Ac 8, 5-8. 14-17 ; Ps 65 ; Ps 3, 15-18 ;
Évangile (Jn 14, 15-21)
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements. Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous : l’Esprit de vérité, lui que le monde ne peut recevoir, car il ne le voit pas et ne le connaît pas ; vous, vous le connaissez, car il demeure auprès de vous, et il sera en vous. Je ne vous laisserai pas orphelins, je reviens vers vous. D’ici peu de temps, le monde ne me verra plus, mais vous, vous me verrez vivant, et vous vivrez aussi. En ce jour-là, vous reconnaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi, et moi en vous. Celui qui reçoit mes commandements et les garde, c’est celui-là qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père ; moi aussi, je l’aimerai, et je me manifesterai à lui. »
Commentaire du père Jean-Jacques :
« Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous ».
Tout commence par cette condition préalable du Maître : « si vous m’aimez » ! En effet, si nous l’aimons, nous chercherons à vivre dans sa volonté. Notre amour pour Lui nous donne la connaissance de ce qu’Il Est. Nous comprenons, alors, sa Parole, car elle devient lumineuse dans l’obscurité de nos vies, et nous guide dans notre existence terrestre.
Le Christ nous montre le Père et nous donne « Un défenseur » contre l’esprit de mensonge qui règne dans ce monde. Peut-être ne réalisons-nous pas ce grand don de l’Esprit de vérité comme lorsqu’Il reposait sur les apôtres ? Il accompagne nos pas, et ouvre nos intelligences au mystère, Il nous donne la force divine et la foi pour traverser les tempêtes et témoigner de l’Espérance du royaume (2e lecture). Mais souvent, nous préférons nous satisfaire de nos pauvres moyens, et nous laissons cet appel sans réponse… Dieu ne peut pas répandre son Esprit de lumière et de vie comme Il le souhaite.
« Je ne vous laisserai pas orphelins, je reviens vers vous.
C’est une promesse éternelle qui le fait revenir vers nous avec tendresse et miséricorde, quelques soient nos péchés. Il nous montre son Père et notre Père pour nous introduire dans cette grande famille divine.
« Celui qui m’aime sera aimé de mon Père ». De quoi aurions-nous-peur ?
Au contraire, soyons pleins de confiance et de reconnaissance. Unissons nos prières à celle du Christ pour une Pentecôte de toute la famille humaine.
Père Jean-Jacques Duten
