Mardi 24 janvier 2023 - Missionnaires de la Divine Volonté

De l’Évangile de Marc 3, 31-35

En ce temps-là, comme Jésus était dans une maison, arrivent sa mère et ses frères. Restant au-dehors, ils le font appeler. Une foule était assise autour de lui ; et on lui dit : « Voici que ta mère et tes frères sont là dehors : ils te cherchent. » Mais il leur répond : « Qui est ma mère ? qui sont mes frères ? » Et parcourant du regard ceux qui étaient assis en cercle autour de lui, il dit : « Voici ma mère et mes frères. Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. »

« Qui est ma mère ? qui sont mes frères ? » Mc 3, 33
Elle veut former autant de mères à son Jésus afin de le mettre en sécurité et que plus personne ne puisse l’offenser.

 

Le livre du Ciel Tome 34, 28 décembre 1936
La grande Reine a commencé sa vie dans l’héritage de cette Divine Volonté avec une telle abondance qu’elle se sentait submergée par les biens de son Créateur, et par son Fiat elle hérita la fécondité et la maternité divine et humaine, elle hérita le Verbe du Père céleste, elle hérita de toutes les générations humaines, et celles-ci héritèrent de tous les biens de cette céleste Mère. Elle possède le droit comme Mère de générer dans son Cœur maternel ses enfants, mais pour notre amour et le sien, ce n’était pas assez. Elle voulait générer en chaque créature, et comme elle était héritière du Verbe divin, elle avait le pouvoir de le générer en chacun de ses enfants. S’ils peuvent hériter des maux, des passions, des faiblesses, pourquoi ne peuvent-ils pas hériter des biens ? C’est pourquoi l’Héritière céleste veut faire connaître l’héritage qu’elle veut donner à ses enfants. Elle veut donner sa Maternité aux créatures afin qu’en la générant, elles soient comme des Mères et qu’elles l’aiment comme elle l’a aimée. Elle veut former autant de mères à son Jésus afin de le mettre en sécurité et que plus personne ne puisse l’offenser. Parce que l’amour de cette Mère est bien différent des autres amours. C’est un amour qui brûle toujours, c’est un amour qui donne vie à son cher Fils. Elle veut doter les créatures de son amour maternel et les rendre héritières de son propre
Fils. Oh ! Comme elle se sentira honorée de voir que les créatures aiment son Jésus avec son amour de Mère. Tu dois savoir que son amour pour moi et pour les créatures est si grand qu’elle se sent inondée et incapable de le contenir plus longtemps, elle m’a prié de manifester ce que je t’ai dit, son grand héritage pour lequel elle attend ses héritières et ce qu’elle peut faire pour elles en me disant : « Mon fils, n’attend pas plus longtemps, agis, manifeste mon grand héritage et ce que je peux faire pour les créatures. Je me sens plus honorée, plus glorifiée, lorsque c’est toi qui dis ce que ta Maman peut faire que lorsque je le dis moi-même. »

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Grandeur de Marie dans son obéissance et sa pureté
Marie dit :
[…] “Il y a deux autres phrases dans les évangiles qui se réfèrent à moi et que vous interprétez plus ou moins bien. Je te les explique.
Matthieu dit : ‘Pendant que Jésus parlait, sa Mère et ses frères restaient dehors. Essayant de lui parler, quelqu’un dit : «Ta Mère et tes frères te cherchent». Mais il répondit: «Qui est ma Mère et qui sont mes frères ? Voici ma Mère et mes frères : quiconque fait la volonté de mon Père»’.
Répudiation de sa Mère ? Non. Louange à sa Mère qui fut parfaite dans l’accomplissement de la volonté du Père. Mon Jésus savait bien quelle volonté j’exécutais ! Une volonté que j’avais faite mienne et devant laquelle je ne reculais pas, même si chaque minute qui sonnait me répétait, comme un coup sur le clou qui s’enfonce dans le cœur : ‘Cela se termine par le Calvaire’. Il savait bien que j’avais mérité d’être la Mère de Dieu pour avoir fait cette volonté et, si je ne l’avais pas faite, il ne m’aurait pas eue pour Mère.
Par conséquent, parmi tous ceux qui l’écoutaient, rattachée à lui par un lien supérieur à celui du sang, un lien surnaturel, j’étais ‘sa Mère’, première en date et en connaissance entre tous les disciples – car le Verbe de Dieu m’avait instruite dès le moment où je le portais dans mon sein – ‘sa Mère’ dans le sens qu’il donnait à ses divines paroles ; et, avec la reconnaissance humaine de ceux qui écoutaient, il me signifiait sa reconnaissance en tant que Dieu comme vraie Mère, car je donnais vie à la volonté de son Père et du mien.
Luc raconte que, pendant que Jésus parlait, une femme dit : ‘Bienheureux le sein qui t’a porté et les mamelles que tu as sucées’. Ce à quoi mon Fils répondit : ‘Bienheureux plutôt ceux qui entendent la parole de Dieu et qui l’observent’.
Être Mère de Jésus fut une grâce dont je n’avais pas le droit de me glorifier. Parmi les millions et millions d’âmes créées par le Père, par un insondable décret, il choisit la mienne pour qu’elle soit sans ta­che. L’Éternel ne veut pas que je m’humilie au Ciel, car il m’a faite Reine dans l’heureux instant où, ayant quitté la Terre, j’ai été enveloppée de l’étreinte de mon Fils, ce dont j’avais la nostalgie aiguë au temps où j’étais séparée de lui et un désir qui me consumait comme une lampe qui brûle. Mais s’il le permettait, je resterais éternellement prostrée devant sa Splendeur pour humilier tout mon être devant lui, en souvenir de son décret de bienveillance qui m’a donné une âme baptisée avant toutes les âmes, non avec l’eau et le sel, mais avec le feu de son Amour.
Le fait que je l’avais allaité ne pouvait pas plus faire monter en moi des flambées d’orgueil. Il aurait bien pu venir sur Terre et être Évangélisateur et Rédempteur sans abaisser sa Divinité incarnée aux besoins naturels d’un nouveau-né. Tout comme il monta au Ciel après sa mission, il pouvait descendre du Ciel pour la commencer déjà doté d’un corps adulte et parfait, nécessaire à votre lourdeur d’ê­tres charnels. Mon Seigneur et Fils peut tout, et je n’ai été qu’un instrument pour vous rendre plus compréhensible et plus persuasive la réelle Incarnation de Dieu, Esprit très pur, dans la forme de Jésus Christ, fils de Marie de Nazareth.
Mais d’avoir observé la parole de Dieu et affiné les sens de l’âme avec une totale pureté dès l’enfance, c’était ça la grandeur; et d’avoir écouté la Parole qui était mon Fils pour en faire mon pain et me fondre toujours plus à mon Seigneur, c’était la béatitude.
‘Oh ! Sainte Parole. Don fait aux bien-aimés de Dieu, robe de feu qui ceins de splendeurs, Vie qui deviens la Vie de ceux à qui tu te donnes, puisses-tu être aimée par eux de plus en plus comme moi je t’aimai dans l’ardeur et l’humilité.
Opère en mes enfants, ô Parole très sainte, puisque je les ai pris comme miens au pied de la Croix pour soulager mon tourment de Mère dont on a tué le Fils adoré, et conduis-les au Ciel par une voie de vérités resplendissantes et d’œuvres ardentes. Conduis-les-moi sur le cœur où tu as dormi tout-petit et où je t’ai posé mort, là où il y a encore des gouttes de ton Sang très saint et de mes pleurs, afin que le reste de leur humanité se dissipe à ce contact et qu’ils entrent avec toi, lumineux de ta Lumière, dans la Cité où tout est éternelle perfection et où tu règnes et régneras, mon Fils saint !’ Les Cahiers de 1943, 7 décembre