En ce temps-là, les Juifs se querellaient entre eux : « Comment celui-là peut-il nous donner sa chair à manger ? » Jésus leur dit alors : « Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n’avez pas la vie en vous. Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi, je demeure en lui. De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même celui qui me mange, lui aussi vivra par moi. Tel est le pain qui est descendu du ciel : il n’est pas comme celui que les pères ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement. » Voilà ce que Jésus a dit, alors qu’il enseignait à la synagogue de Capharnaüm.
Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi, je demeure en lui. Jn 6,56
C’est vrai que la sainte Eucharistie est aussi au centre.
Le livre du Ciel tome 11, 25 septembre 1913
« Ma fille, Je me tiens au centre de votre âme pour que la sainteté soit facile à réaliser et pour qu’elle soit accessible à tous, dans toutes les conditions, dans toutes les circonstances et n’importe où. C’est vrai que la sainte Eucharistie est aussi au centre. Mais qui l’a instituée ? Qui a contraint mon Humanité à s’enfermer dans une petite hostie ? N’est-ce pas ma Volonté ? Ma Volonté a la suprématie sur tout. Si tout se trouvait dans l’Eucharistie, les prêtres qui me font venir dans leurs mains à partir du Ciel et qui, plus que quiconque, sont en contact avec ma Chair sacramentelle ne devraient ils pas être les plus saints et les meilleurs ? Cependant, plusieurs sont les pires. Pauvre de Moi, comment me traitent ils dans la sainte Eucharistie ! Et les nombreuses âmes qui me reçoivent, même tous les jours, ne devraient elles pas être toutes des saintes, si l’Eucharistie était suffisante. En réalité, et cela est à faire
pleurer, beaucoup de ces âmes restent toujours au même point : vaines, irascibles, pointilleuses, etc. Pauvre Eucharistie, comme elle est déshonorée ! Par contre, on peut voir des mères qui vivent dans ma Volonté, sans pouvoir me recevoir chaque jour à cause de leur condition, non pas qu’elles ne le désirent pas, elles sont patientes et charitables, et dégagent la fragrance de mes vertus eucharistiques. Ah ! C’est ma Volonté en elles qui compense pour mon très saint Sacrement ! En fait, les sacrements produisent des fruits selon que l’âme est ajustée à ma Volonté. Et si l’âme n’est pas ajustée à ma Volonté, elle peut recevoir la communion et rester l’estomac vide, aller à
confesse et rester sale. Une âme peut venir devant ma Présence sacramentelle, mais si nos volontés ne se rencontrent pas, Je serai comme mort pour elle. Ma Volonté seule produit tous les biens. Elle donne Vie aux Sacrements eux-mêmes. Ceux qui ne comprennent pas cela montrent qu’ils sont des bébés en religion. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
En vérité, en vérité je vous dis que celui qui croit en moi a la vie éternelle. En vérité, en vérité je vous dis que je suis le Pain de la vie éternelle.
Dans le désert, vos pères ont mangé la manne et ils sont morts, car la manne était une nourriture sainte mais temporelle, et elle
donnait la vie pour autant qu’il était nécessaire d’arriver à la Terre, promise par Dieu à son peuple.
436> Mais la Manne que je suis n’aura pas de limites de temps ni de puissance. Non seulement elle est céleste, mais elle est divine, et elle produit ce qui est divin : l’incorruptibilité, l’immortalité de ce que Dieu a créé à son image et à sa ressemblance. Elle ne durera pas quarante jours, quarante mois, quarante ans, quarante siècles. Mais elle durera aussi longtemps que le temps, et elle sera donnée à tous ceux qui ont pour elle une faim sainte et agréable au Seigneur, qui se réjouira de se donner sans mesure aux hommes pour lesquels il s’est incarné afin qu’ils aient la Vie qui ne meurt pas.
Moi, je peux me donner, je peux me transsubstantier par amour pour les hommes, de sorte que le pain devienne Chair et que la Chair devienne pain, pour la faim spirituelle des hommes qui, sans cette nourriture, mourraient de faim et de maladies spirituelles. Mais si quelqu’un mange de ce Pain avec justice, il vivra éternellement. Le Pain que je donnerai, ce sera ma Chair immolée pour la vie du monde; ce sera mon amour répandu dans les maisons de Dieu pour que viennent à la table du Seigneur ceux qui sont aimants ou malheureux et qu’ils trouvent un réconfort pour leur besoin de se fondre en Dieu et un soulagement pour leurs peines. Tome 5, chapitre 354.