers mon Cœur qu’elles seront cloués. »

Suggestions :

Faire l’offrande de moi-même et de toutes mes souffrances, douleurs, peines, passées, présentes et futures, y compris ma mort, pour les vivre dans la Divine Volonté, en union intime avec Jésus, afin que toutes aient la valeur et les effets de celles de Jésus.

Dans les différentes douleurs ou souffrances, ne pas oublier qu’elles sont une participation à celles de Jésus, le consoler, le réparer, l’aimer et le considérer comme un honneur et une richesse éternelle.