Lundi 3 Juillet 2023 - Missionnaires de la Divine Volonté

FÊTE DE SAINT THOMAS APÔTRE 

De l’Évangile de Jean 20, 24-29
L’un des Douze, Thomas (dont le nom signifie : Jumeau), n’était pas avec eux quand Jésus était venu. Les autres disciples lui disaient : « Nous avons vu le Seigneur ! » Mais il leur déclara : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt à l’endroit des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! » Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d’eux. Il dit : « La paix soit avec vous ! » Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d’être incrédule, sois croyant. » Thomas lui dit alors : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Jésus lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. » 

 

“Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. ” Jn 20, 29
Elles (les créatures) connaîtront le sort de l’aveugle qui ne croyait pas à la lumière du soleil parce qu’il ne la voyait pas.

 

Le livre du Ciel Tome 36, 2 octobre 1938
Nos décrets sont infaillibles. Personne ne peut s’opposer à leur application. Tout comme la Création et la Rédemption furent décrétées, le Royaume de notre Volonté sur la terre est notre décret. Par conséquent, pour appliquer notre décret, je devais manifester les bienfaits qui sont dans le Royaume de notre Volonté, ses qualités, ses beautés et ses merveilles. C’est la raison pour laquelle je devais autant te parler pour pouvoir appliquer ce
décret. Fille, pour en arriver à cela, je voulais gagner l’homme par l’amour. Mais la méchanceté humaine m’en empêche. J’utiliserai alors la justice. Je vais balayer la terre. Je vais la débarrasser des créatures malfaisantes qui, telles des plantes vénéneuses, empoisonnent les plantes innocentes. Lorsque j’aurai tout purifié, mes vérités trouveront la voie pour donner aux survivants la vie, le baume et la paix que contiennent mes vérités. Et tous recevront mes vérités, elles donneront aux survivants le baiser de paix. Et pour la confusion de celles qui ne les ont pas crues, qui les ont même condamnées, mes vérités régneront. Et j’aurai mon Royaume sur la terre afin que ma Volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Aussi, je te le répète : ne changeons rien.
Continuons ce que nous faisons et nous chanterons victoire. Et elles iront leur chemin où elles se couvriront de confusion et de honte. Elles connaîtront le sort de l’aveugle qui ne croyait pas à la lumière du soleil parce qu’il ne la voyait pas. Elles resteront dans leur aveuglement. Et celles qui voient la lumière et qui croient seront heureuses. Elles se réjouiront dans les bienfaits de la lumière pour leur plus grande joie.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Jésus, en donnant ses mains à baiser — les apôtres les recherchent avec une sainte et affectueuse convoitise — passe les yeux sur les tètes inclinées comme s’il cherchait le onzième. Bien entendu, il l’a vu dès le premier instant et, s’il agit ainsi, c’est pour laisser à Thomas le temps de s’enhardir et de s’approcher. En voyant que l’incrédule, honteux de son manque de foi, n’ose le faire, il l’appelle :

«Thomas, viens ici.»

Thomas lève la tête, confus, presque en larmes, mais il n’ose s’avancer. Il baisse de nouveau la tête. Jésus fait quelques pas dans sa direction et dit de nouveau :

«Viens ici, Thomas !»

La voix de Jésus est plus impérieuse que la première fois. L’air réticent, confus, Thomas se lève et s’approche de Jésus.

«Voilà donc celui qui ne croit pas s’il ne voit pas !» s’écrie Jésus, mais dans sa voix, il y a un sourire de pardon.

Thomas s’en aperçoit, il ose lever les yeux vers Jésus et se rend compte qu’il sourit vraiment. Alors il prend courage et se hâte davantage.

«Viens tout près. Regarde. Mets un doigt, s’il ne te suffit pas de regarder, dans les blessures de ton Maître.»

Jésus a présenté ses mains et a ouvert son vêtement sur la poitrine pour découvrir la large blessure du côté.

La lumière ne sort plus des blessures depuis que, sortant de son halo de lumière lunaire, il s’est mis à marcher comme un homme mortel, de sorte que les plaies apparaissent dans leur sanglante réalité : deux trous irréguliers — celui de gauche va jusqu’au pouce — qui transpercent un poignet et une paume à leur base, et une longue entaille, qui dans le côté supérieur forme légèrement un accent circonflexe, à son côté.

Thomas tremble, regarde et ne touche pas. Il remue les lèvres, mais n’arrive pas à parler clairement.

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308> «Donne‑moi ta main, Thomas» dit Jésus avec beaucoup de douceur.

De sa main droite, il prend la main droite de l’apôtre et en saisit l’index. Il le fait entrer profondément dans la déchirure de sa main gauche, pour lui faire sentir que la paume est transpercée, puis il le guide vers son côté. Il va même jusqu’à saisir les quatre gros doigts de Thomas à leur base, au métacarpe, mais il ne se borne pas à les appuyer sur le bord de la déchirure de la poitrine, il les y fait entrer et les y maintient sans quitter Thomas des yeux.

Son regard se fait sévère et néanmoins doux, tandis qu’il reprend :

«Mets‑la ton doigt, enfonce tes doigts et même ta main, si tu veux, dans mon côté et ne sois pas incrédule, mais croyant.»

Ce sont les paroles qui accompagnent le geste que je viens de décrire.

Il semble que la proximité du cœur divin que Thomas touche presque, lui ait communiqué du courage, car il arrive enfin à parler distinctement. Tombant à genoux, les bras levés et avec des larmes abondantes de repentir, il s’écrie :

«Mon Seigneur et mon Dieu !»

Il ne sait dire rien d’autre.

Jésus lui pardonne. Il lui pose la main droite sur la tête et répond :

«Thomas, Thomas ! Tu crois parce que tu as vu… Mais heureux ceux qui croiront en moi sans avoir vu ! Quelle récompense devrai‑je leur donner si je dois vous récompenser, vous, dont la foi a été secourue par la force de la vision ?…» Tome 10, chapitre 629.