Mercredi 18 Janvier 2023 - Missionnaires de la Divine Volonté

De l’Évangile de Marc 3, 1-6

En ce temps- là, Jésus entra de nouveau dans une synagogue ; il y avait là un homme dont la main était atrophiée. On observait Jésus pour voir s’il le guérirait le jour du sabbat. C’était afin de pouvoir l’accuser. Il dit à l’homme qui avait la main atrophiée : « Lève-toi, viens au milieu. » Et s’adressant aux autres : « Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien ou de faire le mal ? de sauver une vie ou de tuer ? » Mais eux se taisaient. Alors, promenant sur eux un regard de colère, navré de l’endurcissement de leurs cœurs, il dit à l’homme : « Étends la main. » Il l’étendit, et sa main redevint normale. Une fois sortis, les pharisiens se réunirent en conseil avec les partisans d’Hérode contre Jésus, pour voir comment le faire périr.

« Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien ou de faire le mal ? de sauver une vie ou de tuer ? Mc 1,4
Quand je faisais des miracles, aucun prêtre ne m’a suivi.

 

Le livre du Ciel Tome 10, 25 décembre 1910
je choisi toujours des gens pauvres, ignorants et simples sur lesquels je déverse une abondance de grâces. Je
les choisis parce qu’ils sont toujours les plus disponibles. Ils sont ceux qui m’écoutent et qui croient en moi le plus facilement, sans faire autant de difficultés, sans faire autant de chicanes comme le font en contraste les gens bien instruits. » « Puis ce sont les Mages qui sont venus. Mais on n’a vu aucun prêtre ; bien qu’ils auraient dû être les premiers à venir me rendre hommage parce qu’ils connaissaient, plus que tous les autres, selon les Écritures qu’ils étudiaient, le temps et l’endroit de ma venue. Il était aussi plus facile pour eux de venir me visiter. Mais pas un seul, pas un ne s’est déplacé. Plutôt, alors qu’ils me montraient du doigt aux Mages, eux les prêtres n’ont pas bougé. Ils ne se sont pas donné la peine de faire un pas pour rechercher la trace de ma venue. » « Ce fut au
moment de ma naissance une douleur très amère pour moi. Ces prêtres étaient tellement attachés aux richesses, aux intérêts, à la famille et aux choses extérieures que leurs yeux étaient aveuglés comme par un éclat de lumière. Ces attaches ont endurci leurs cœurs et rendu leurs esprits lourds face aux connaissances des choses sacro saintes, des plus sûres vérités. Ils étaient tellement enfoncés dans les choses viles de ce monde qu’ils n’auraient jamais cru qu’un Dieu pouvait venir sur la terre dans une telle pauvreté et dans une si grande humiliation. » « Il en a été ainsi
non seulement au moment de ma naissance, mais tout au cours de ma vie. Quand je faisais des miracles, aucun prêtre ne m’a suivi. Plutôt, ils ont comploté ma mort et m’ont tué sur la Croix. Après avoir utilisé tout mon art pour les attirer à moi, je les ai mis de côté et j’ai choisi des gens pauvres, des gens ignorants qui ont été mes apôtres et j’ai formé, mon Église. Je les ai isolés de leur famille. Je les ai libérés de tout attachement aux richesses. Je les ai remplis des trésors de me grâce et Je les ai rendus, capables de gouverner mon Église et les âmes. » « Il faut que tu
saches que cette douleur existe encore pour moi, parce que les prêtres de ce temps-ci se sont unis aux prêtres de ce temps-là. Ils sont attachés aux familles, aux intérêts et aux choses extérieures et ils portent peu ou aucune attention aux choses intérieures.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
 Mais le pharisien Joachim découvre un homme dans la foule et lui indique par des signes et le regard de venir au premier rang. C’est un homme d’environ cinquante ans et il a un bras atrophié devenu, même pour la main, beaucoup plus petit que l’autre, car l’atrophie a détruit les muscles.

Jésus le voit et voit tout ce qu’on a combiné pour le Lui faire voir. Il a sur le visage une expression de dégoût et de compassion qui passe comme un éclair mais qui est très visible. Pourtant il ne dévie pas le coup. Au contraire, il fait face à la situation avec fermeté.

 “Viens ici, au milieu” commande-t-il à l’homme.

Et, quand il l’a devant Lui, il se tourne vers les pharisiens et leur dit :

“Pourquoi me tentez-vous ? N’ai-je pas à peine cessé de parler contre les pièges et la haine ? Et vous, ne venez-vous pas de dire : “Nous n’avons pas ce péché” ? Vous ne répondez pas ? Répondez au moins à ceci : est-il permis de faire du bien ou du mal le jour du sabbat ? Est-il permis de sauver ou d’enlever la vie ? Vous ne répondez pas ? Moi, je répondrai pour vous, et en présence de tout le peuple qui jugera mieux que vous, parce qu’il est simple et sans haine ni orgueil. Il n’est pas permis le sabbat de faire un travail. Mais, comme il est permis de prier, de même il est permis de faire du bien, car le bien est une prière plus grande encore que les hymnes et les psaumes que nous avons chantés. Alors que ni le sabbat, ni un autre jour, il n’est permis de faire le mal. Et vous, vous l’avez fait, en manœuvrant pour avoir ici cet homme qui n’est même pas de Capharnaüm et que vous avez fait venir depuis deux jours, sachant que j’étais à Bethsaïde et pensant que je serais venu dans ma ville. Et vous l’avez fait pour essayer de me mettre en accusation. Et vous commettez ainsi le péché de tuer votre âme au lieu de la sauver. Mais pour ce qui me concerne, je vous pardonne et je ne décevrai pas la foi de cet homme que vous avez fait venir en disant que je le guérirais alors que vous vouliez me tendre un piège. Lui n’est pas coupable, car il est venu sans autre intention que celle de guérir. Et que cela soit. Homme, étends ta main et va en paix.”       Tome 4, chapitre 263