De l’Évangile de Matthieu 3, 13-17
Alors paraît Jésus. Il était venu de Galilée jusqu’au Jourdain auprès de Jean, pour être baptisé par lui. Jean voulait l’en empêcher et disait : « C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi, et c’est toi qui viens à moi ! » Mais Jésus lui répondit : « Laisse faire pour le moment, car il convient que nous accomplissions ainsi toute justice. » Alors Jean le laisse faire. Dès que Jésus fut baptisé, il remonta de l’eau, et voici que les cieux s’ouvrirent : il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. Et des cieux, une voix disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui je trouve ma joie. »
« Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui je trouve ma joie. » Mt 3,17
Un fils qui est au loin ne peut pas faire la joie de son père, son sourire, son plaisir ;
Le livre du Ciel Tome 27, 11 février 1930
Ma petite fille de ma Volonté, la créature ne peut pas vivre, âme ou corps, sans ma Divine Volonté ; et comme c’est le premier acte de vie de ma Volonté, la créature se trouve dans la condition soit de recevoir son acte de vie continuel ou de ne pas pouvoir avoir d’existence. Et comme l’homme fut créé pour vivre dans l’opulence des biens de cette Divine Volonté, son héritage bien-aimé, l’homme a par conséquent été créé pour vivre de nous et dans notre maison, comme un fils qui habite avec son père. Sinon, comment pourrait-il être notre plaisir, notre joie et notre bonheur s’il ne devait pas vivre près de nous, avec nous et dans notre Divine Volonté ? Un fils qui est au loin ne peut pas faire la joie de son père, son sourire, son plaisir ; au contraire, la simple distance brise l’amour et apporte l’amertume de ne pas pouvoir jouir du bien-aimé. Tu vois donc que l’homme a été créé pour vivre dans notre intimité, dans notre maison, dans notre Divine Volonté afin que nous puissions assurer nos joies et notre bonheur éternel ainsi que le sien. Mais l’homme, notre fils, bien qu’il fût heureux dans la maison de son Père, se rebella et quitta la maison paternelle, et en faisant sa volonté, il perdit le sourire de son Père, ses joies très pures ; et comme il pouvait vivre sans le concours de notre Divine Volonté, nous avons agi en Père et lui avons donné sa part légale de notre Divine Volonté –non plus comme vie, qui le portait dans le giron du Père pour le rendre heureux et saint, mais pour le garder en vie sans le rendre heureux comme avant, et lui donner les choses de première nécessité selon son comportement. Sans ma Divine Volonté, il ne peut y avoir de vie. Et si mon divin Fiat est si peu connu, c’est que les créatures n’en connaissent que la part légale, et souvent cette part légale n’est même pas reconnue complètement, parce que celui qui vit de cette part légale n’habite pas dans la maison du Père ; il est loin du Père et se trouve souvent dans la position de gâter par des actes indignes la part légale elle-même qu’il a reçue. Par conséquent, ne soit pas surprise qu’on sache peu de choses sur ma Divine Volonté si on ne vit pas en elle, si on n’est pas dans l’acte continuel de recevoir sa vie qui rend heureux, qui sanctifie, et qui, parce qu’on se trouve près d’elle, dévoile ses secrets, fait connaître qui elle est, ce qu’elle peut donner à la créature et combien elle désire la prendre dans son giron pour former en elle sa vie Divine.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Après avoir scruté Jésus d’un œil pénétrant, Jean s’exclame :«Voici l’Agneau de Dieu. Comment peut-il se faire que mon Seigneur vienne à moi ?[6]» Jésus lui répond paisiblement : «C’est pour accomplir le rite de pénitence. – Jamais, mon Seigneur. C’est à moi de venir à toi pour être sanctifié, et c’est toi qui viens à moi ?» Comme Jean s’était incliné devant lui, Jésus lui pose la main sur la tête, et lui répond : «Permets que tout se fasse comme je le veux, pour que toute justice soit accomplie et que ton rite entraîne les hommes vers un plus haut mystère et qu’il leur soit annoncé que la Victime est dans ce monde». 45.5 – Jean l’observe d’un œil qu’une larme adoucit, et il le précède vers la rive. Jésus enlève son manteau, son vêtement et sa tunique, ne gardant qu’une espèce de caleçon court, puis il descend dans l’eau où Jean se trouve déjà. Celui-ci le baptise en lui versant sur la tête de l’eau du fleuve, avec une sorte de tasse pendue à sa ceinture et qui me paraît être une coquille ou la moitié d’une courge évidée et séchée. Jésus est vraiment l’Agneau : il est Agneau par la blancheur de sa chair, la modestie de ses traits, la douceur de son regard. Pendant que Jésus remonte sur la berge et que, après s’être vêtu, il se recueille en prière, Jean le désigne à la foule et témoigne qu’il l’a reconnu au signe que l’Esprit de Dieu lui avait indiqué et qui désignait infailliblement le Rédempteur. 290> Mais je suis polarisée par le spectacle de Jésus qui prie et je ne vois plus que cette figure lumineuse qui se détache sur le fond vert de la rive. Tome 1, chapitre 45. |
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