Lundi 10 juillet 2023 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Matthieu 9, 18-26
En ce temps-là, tandis que Jésus parlait aux disciples de Jean le Baptiste, voilà qu’un notable s’approcha. Il se prosternait devant lui en disant : « Ma fille est morte à l’instant ; mais viens lui imposer la main, et elle vivra. » Jésus se leva et le suivit, ainsi que ses disciples. Et voici qu’une femme souffrant d’hémorragies depuis douze ans s’approcha par derrière et toucha la frange de son vêtement. Car elle se disait en elle-même : « Si je parviens seulement à toucher son vêtement, je serai sauvée. » Jésus se retourna et, la voyant, lui dit : « Confiance, ma fille ! Ta foi t’a sauvée. » Et, à l’heure même, la femme fut sauvée. Jésus, arrivé à la maison du notable, vit les joueurs de flûte et la foule qui s’agitait bruyamment. Il dit alors : « Retirez-vous. La jeune fille n’est pas morte : elle dort. » Mais on se moquait de lui. Quand la foule fut mise dehors, il entra, lui saisit la main, et la jeune fille se leva. Et la nouvelle se répandit dans toute la région. 

 

« Confiance, ma fille ! Ta foi t’a sauvée. » Mt 9, 22
La volonté humaine est à présent une ombre à la foi.

 

Le livre du Ciel Tome 24, 29 juin 1928
Ma fille, lorsque ma Volonté aura son Royaume sur terre et que les âmes vivront en elle, il n’y aura plus d’ombre ni d’énigmes dans la foi, et tout sera clarté et certitude. La lumière de ma Volonté apportera dans les
choses créées elles-mêmes la claire vision de leur Créateur ; les créatures le toucheront de leurs propres mains en tout ce qu’il a fait par amour pour elles. La volonté humaine est à présent une ombre à la foi ; les passions sont des nuages qui en obscurcissent la claire vision, comme pour le soleil lorsque d’épais nuages se forment dans la basse
atmosphère : bien que le soleil soit là, les nuages s’avancent contre le soleil et il semble faire aussi sombre que si c’était la nuit et celui qui n’aurait jamais vu le soleil aurait de la difficulté à croire qu’il existe. Mais si un vent impétueux dispersait les nuages, qui oserait dire que le soleil n’existe pas, alors qu’ils toucheraient de leurs propres mains sa lumière radieuse ? Telle est la condition dans laquelle se trouve la foi parce que ma Volonté ne règne pas. Les créatures sont presque comme des aveugles qui doivent compter sur d’autres pour croire que Dieu existe. Mais lorsque régnera mon divin Fiat, sa lumière leur fera toucher de leurs propres mains l’existence de leur Créateur, les autres n’auront donc plus à le dire; les ombres et les doutes auront disparu. Et en disant cela, Jésus fit sortir de son Cœur une vague de joie et de lumière qui donnera plus de vie aux créatures, et avec une insistance
amoureuse, il ajouta : Avec quelle impatience j’attends le Royaume de ma Volonté ! Je mettrai fin aux troubles des créatures et à nos souffrances. Le Ciel et la terre se souriront, nos fêtes et leurs fêtes retrouveront l’ordre du commencement de la Création. Nous placerons un voile sur toutes choses afin que plus jamais les fêtes ne puissent être interrompues.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

“Qui m’a touché pour obtenir un miracle, je le demande. J’ai senti un pouvoir miraculeux sortir de Moi parce qu’un cœur le demandait avec foi. Quel est ce cœur ?”
Les yeux de Jésus s’abaissent deux ou trois fois, pendant qu’il parle, sur une petite femme d’environ quarante ans, très pauvrement vêtue et très ridée, qui cherche à s’éclipser dans la foule, à se dissimuler dans la cohue. Ces yeux doivent la brûler, elle se rend compte qu’elle ne peut s’enfuir, revient en avant et se jette à ses pieds, le visage presque dans la poussière, les mains tendues en avant qui, cependant, n’osent pas toucher Jésus.
“Pardon ! C’est moi. J’étais malade. Douze ans que j’étais malade ! Tout le monde me fuyait. Mon mari m’a abandonnée. J’ai dépensé tout mon avoir pour qu’on ne me considère pas comme déshonorée, pour vivre comme tout le monde. Mais personne n’a pu me guérir. Tu vois, Maître ? Je suis vieille avant l’âge. Ma force s’en est allée avec ce flux inguérissable et avec elle ma paix. On m’a dit que tu es bon. Celui qui me l’a dit a été guéri par Toi de sa lèpre
[2] et qui, pour avoir vu pendant tant d’années tout le monde le fuir, n’a pas éprouvé de répulsion pour moi. Je n’ai pas osé le dire avant. Pardon !

 

 26> J’ai pensé que si je te touchais, je serais guérie. Mais je ne t’ai pas rendu impur [3]. J’ai à peine effleuré le bord de ton vêtement là où il traîne sur le sol, sur les ordures du sol… Moi aussi, je suis une ordure… Mais je suis guérie, que tu sois béni ! Au moment où j’ai touché ton vêtement, mon mal s’est arrêté. Je suis redevenue comme toutes les femmes. Je ne serai plus évitée par tout le monde. Mon mari, mes enfants, mes parents pourront rester avec moi, je pourrai les caresser. Je serai utile dans ma maison. Merci Jésus, bon Maître. Que tu sois éternellement béni !”
Jésus la regarde avec une infinie bonté. Il lui sourit et lui dit :
“Va en paix, ma fille. Ta foi t’a sauvée. Sois définitivement guérie. Sois bonne et heureuse. Va.” Tome 4, chapitre 230