De l’Évangile de Marc 2, 13-17
En ce temps-là, Jésus sortit de nouveau le long de la mer ; toute la foule venait à lui, et il les enseignait. En passant, il aperçut Lévi, fils d’Alphée, assis au bureau des impôts. Il lui dit : « Suis-moi. » L’homme se leva et le suivit. Comme Jésus était à table dans la maison de Lévi, beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec Jésus et ses disciples, car ils étaient nombreux à le suivre. Les scribes du groupe des pharisiens, voyant qu’il mangeait avec les pécheurs et les publicains, disaient à ses disciples : « Comment ! Il mange avec les publicains et les pécheurs ! » Jésus, qui avait entendu, leur déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. »
Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades.Mc 2,17
Ils grandissent ainsi faibles, malades et fiévreux…
Le livre du Ciel Tome 19, 20 Juin 1926
Lorsque mon Humanité mourante vit le fruit complet de ma Vie, Passion, et Mort, sauvé et en sûreté, Elle put reprendre et continuer le cours de la douloureuse Passion. Ce n’est donc que ma Volonté qui porte toute la
plénitude de mes biens et le fruit complet au sein de la Création, Rédemption et Sanctification. Partout où Elle règne, toutes nos œuvres sont pleines de vie, il n’y a pas de choses faites à moitié ou incomplètes, tandis que là où Elle ne règne pas, bien qu’il puisse y avoir quelque vertu, tout est misère et incomplet ; s’il y a des fruits, ils sont verts et ne mûrissent pas et, s’ils prennent les fruits de ma Rédemption, ils en prennent modérément et en petite quantité, et ils grandissent ainsi faibles, malades et fiévreux ; c’est pourquoi, le peu de bien qu’ils font, est laborieux, se sentant écrasés par le peu de bien accompli ; à l’inverse, ma Volonté vide la volonté humaine la remplissant de force divine et de vie dans le bien et, par conséquent qui, la fait régner en elle, fait le bien sans
difficulté, la vie qu’elle contient lui permettant d’opérer le bien avec une force irrésistible ; mon Humanité trouva la vie dans ma Passion, ma Mort et en qui devait régner ma Volonté, et, tant qu’Elle n’aura pas son Règne dans les âmes, la Création et la Rédemption seront toujours incomplètes. »
