Mardi 10 janvier 2023 - Missionnaires de la Divine Volonté

De l’Évangile de Marc 1, 21-28

Jésus et ses disciples entrèrent à Capharnaüm. Aussitôt, le jour du sabbat, il se rendit à la synagogue, et là, il enseignait. On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes. Or, il y avait dans leur synagogue un homme tourmenté par un esprit impur, qui se mit à crier : « Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu. » Jésus l’interpella vivement : « Tais-toi ! Sors de cet homme. » L’esprit impur le fit entrer en convulsions, puis, poussant un grand cri, sortit de lui. Ils furent tous frappés de stupeur et se demandaient entre eux : « Qu’est-ce que cela veut dire ? Voilà un enseignement nouveau, donné avec autorité ! Il commande même aux esprits impurs, et ils lui obéissent. » Sa renommée se répandit aussitôt partout, dans toute la région de la Galilée.

Aussitôt, le jour du sabbat, il se rendit à la synagogue, et là, il enseignait. On était frappé par son enseignement…Mc 1,21
Si bien que tantôt je me fais le Maître qui enseigne les sciences les plus sublimes, tantôt l’Artisan qui forme dans ce ciel des statues vivantes et tantôt le Fermier.

 

Le livre du Ciel Tome 32, 29 avril 1933
C’est du travail que surgissent les œuvres les plus étonnantes, les sciences les plus hautes et les plus profondes, et moi qui comprends tous les arts et toutes les sciences, je travaille dans ce ciel pour y former les œuvres les plus
belles, les inventions les plus nouvelles et les plus artistiques, et j’y communique les sciences les plus hautes et les plus profondes. Si bien que tantôt je me fais le Maître qui enseigne les sciences les plus sublimes, tantôt l’Artisan qui forme dans ce ciel des statues vivantes et tantôt le Fermier, et mes mains créatrices changent, transforment la
petite terre de la créature en un ciel. J’éprouve un grand plaisir à exercer tous les arts, et je m’amuse si bien que j’accomplis tantôt une œuvre et tantôt une autre, tantôt j’invente des choses nouvelles et ces nouveautés
m’apportent toujours plus de plaisir, plus d’enthousiasme et plus de gloire ; et ces ciels terrestres serviront aussi de surprises et de satisfactions nouvelles à toute la Cour céleste. Je peux tout faire là où ma Volonté règne comme vie de la créature ; elle devient dans ma main une matière première me permettant de développer mes œuvres divines, et le fait de pouvoir travailler est pour moi la chose la plus agréable en alternance avec le plus doux repos. Au ciel, dans ma céleste Patrie, il n’y a pas de travaux, ni de ma part ni de la part des créatures : « Mon œuvre est terminée, ce que j’ai fait est fait, et je ne peux ajouter une seule virgule à mon œuvre ou à ma sainteté ; et je ne peux pas faire de nouvelles conquêtes dans leurs âmes parce que la mort prononce la confirmation et ces âmes ne peuvent pas faire un pas de plus en avant. Il n’y a par conséquent pas d’œuvres dans la céleste Patrie, mais tout y est triomphe et gloire. Je peux dire que je donne des bonheurs nouveaux, des joies et des béatitudes continuelles et que le ciel tout entier est dans un ravissement ; mais dans les âmes, il ne m’est pas donné de faire de nouvelles acquisitions. C’est pourquoi le ciel de la terre me plaît plus, parce que les conquêtes, les œuvres, les saveurs que
je trouve dans le ciel terrestre du vouloir humain ne peuvent pas se trouver là où il n’y a que triomphe et gloire, même dans les régions de ma céleste Patrie. Par conséquent, sois attentive à ne jamais sortir de ma Volonté, et je te promets que je n’arrêterai jamais mes œuvres divines dans ton âme.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
 Jésus regarde la foule, étonnée de la discussion, choquée et divisée en deux courants contraires. Il regarde, en cherchant quelqu’un avec ses yeux de saphir, puis crie à haute voix :

Aggée, avance, Je te le commande [4].”

Grand bruit dans la foule qui s’ouvre pour laisser passer un homme agité par un tremblement et soutenu par une femme.

“Connais-tu cet homme ?”

“Oui, c’est Aggée de Malachie, d’ici, de Capharnaüm. Il est possédé d’un esprit malin qui le fait entrer dans des accès de folie furieuse et soudaine.”

“Tout le monde le connaît ?” La foule crie : “Oui, oui.”

“Quelqu’un peut-il dire qu’il m’a parlé fût-ce quelques minutes !”

La foule crie : “Non, non, il est comme hébété et ne sort jamais de sa maison et personne ne t’y a jamais vu.”

“Femme, amène-le-Moi.”

La femme le pousse et le traîne pendant que le pauvret tremble plus fort. Le

chef de la synagogue avertit Jésus : “Attention ! Le démon va le tourmenter … et alors il s’excite, griffe et mord”. La foule s’écarte en se pressant contre les murs. Les deux sont désormais en face l’un de l’autre.

Un instant de résistance. Il semble que l’homme habitué au mutisme hésite à parler et gémit. Puis la voix s’articule : “Qu’y-a- t-il entre nous et Toi Jésus de Nazareth ? Pourquoi es-tu venu nous tourmenter ? Nous exterminer, Toi, le Maître du Ciel et de la terre ? Je sais qui tu es : le Saint de Dieu. Personne, dans la chair, ne fut plus grand que Toi parce que dans ta chair d’homme, est renfermé l’Esprit du Vainqueur Éternel. Déjà tu m’as vaincu dans…”

“Tais-toi, sors de lui, Je te le commande.”

L’homme est pris d’une agitation étrange. Il s’agite par à-coups comme s’il y avait quelqu’un qui le maltraite en le poussant et le secouant. Il hurle d’une voix inhumaine et puis est plaqué au sol d’où il se relève ensuite, étonné et guéri.

Tome 1, chapitre 59.