En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Comme le Père m’a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite. »
Comme moi, j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Jn 15,10
« Ma fille, sur la terre, je n’ai fait que me livrer à la Volonté du Père.
Le livre du Ciel Volume 12, 14 août 1917
« Ma fille, sur la terre, je n’ai fait que me livrer à la Volonté du Père. Ainsi, si je pensais, je pensais avec l’Esprit du Père ; si je parlais, je parlais avec la bouche du Père ; si je travaillais, je travaillais avec les mains du Père ; même ma respiration se faisait en lui. Tout ce que je faisais était selon qu’il le voulait, de telle sorte que je peux dire que toute ma vie se déroulait en lui. Complètement immergé dans sa Volonté, je ne faisais rien par moi-même. Ma seule pensée était sa Volonté. Je ne faisais pas attention à moi-même. Les offenses qu’on me faisait n’interrompaient pas
ma course, mais je volais toujours vers mon Centre. Ma vie terrestre prit fin quand j’eus accompli la Volonté du Père en toute chose. « Ainsi, ma fille, si tu t’abandonnes à ma Volonté, tu n’auras plus aucune autre pensée que les miennes. Même la privation de moi, qui te tourmente tant, trouvera le soutien et les baisers cachés de ma vie en toi. Dans tes battements de cœur, tu ressentiras les miens, enflammés et affligés. Si tu ne me vois pas, tu me sentiras ; mes bras t’embrasseront. Combien de fois ne ressens-tu pas mon mouvement et mon souffle rafraîchir ton cœur ?
« Et quand, alors que tu ne me vois pas, tu veux savoir qui te tient de si près et souffle sur toi, je te souris, je te donne le baiser de ma Volonté et je me cache en toi pour te surprendre de nouveau et te faire avancer d’un autre pas dans ma Volonté. Ainsi, ne me chagrine pas en t’affligeant, mais laisse-moi agir. Puisse l’envol de ma Volonté ne jamais cesser en toi ; autrement, tu obstrueras ma vie en toi. Si je ne rencontre aucun obstacle, je fais croître ma vie en toi et je la développe comme je veux. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Jésus dit:
« Faire la volonté de Dieu a une bien grande puissance! Dieu ne peut alors rien refuser. On ne peut pas dire, étant donné la majesté du Seigneur, qu’il se fait serviteur de l’homme obéissant, mais le Très haut, devant son serviteur obéissant, donne l’impression de vouloir le dépasser en empressement et, en tout ce qui est bien, il l’exauce avec une vive sollicitude.
Ce n’est pas le nombre de prières qui obtient d’être exaucé. C’est de faire la volonté de Dieu. Prier tout en résistant à cette volonté signifie rendre les prières nulles. Comment pouvez-vous exiger, en toute justice, que Dieu se plie à votre volonté qui désire telle chose, lorsque vous ne vous pliez pas au désir de la sienne qui vous demande telle autre chose?
Voyez comme l’obéissance à la volonté de Dieu est puissante sur son coeur: je ne vous ai sauvés par aucun acte personnel. Je l’aurais pu, puisque j’étais Dieu comme le Père, et tout est possible à Dieu. J’aurais donc pu effacer d’un seul mot la faute du monde tout comme je supprimais les maladies, le péché et la mort de chaque personne en particulier. Mais pour enseigner à l’homme à redevenir fils de Dieu, moi, en tant que Dieu devenu Homme, j’ai voulu sauver par l’obéissance à la volonté de Dieu. Observez quelle fut mon obéissance! Après que je l’eus consumée totalement, totalement, alors le ciel s’ouvrit sur l’homme déchu et le Pardon apparut. Cahier 44, Le 28 juillet