De l’Évangile de Matthieu 5, 20-26
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Je vous le dis : Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux. Vous avez appris qu’il a été dit aux anciens : Tu ne commettras pas de meurtre, et si quelqu’un commet un meurtre, il devra passer en jugement. Eh bien ! moi, je vous dis : Tout homme qui se met en colère contre son frère devra passer en jugement. Si quelqu’un insulte son frère, il devra passer devant le tribunal. Si quelqu’un le traite de fou, il sera passible de la géhenne de feu. Donc, lorsque tu vas présenter ton offrande à l’autel, si, là, tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi, laisse ton offrande, là, devant l’autel, va d’abord te réconcilier avec ton frère, et ensuite viens présenter ton offrande. Mets-toi vite d’accord avec ton adversaire pendant que tu es en chemin avec lui, pour éviter que ton adversaire ne te livre au juge, le juge au garde, et qu’on ne te jette en prison. Amen, je te le dis : tu n’en sortiras pas avant d’avoir payé jusqu’au dernier sou. »
Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux. Mt 5,20
Les Juifs étaient si remplis d’orgueil et si habiles à feindre la sainteté et à se donner l’allure d’hommes intègres et consciencieux…
Le livre du Ciel Tome 15, 5 juillet 1923
« Ma fille, tout dans ma Vie fut un profond mystère et un enseignement sublime sur lequel l’homme doit réfléchir afin de m’imiter. Les Juifs étaient si remplis d’orgueil et si habiles à feindre la sainteté et à se donner l’allure
d’hommes intègres et consciencieux qu’ils croyaient que le simple fait de me faire comparaître devant Pilate, en mentionnant qu’ils me trouvaient passible de mort, celui-ci les écouterait et, sans plus, me condamnerait. Ils comptaient en particulier sur le fait que Pilate était un non Juif ne connaissant pas Dieu. Mais Dieu en avait décidé autrement afin de mettre en garde les autorités et de leur apprendre que, malgré l’intégrité et la sainteté apparentes des accusateurs d’un présumé criminel, ils ne doivent pas croire trop facilement ces accusateurs mais
ils doivent savoir les questionner beaucoup afin d’être en mesure de juger si, derrière l’apparence de bonnes intentions, il y a la vérité ou plutôt la jalousie, la rancœur et la convoitise de quelque avantage ou honneur. Un examen minutieux révèle les personnes, peut les confondre et peut montrer qu’elles ne sont pas dignes de confiance. Se voyant mises en doute, elles peuvent alors abandonner l’idée de tirer des avantages à accuser les autres. De quel mal les supérieurs ne peuvent ils pas se rendre coupables lorsqu’ils accordent du crédit à la bonté feinte plutôt qu’à la vertu éprouvée !
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Si grand est le commandement d’amour pour le prochain, le perfectionnement du commandement d’amour pour le prochain, que je ne vous dis plus comme il était écrit : “ Ne tuez pas ” car celui qui tue sera condamné par les hommes. Mais je vous dis : “ Ne vous fâchez pas ”, car vous êtes soumis à un jugement plus élevé et qui tient compte même des actions immatérielles. Celui qui aura insulté son frère sera condamné par le Sanhédrin. Mais celui qui l’aura traité de fou et lui aura donc fait du tort sera condamné par Dieu.
Il est inutile de faire des offrandes à l’autel si, auparavant, du fond du cœur, on n’a pas sacrifié ses propres rancœurs pour l’amour de Dieu et si l’on n’a pas accompli le rite très saint de savoir pardonner. Par conséquent, quand tu es sur le point de faire une offrande à Dieu, si tu te souviens d’avoir mal agi envers ton frère ou d’éprouver de la rancœur pour une de ses fautes, laisse ton offrande devant l’autel, immole d’abord ton amour-propre en te réconciliant avec lui et reviens ensuite à l’autel : alors seulement, ton sacrifice sera saint.
Un bon accord est toujours la meilleure des affaires. Le jugement de l’homme est précaire, et celui qui le brave obstinément pourrait bien perdre sa cause et devoir payer à son adversaire jusqu’à son dernier sou ou languir en prison.
En toutes choses, élevez votre regard vers Dieu. Demandez-vous : “ Ai-je le droit de faire aux autres ce que Dieu ne me fait pas, à moi ? ” Car Dieu n’est pas inexorable et obstiné comme vous. Malheur à vous s’il l’était ! Personne ne serait sauvé. Que cette réflexion vous amène à des sentiments doux, humbles, pleins de pitié. Alors vous obtiendrez de Dieu votre récompense, ici-bas et après. Tome 3 – ch 171.5