Vendredi 17 mars 2023 - Missionnaires de la Divine Volonté

De l’Évangile de Marc 12, 28b-34

En ce temps-là, un scribe s’avança vers Jésus pour lui demander : « Quel est le premier de tous les commandements ? » Jésus lui fit cette réponse : « Voici le premier : Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. Et voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. » Le scribe reprit : « Fort bien, Maître, tu as dit vrai : Dieu est l’Unique et il n’y en a pas d’autre que lui. L’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut mieux que toute offrande d’holocaustes et de sacrifices. » Jésus, voyant qu’il avait fait une remarque judicieuse, lui dit : « Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. » Et personne n’osait plus l’interroger.

Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. Mc 12,29
Dis-moi que tu m’aimes.

 

Le livre du Ciel Tome 31,16 décembre 1932
Ma fille, les cieux et la terre sont remplis et inondés de mon amour. Il n’est pas de lieu où mon amour ne ressente le besoin de déborder pour courir à la recherche de cœurs et dire ses petits mots : « Ma fille, je t’aime, je t’aime. Et toi, dis-moi que tu m’aimes. » Et mon amour est toutes oreilles pour entendre la créature prononcer son je t’aime. Si elle l’affirme, mon amour se sent rassuré dans la créature et il prend son doux repos. Sinon, il court, parcourt le ciel et la terre et ne s’arrête pas avant d’avoir trouvé quelqu’un qui lui dise, je t’aime. Chaque je t’aime de la créature est un exutoire à mon amour et cet amour, en entrant dans le mien, est incorporé dans mon propre amour
qui a la vertu d’être diffusé en restant entier. Et formant les fissures, l’amour de la créature ouvre sa voie pour décharger mon amour. Cet amour est pur lorsque ma Volonté l’anime. Vois-tu alors ce qu’est la longue psalmodie de tes je t’aime ? Ce sont autant d’exutoires que tu donnes à ton Jésus, et ils m’appellent à venir me reposer dans ton âme. Par conséquent, je veux que tu me dises toujours ton je t’aime. Je veux le voir dans tout ce que j’ai fait pour toi. J’aime toujours l’entendre. Et lorsque tu ne le dis pas, en soupirant, je dis : « Ah ! même la petite fille de mon Vouloir ne me donne pas un continuel exutoire me permettant de me décharger dans son petit amour. » Et je reste là dans ma peine et j’attends ton cher petit refrain : « Je t’aime, je t’aime. » Aime-moi, ma fille, Aime-moi. Aie pitié de mon cœur blessé qui agonise. Je ne tiens plus, je délire, et comme un amant, j’implore ton amour. Et dans ma hâte, je t’embrasse, je te serre contre mon cœur pour te faire sentir combien mon amour est ardent et pour qu’au contact de mes flammes tu sois prise de pitié pour moi et que tu m’aimes. Oh ! rends-moi heureux
et aime-moi. Lorsque je ne suis pas aimé, je me sens malheureux dans mon amour et j’en arrive à délirer. Et lorsqu’un cœur compatissant est pris de pitié pour moi et qu’il m’aime, je sens mon infortune se changer en bonheur. Alors, chacun de tes je t’aime devient un autre petit morceau de bois que tu jettes dans l’océan immense de mon amour et qui, se transformant en une petite flamme, augmente d’un degré ton amour pour ton Jésus qui souffre.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
 “Maître, quel est le plus grand des commandements de la loi ?”
Jésus, qui l’avait derrière Lui, se retourne et le regarde. Un doux sourire lumineux éclaire son visage et puis il lève la tête, car il a la tête penchée à cause du scribe qui est de petite taille et qui de plus reste penché pour Lui rendre honneur. Jésus tourne son regard sur la foule, il fixe le groupe des pharisiens et docteurs et il aperçoit le visage pâle de Joël à demi caché derrière un pharisien gros et richement vêtu. Son sourire s’accentue. C’est comme une lumière qui va caresser le scribe honnête.

 

    423> Puis il rabaisse la tête pour regarder son interlocuteur et lui répond :
“Le premier de tous les commandements est : “Écoute, ô Israël : le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur.
Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toutes tes forces”
[1] C’est le premier et suprême commandement. Le second ensuite est semblable à celui-ci : “Tu aimeras ton prochain comme toi-même”. Il n’y a pas de commandements plus grands que ceux-ci. Ils renferment toute la Loi et les prophètes.”
“Maître, tu as répondu avec sagesse et avec vérité. Il en est ainsi. Dieu est unique et il n’y en a pas d’autre en dehors de Lui. L’aimer de tout son propre cœur, de toute sa propre intelligence, de toute son âme et de toutes ses forces, et aimer le prochain comme soi-même a beaucoup plus de valeur que tous les holocaustes et tous les sacrifices. J’en suis tout à fait persuadé quand je médite les paroles de David : “À Toi ne plaisent pas les holocaustes; le sacrifice à Dieu, c’est un esprit contrit”
“Tu n’es pas loin du Royaume de Dieu car tu as compris quel est l’holocauste qui est agréable à Dieu.”
“Mais quel est l’holocauste le plus parfait ?” demande vite et à voix basse le scribe, comme s’il disait un secret.
Jésus rayonne d’amour en laissant tomber cette perle dans le cœur de celui qui s’ouvre à sa doctrine, à la doctrine du Royaume de Dieu, et il lui dit, en se penchant sur lui :
“L’holocauste parfait c’est d’aimer comme nous-mêmes ceux qui nous persécutent et ne pas avoir de rancœur. Celui qui fait cela, possédera la paix. Il est dit [3] : les doux posséderont la Terre et ils jouiront de l’abondance de la paix. En vérité je te dis que celui qui sait aimer ses ennemis atteint la perfection et possède Dieu.”
Tome 9, chapitre 596.