Mercredi 15 mars 2023 - Missionnaires de la Divine Volonté

De l’Évangile de Matthieu 5, 17-19

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. Amen, je vous le dis : Avant que le ciel et la terre disparaissent, pas un seul iota, pas un seul trait ne disparaîtra de la Loi jusqu’à ce que tout se réalise. Donc, celui qui rejettera un seul de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire ainsi, sera déclaré le plus petit dans le royaume des Cieux. Mais celui qui les observera et les enseignera, celui-là sera déclaré grand dans le royaume des Cieux. »

Avant que le ciel et la terre disparaissent, pas un seul iota, pas un seul trait ne disparaîtra de la Loi jusqu’à ce que tout se réalise.Mt 5,18
Notre paternelle Bonté, voyant que l’homme tombait de plus en plus, et afin de lui apporter aide et secours, ma Volonté lui a donné la loi comme norme de vie.

 

Le livre du Ciel Tome 30, 30 mai 1932
lorsque l’homme rejeta notre Volonté, il se trouva alors sans vie divine et donc sans vertu nourrissante, sans l’acte continuel de réception d’une vie nouvelle et croissante et s’il n’est pas mort entièrement, c’est par les effets que ma Divine Volonté lui donna selon ses dispositions, les circonstances et les temps. Et notre paternelle Bonté voyant que
l’homme tombait de plus en plus, et afin de lui apporter aide et secours, ma Volonté lui a donné la loi comme norme de vie, car dans la Création, elle ne lui a donné ni loi ni aucune autre chose si ce n’est ma Divine Volonté qui, en lui donnant la vie, lui donnait continuellement notre loi divine en nature de telle sorte qu’il devait la ressentir en lui-même comme sa vie propre, sans qu’il soit besoin de la lui rappeler et de lui commander. Plus encore du fait que là où règne ma Volonté, il n’est nul besoin de lois ni de commandements ; les lois sont pour les serviteurs, pour les rebelles, pas pour les enfants. Entre nous et ceux qui vivent dans notre Vouloir, tout est résolu dans l’amour. Mais avec toute la loi, l’homme ne s’est pas rétabli, et comme l’homme avait été l’idéal de notre Création et que c’est pour lui seul que tout avait été créé, je voulais venir sur la terre par les hommes et pour leur donner un meilleur soutien, des remèdes plus complets, des moyens plus sûrs et des secours plus puissants, j’ai institué les Saints Sacrements, et ceux-ci agissent dans le temps et les circonstances, selon les dispositions des
créatures, comme des effets et des œuvres de ma Divine Volonté. Mais si avec tout ce grand bien, l’âme ne laisse pas entrer en elle ma Divine Volonté comme vie, elle gardera toujours ses misères, une moitié de vie, et elle sentira ses passions vivantes. La sainteté, le salut lui-même seront toujours précaires, parce que seule ma Volonté qui se
donne comme vie continuelle, forme le doux enchantement des passions, des misères, et y forme les actes opposés de sainteté, de force d’âme, de lumière et d’amour dans les maux des créatures, de sorte que le vouloir humain sentant le doux enchantement, la créature sent couler dans ses maux la beauté, le bien et la sainteté de l’acte de vie continuelle que donne ma Volonté sous son doux et suave empire, et la créature la laisse faire ce qu’elle veut.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Je ne change pas un iota de la Loi. Et qui l’a donnée au milieu des foudres du Sinaï ? Le Très-Haut. Qui est le Très-Haut ? Le Dieu Un et Trin. D’où l’a-t-Il tirée ? De sa Pensée. Comment l’a-t-Il donnée ? Par sa Parole. Pourquoi l’a-t-Il donnée ? À cause de son Amour. Vous voyez donc que la Trinité était présente. Et le Verbe, obéissant comme toujours à la Pensée et à l’Amour, a parlé au nom de la Pensée et au nom de l’Amour.

Pourrais-je me démentir Moi-même ? Non, je ne le pourrais pas. Mais je puis, parce que je puis tout, compléter la Loi, la faire divinement complète, non pas telle que l’on faite les hommes qui au cours des siècles l’ont faite, non pas complète mais seulement indéchiffrable, inexécutable, en y superposant lois et règlements, règlements et lois, tirés de leur pensée en accord avec leurs intérêts de manière à lapider et étouffer, à enterrer et rendre stérile la Loi très sainte donnée par Dieu. Est-ce qu’une plante peut survivre si on la submerge continuellement sous des avalanches, des décombres, des inondations ? Non. La plante meurt. La Loi est morte dans beaucoup de cœurs, étouffée sous l’avalanche de trop de superstructures. Je suis venu les enlever toutes et, la Loi une fois sortie du tombeau, une fois ressuscitée, voici que j’en fais non plus une loi mais une reine.       Tome 3, chapitre 171.