Samedi 22 avril 2023 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Jean 6, 16-21
Le soir venu, les disciples de Jésus descendirent jusqu’à la mer. Ils s’embarquèrent pour gagner Capharnaüm, sur l’autre rive. C’était déjà les ténèbres, et Jésus n’avait pas encore rejoint les disciples. Un grand vent soufflait, et la mer était agitée. Les disciples avaient ramé sur une distance de vingt-cinq ou trente stades (c’est-à-dire environ cinq mille mètres), lorsqu’ils virent Jésus qui marchait sur la mer et se rapprochait de la barque. Alors, ils furent saisis de peur. Mais il leur dit : « C’est moi. N’ayez plus peur. » Les disciples voulaient le prendre dans la barque ; aussitôt, la barque toucha terre là où ils se rendaient. 

 

« C’est moi. N’ayez plus peur. » Jn 6,20
Ma fille, ne crains pas.

 

Le livre du Ciel Tome 17, 30 mai 1925
« Ma fille, ne crains pas. C’est moi, je ne te laisse pas. Comment pourrais-je te laisser ? La vie dans ma Volonté rend l’âme inséparable de moi. Ma vie est pour elle plus que l’âme pour le corps. Comme, sans son âme, le corps devient poussière parce qu’il n’a pas la vie qui le soutient, ainsi, sans ma vie en toi, tu serais vide de tous les actes de ma Volonté effectués en toi et tu n’entendrais plus ma voix dans les profondeurs de ton âme te murmurer la manière d’accomplir ta mission dans ma Volonté. S’il y a ma voix en toi, il s’y trouve aussi ma vie qui émet cette voix. Comme il t’est facile de penser que je peux te laisser ! Je ne peux faire cela. Tu devrais d’abord quitter ma Volonté et ce serait seulement après que tu pourrais croire que je t’ai quittée. Cependant, quitter ma Volonté serait pour toi difficile, sinon impossible. Tu te trouves presque dans la condition des bienheureux dans le Ciel. Ils n’ont pas perdu leur volonté libre, parce que c’est un don que j’ai accordé à l’homme et, ce que j’ai donné une fois, je ne le reprends jamais. L’esclavage n’a jamais trouvé sa place dans le Ciel. Je suis le Dieu de fils et de filles, non d’esclaves. Je suis le Roi qui laisse tout le monde régner, il n’y a aucune division entre moi et eux. En eux, la connaissance de mes biens, de ma Volonté et de mon bonheur est si grande qu’ils en sont remplis à ras bord, au point de débordement, si bien que leur volonté ne trouve pas de place pour agir. Bien qu’ils soient libres, la connaissance d’une Volonté infinie et les biens infinis dans lesquels ils sont plongés les conduisent avec une force irrésistible à utiliser leur volonté comme s’ils ne l’avaient pas, cela en parfait accord avec leur volonté et en considérant cela comme leur plus grand privilège et leur plus grand bonheur. « Il en va ainsi pour toi, ma fille. Te faire connaître ma Volonté est la plus grande grâce que je t’aie donnée. Bien que tu sois libre de réaliser ta volonté ou de ne pas le faire, devant la mienne, ta volonté se sent incapable d’opérer, elle se sent anéantie.
Connaissant le grand bien qu’est ma Volonté, tu as la tienne en horreur et, sans que personne ne t’y force, tu aimes faire ma Volonté à cause du grand bien que tu en retires.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta
Jésus sort de sa méditation. Il se lève. Il regarde le lac. Il y cherche, à la lumière des étoiles qui restent et de l’aube malade, et il voit la barque de Pierre qui avance péniblement vers la rive opposée, mais n’y arrive pas. Jésus s’enveloppe étroitement dans son manteau dont il relève le bord, qui traîne et qui le gênerait dans la descente, sur sa tête, comme si c’était un capuchon, et il descend rapidement, non par la route qu’il avait suivie mais par un sentier rapide qui rejoint directement le lac. Il va si vite qu’il semble voler.

 Il parvient à la rive fouettée par les vagues qui font sur la grève une bordure bruyante et écumeuse. Il poursuit rapidement son chemin comme s’il ne marchait pas sur l’élément liquide tout agité, mais sur un plancher lisse et solide. Maintenant Lui devient lumière. Il semble que le peu de lumière qui arrive encore des rares étoiles qui s’éteignent et de l’aube orageuse se concentre sur Lui et elle forme une sorte de phosphorescence qui éclaire son corps élancé.

364> Il vole sur les flots, sur les crêtes écumeuses, dans les replis obscurs entre les vagues, les bras tendus en avant avec son manteau qui se gonfle autour des joues et qui flotte, comme il peut, serré comme il est autour du corps, avec un battement d’ailes.

 274.3 – Les apôtres le voient et poussent un cri d’effroi que le vent apporte à Jésus.

“Ne craignez pas. C’est Moi.”

La voix de Jésus, malgré le vent contraire, se répand sans difficulté sur le lac.  Tome 4, chapitre 274.