De l’Évangile de Marc 12, 28b-34
En ce temps-là, un scribe s’avança vers Jésus pour lui demander : « Quel est le premier de tous les commandements ? » Jésus lui fit cette réponse : « Voici le premier : Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. Et voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. » Le scribe reprit : « Fort bien, Maître, tu as dit vrai : Dieu est l’Unique et il n’y en a pas d’autre que lui. L’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut mieux que toute offrande d’holocaustes et de sacrifices. » Jésus, voyant qu’il avait fait une remarque judicieuse, lui dit : « Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. » Et personne n’osait plus l’interroger.
Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. Et voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Mc 12, 30-31
J’ai beaucoup fait et beaucoup souffert. Mais mon seul motif était l’Amour de mon Père et celui des hommes.
Le livre du Ciel Tome 5, 27 octobre 1903
J’étais dans mon état habituel et j’ai vu mon adorable Jésus pendant quelque temps. Il m’a dit : « Ma fille, il est bon et louable d’accepter les mortifications et les souffrances comme pénitence et comme punition. Mais ce n’est pas là la manière divine d’agir. J’ai beaucoup fait et beaucoup souffert. Mais mon seul motif était l’Amour
de mon Père et celui des hommes. Il est facile de voir si une créature agit et souffre à la manière divine : seul l’amour est derrière ses actions et ses souffrances. S’il y a d’autres motifs, même bons, c’est qu’elle agit au niveau des créatures. Le mérite qu’elle reçoit alors est seulement celui qu’une créature peut acquérir et non pas le mérite divin. Si elle adopte ma façon d’agir, le feu de l’Amour détruira en elle toutes les disparités et les inégalités et fondra en un seul travail celui de la créature et le mien.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
“Maître, quel est le plus grand des commandements de la loi ?”
Jésus, qui l’avait derrière Lui, se retourne et le regarde. Un doux sourire lumineux éclaire son visage et puis il lève la tête, car il a la tête penchée à cause du scribe qui est de petite taille et qui de plus reste penché pour Lui rendre honneur. Jésus tourne son regard sur la foule, il fixe le groupe des pharisiens et docteurs et il aperçoit le visage pâle de Joël à demi caché derrière un pharisien gros et richement vêtu. Son sourire s’accentue. C’est comme une lumière qui va caresser le scribe honnête.
423> Puis il rabaisse la tête pour regarder son interlocuteur et lui répond :
“Le premier de tous les commandements est : “Écoute, ô Israël : le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur.
Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toutes tes forces”
[1] C’est le premier et suprême commandement. Le second ensuite est semblable à celui-ci : “Tu aimeras ton prochain comme toi-même”. Il n’y a pas de commandements plus grands que ceux-ci. Ils renferment toute la Loi et les prophètes.”
“Maître, tu as répondu avec sagesse et avec vérité. Il en est ainsi. Dieu est unique et il n’y en a pas d’autre en dehors de Lui. L’aimer de tout son propre cœur, de toute sa propre intelligence, de toute son âme et de toutes ses forces, et aimer le prochain comme soi-même a beaucoup plus de valeur que tous les holocaustes et tous les sacrifices. J’en suis tout à fait persuadé quand je médite les paroles de David : “À Toi ne plaisent pas les holocaustes; le sacrifice à Dieu, c’est un esprit contrit”
[2].
“Tu n’es pas loin du Royaume de Dieu car tu as compris quel est l’holocauste qui est agréable à Dieu.”