Ma fille, qu’y a-t-il ? Tu veux perdre du temps ? Tu veux sortir de ton néant ? Mets-toi à ta place, dans ton néant, afin que le Tout puisse garder sa place en toi. Sache cependant que tu dois mourir tout entière dans ma Volonté : la souffrance, les vertus, tout. Mon Vouloir doit être le tombeau de l’âme ; et de même que dans le tombeau la nature se consume jusqu’à disparaître complètement, et de cette consumation même elle ressuscitera à une vie plus belle et nouvelle, ainsi l’âme, ensevelie dans ma Volonté comme à l’intérieur d’un tombeau, mourra à la souffrance, à ses vertus, à ses biens spirituels et ressuscitera en tout à la Vie Divine. LIVRE DU CIEL, Vol 11-25, 4 juillet 1912.