En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Amen, amen, je vous le dis : vous allez pleurer et vous lamenter, tandis que le monde se réjouira ; vous serez dans la peine, mais votre peine se changera en joie. La femme qui enfante est dans la peine parce que son heure est arrivée. Mais, quand l’enfant est né, elle ne se souvient plus de sa souffrance, tout heureuse qu’un être humain soit venu au monde. Vous aussi, maintenant, vous êtes dans la peine, mais je vous reverrai, et votre cœur se réjouira ; et votre joie, personne ne vous l’enlèvera. En ce jour-là, vous ne me poserez plus de questions. »
Vous serez dans la peine, mais votre peine se changera en joie. Jn 16, 20
Car c’est dans la nature du véritable amour de transformer les souffrances en joie et l’amertume en douceur.
Le livre du Ciel Tome 4, 25 novembre 1900
« Ma bienaimée, veux-tu savoir quand on accomplit vraiment une œuvre pour une personne qu’on aime ? C’est quand, en rencontrant des sacrifices, de l’amertume et des souffrances, l’âme a la force de les changer en douceur et en délices. Car c’est dans la nature du véritable amour de transformer les souffrances en joie et l’amertume en douceur. Si la personne expérimente le contraire, c’est signe que ce n’est pas le véritable amour qui agit. Oh ! De combien d’œuvres on entend dire : « je la fais pour Dieu » Mais si, dans les contrariétés, on revient en arrière, on démontre que ce n’était pas pour Dieu qu’on agissait, mais pour son propre intérêt ou pour le plaisir qu’on éprouvait. . » Ensuite, Il ajouta : « Généralement, on dit que la volonté propre gâte toute chose et infecte les œuvres les plus saintes. Pourtant, si cette volonté propre est unie à la Volonté de Dieu, il n’y a pas une autre vertu qui puisse la surpasser. Car, là où se trouve ma Volonté, là se trouve la Vie en train de faire le bien. Mais là où ne se trouve pas ma Volonté, c’est la mort qui est à l’œuvre. Alors, on agit péniblement comme si on était à l’agonie. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Vous murmurez entre vous et dans votre cœur. Ecoutez une parabole, la dernière de votre Maître.
Quand une femme a conçu et arrive à l’heure de l’enfantement, elle est dans une grande affliction, car elle souffre et gémit. Mais une fois que son bébé est né et qu’elle le serre sur son cœur, toute peine cesse, et sa douleur se change en joie parce qu’un homme est venu au monde.
Vous de même, vous pleurerez et le monde se gaussera de vous. Mais ensuite votre tristesse se changera en joie, une joie que le monde ne connaîtra jamais. Vous êtes maintenant dans la tristesse, mais quand vous me reverrez, votre cœur se réjouira et personne ne pourra vous ravir votre joie. Elle sera si grande qu’elle estompera tout besoin de demander, que ce soit pour l’esprit, pour le cœur ou pour la chair. Vous vous repaîtrez seulement de ma vue, oubliant toute autre chose. Tome 9 – ch 600.35