De l’Évangile de Marc 1,7-11
En ce temps-là, Jean le Baptiste proclamait : « Voici venir derrière moi celui qui est plus fort que moi ; je ne suis pas digne de m’abaisser pour défaire la courroie de ses sandales. Moi, je vous ai baptisés avec de l’eau ; lui vous baptisera dans l’Esprit Saint. » En ces jours-là, Jésus vint de Nazareth, ville de Galilée, et il fut baptisé par Jean dans le Jourdain. Et aussitôt, en remontant de l’eau, il vit les cieux se déchirer et l’Esprit descendre sur lui comme une colombe. Il y eut une voix venant des cieux : « Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie. »
« Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie. » Mc 1,11
J’étais toujours le Fils bien aimé de mon cher Père.
Le livre du Ciel Tome 11, 2 avril 1913
« Celui qui vit dans ma Volonté illustre de façon saisissante le fait que, pendant ma Vie sur la terre, bien que je paraissais être un homme, J’étais toujours le Fils bien aimé de mon cher Père. De la même manière, l’âme qui vit dans ma Volonté conserve le revêtement de l’humanité, bien que ma Personne inséparable de la très Sainte Trinité se trouve en elle. Et la Divinité dit : “Voilà une autre âme que nous gardons sur terre. Par amour pour elle, nous soutenons la terre, parce qu’elle nous remplace en tout.” »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Mais Jean, mon cousin Jean, avait été purifié de la faute quand la Pleine de Grâce s’était penchée avec amour pour embrasser celle qui, de stérile, était devenue féconde[1], Élisabeth. Le bébé avait tressailli de joie dans son sein en sentant les écailles de la faute tomber de son âme comme une croûte tombe d’une plaie au moment de la guérison. L’Esprit Saint, qui avait fait de Marie la Mère du Sauveur, commença son œuvre de salut à travers Marie, Ciboire vivant du Salut incarné pour cet enfant qui allait naître et était destiné à m’être uni, moins par le sang que par la mission qui fit de nous comme les lèvres qui forment la parole. Jean était les lèvres et moi la Parole. Il était le Précurseur dans l’Evangile et par sa destinée de martyr. Moi, celui qui transmet ma divine perfection à l’Evangile inauguré par Jean et son martyre pour la défense de la Loi de Dieu.
Jean n’avait besoin d’aucun signe, mais pour l’épaisseur de l’esprit des autres, un signe était nécessaire. Sur quoi Jean aurait-il fondé son affirmation sinon sur une preuve irrécusable que les yeux des hommes lents à voir et les oreilles paresseuses auraient perçue ?