En ce temps-là, Jésus disait aux foules des Juifs : « Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. Le pain que je donnerai, c’est ma chair, donnée pour la vie du monde. » Les Juifs se querellaient entre eux : « Comment celui-là peut-il nous donner sa chair à manger ? » Jésus leur dit alors : « Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n’avez pas la vie en vous. Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi, je demeure en lui. De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même celui qui me mange, lui aussi vivra par moi. Tel est le pain qui est descendu du ciel : il n’est pas comme celui que les pères ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement. »
Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi, je demeure en lui.
Toute ma Vie défile à l’intérieur et à l’extérieur de toi pour garder et défendre mon Règne.
Le livre du Ciel Tome 19, 12 septembre 1926
Je repris ainsi mes petits tours habituels dans la Volonté Suprême, sa lumière me remémorant tout ce qu’Elle avait fait aussi bien dans la Création que dans la Rédemption. La Divine Volonté, bi-localisée dans chaque acte fait en Elles, attendait ma petite visite à chacun de ses actes, pour que sa petite fille Lui tienne compagnie, bien que ce ne fut qu’une brève visite, où Elle dominait et régnait en Reine. Oh ! Combien Elle appréciait ma petite visite dans chacun de Ses actes : mon petit « je t’aime », ma mesquine adoration, ma reconnaissance, mon merci, ma soumission, et, ses actes étant innombrables, je n’arrivais
jamais à tous les rejoindre. Or, étant arrivée aux actes de la Rédemption, je voyais mon doux Jésus, enfant, mais tellement petit que j’aurais pu le mettre dans mon sein. Que c’était beau de le voir, si mignon, gracieux et si petit, se promener, s’asseoir, se mettre dans ma petite âme telle une Majesté, en m’administrant sa Vie, son souffle, ses actes, faisant en sorte que je prenne tout. Mais je le voyais petit enfant et, en même temps crucifié; la tension de ses membres était telle que l’on pouvait dénombrer ses os, ses nerfs, un par un. Si l’enfant était renfermé dans ma poitrine, Jésus crucifié s’étalait dans tous mes membres possédant toutes les parcelles de mon corps de son adorable personne et moi je sentais davantage sa Vie que la mienne. Après avoir passé quelques instants dans cette position avec Lui, Jésus me dit : ” Ma fille, mon Humanité possède le Règne de ma Volonté, à tel point que toute ma Vie dépendit d’Elle, et, de ce fait, J’avais l’intelligence de la Suprême Volonté, son regard, son souffle, sa façon de faire, ses pas, son mouvement et le battement de son cœur éternel. C’est ainsi que J’ai formé le Règne du FIAT Suprême dans mon Humanité, sa Vie, ses biens. Tu vois donc ce que signifie former son Règne en toi ? Je dois te transmettre ce que possède mon Humanité, qui t’administrera sa pensée, son regard, son souffle, et tout ce que Je possède pour la formation de ce Règne. Tu vois combien Je l’aime, Je mets à sa disposition toute ma vie, mes peines, ma mort, en tant que fondement, garde, défense, soutien. Tout ce qui est en Moi servira à maintenir en pleine vigueur le triomphe et la domination absolue de ma Volonté. Alors, Ne sois pas étonnée de voir se répéter en
toi les diverses étapes de mon âge et de mes œuvres : tantôt enfant, tantôt jeune, tantôt crucifié. Le Règne de ma Volonté demeure en toi. Toute ma Vie défile à l’intérieur et à l’extérieur de toi pour garder et défendre mon Règne. Fais donc attention. Lorsque tu te laisses envahir par la crainte, pense que tu n’es pas seule, que toute ma Vie est là pour t’aider à former mon Règne en toi, Poursuis ton envol constant dans l’unité de la lumière suprême de la Divine Volonté. C’est là que Je t’attends, pour te faire les surprises du retour et te donner mes enseignements.”
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
En vérité, en vérité je vous dis que celui qui croit en moi a la vie éternelle. En vérité, en vérité je vous dis que je suis le Pain de la vie éternelle.
Dans le désert, vos pères ont mangé la manne et ils sont morts, car la manne était une nourriture sainte mais temporelle, et elle donnait la vie pour autant qu’il était nécessaire d’arriver à la Terre, promise par Dieu à son peuple. Mais la Manne que je suis n’aura pas de limites de temps ni de puissance. Non seulement elle est céleste, mais elle est divine, et elle produit ce qui est divin : l’incorruptibilité, l’immortalité de ce que Dieu a créé à son image et à sa ressemblance. Elle ne durera pas quarante jours, quarante mois, quarante ans, quarante siècles. Mais elle durera aussi longtemps que le temps, et elle sera donnée à tous ceux qui ont pour elle une faim sainte et agréable au Seigneur, qui se réjouira de se donner sans mesure aux hommes pour lesquels il s’est incarné afin qu’ils aient la Vie qui ne meurt pas.
Moi, je peux me donner, je peux me transsubstantier par amour pour les hommes, de sorte que le pain devienne Chair et que la Chair devienne pain, pour la faim spirituelle des hommes qui, sans cette nourriture, mourraient de faim et de maladies spirituelles. Mais si quelqu’un mange de ce Pain avec justice, il vivra éternellement. Le Pain que je donnerai, ce sera ma Chair immolée pour la vie du monde ; ce sera mon amour répandu dans les maisons de Dieu pour que viennent à la table du Seigneur ceux qui sont aimants ou malheureux et qu’ils trouvent un réconfort pour leur besoin de se fondre en Dieu et un soulagement pour leurs peines. Tome 5 – ch 354.13