Conversion de Saint Paul
De l’Évangile de Marc 16, 15-18
En ce temps-là, Jésus ressuscité dit aux onze Apôtres : « Allez dans le monde entier. Proclamez l’Évangile à toute la création. Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; celui qui refusera de croire sera condamné. Voici les signes qui accompagneront ceux qui deviendront croyants : en mon nom, ils expulseront les démons ; ils parleront en langues nouvelles ; ils prendront des serpents dans leurs mains et, s’ils boivent un poison mortel, il ne leur fera pas de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades s’en trouveront bien. »
Ils imposeront les mains aux malades, et les malades s’en trouveront bien. Mc 16,18
je devais me montrer comme l’un d’eux, devenir leur frère et leur donner les médications et les remèdes dont ils avaient besoin.
Le livre du Ciel Tome 25, 31 mars 1929
Si Adam n’avait pas péché, le Verbe éternel, qui est la Volonté même du Père céleste, allait venir sur terre glorieux, triomphant et dominant, accompagné visiblement par son armée angélique que tous devaient voir ; et avec la splendeur de sa gloire, il devait charmer et nous attirer tous à lui par sa beauté ; couronné roi et avec le sceptre du commandement, pour être roi et chef de la famille humaine, afin de donner aux créatures le grand honneur de
pouvoir dire : « Nous avons un Roi qui est Homme et Dieu. » Plus encore, puisque votre Jésus ne devait pas venir du Ciel pour trouver l’homme infirme, car ne s’étant pas retiré de ma Divine Volonté, aucune maladie, que ce soit du corps ou de l’âme, ne devait exister ; en fait, c’est la volonté humaine qui submerge presque la pauvre créature de souffrances. Le divin Fiat était inaccessible à toute souffrance, et ainsi devait-il en être de l’homme. Par conséquent, il devait venir pour trouver l’homme heureux, saint, avec la plénitude des biens avec lesquels il avait été créé. Mais parce qu’il a voulu faire sa volonté, il a changé notre destinée, et comme il était décrété que je devais descendre sur terre et lorsque la Divinité décrète, personne ne peut la mouvoir ; je n’ai fait que changer la manière et l’apparence, mais je suis bien descendu, quoique sous les dehors les plus humbles : pauvre, sans apparence de gloire, souffrant et pleurant, chargé de toutes les misères et souffrances de l’homme. La volonté humaine m’a fait venir pour trouver l’homme malheureux, aveugle, sourd et muet, chargé de toutes les misères ; et moi, afin de les guérir, je devais les prendre sur moi, et pour ne pas les effrayer, je devais me montrer comme l’un d’eux,
devenir leur frère et leur donner les médications et les remèdes dont ils avaient besoin. La volonté humaine a ainsi le pouvoir de rendre l’homme heureux ou malheureux, saint ou un pécheur, en bonne santé ou malade. Si l’âme décide toujours de toujours faire ma Divine Volonté et de vivre en elle, elle changera sa destinée, et ma Divine
Volonté se jettera sur la créature ; elle en fera sa proie et lui donnera le baiser de Création, elle changera son apparence et sa manière. En la serrant sur son sein, elle lui dira : « Mettons tout de côté, les premiers temps de la Création sont revenus pour toi et pour moi ; tu vivras dans notre maison, comme notre fille, dans l’abondance des biens de ton Créateur. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Jésus est parmi eux. Je n’ai pas vu quand ni d’où il est apparu. On dirait que c’est du côté du mont qui est inaccessible. Il resplendit d’amour dans la grande lumière de midi et il déclare :
« Celui qui demeure en moi ne subira aucun méfait de la part du Malin. En vérité, je vous dis que ceux qui seront unis à moi pour servir le Très-Haut, dont le désir est le salut de tous les hommes, pourront chasser les démons, rendre inoffensifs reptiles et venins, passer au milieu des fauves et des flammes sans subir de dommage, tant que Dieu voudra qu’ils restent sur la terre pour le servir.
– A quel moment es-tu arrivé, Seigneur ? demandent-ils en s’inclinant, mais en restant à genoux.
– C’est votre serment qui m’a appelé. Et maintenant que les pieds de mes apôtres ont foulé cette terre, descendez rapidement en ville, au Cénacle. Ce soir, les femmes de Galilée vont partir avec ma Mère. Jean et toi, vous les accompagnerez. Nous nous retrouverons tous unis en Galilée sur le mont Thabor, dit-il à Simon le Zélote et à Jean.
– Quand, Seigneur ?
– Jean sera prévenu et il vous le transmettra.
– Tu nous quittes, Seigneur ? Tu ne nous bénis pas ? Nous avons tant besoin de ta bénédiction.
– Je vous la donnerai ici et au Cénacle. Prosternez-vous ! »
Il les bénit, puis l’éclat du soleil l’enveloppe comme à la Transfiguration, à cette différence près que, ici, il le cache. Jésus n’est plus là. Tome 10 – ch 631.8