De l’Évangile de Jean 1, 43-51
En ce temps-là, Jésus décida de partir pour la Galilée. Il trouve Philippe, et lui dit : « Suis-moi. » Philippe était de Bethsaïde, le village d’André et de Pierre. Philippe trouve Nathanaël et lui dit : « Celui dont il est écrit dans la loi de Moïse et chez les Prophètes, nous l’avons trouvé : c’est Jésus fils de Joseph, de Nazareth. » Nathanaël répliqua : « De Nazareth peut-il sortir quelque chose de bon ? » Philippe répond : « Viens, et vois. » Lorsque Jésus voit Nathanaël venir à lui, il déclare à son sujet : « Voici vraiment un Israélite : il n’y a pas de ruse en lui. » Nathanaël lui demande : « D’où me connais-tu ? » Jésus lui répond : « Avant que Philippe t’appelle, quand tu étais sous le figuier, je t’ai vu. » Nathanaël lui dit : « Rabbi, c’est toi le Fils de Dieu ! C’est toi le roi d’Israël ! » Jésus reprend : « Je te dis que je t’ai vu sous le figuier, et c’est pour cela que tu crois ! Tu verras des choses plus grandes encore. » Et il ajoute : « Amen, amen, je vous le dis : vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre au-dessus du Fils de l’homme. »
Vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre au-dessus du Fils de l’homme. Jn 1,51
Alors, j’ai vu le Ciel ouvert d’où est sorti un soleil qui m’a touchée de ses rayons.
Le livre du Ciel Tome 17, 17 septembre 1924
Je pensais à la sainte Divine Volonté en m’efforçant de me fusionner en Elle, afin de pouvoir embrasser toutes les créatures et de présenter à mon Dieu tous leurs actes comme un seul acte. Alors, j’ai vu le Ciel ouvert d’où est sorti un soleil qui m’a touchée de ses rayons. Ces rayons pénétrèrent dans le plus profond de mon âme et la touchèrent aussi. Par suite, mon âme s’est transformée en un soleil dont les rayons allèrent toucher le soleil d’où provenait ma blessure. Comme je continuais à accomplir mes actes pour tous dans la Divine Volonté, ces actes furent couverts des rayons de ce soleil et convertis en actes divins qui, se diffusant sur tous et en tous, formèrent une toile de
Lumière qui ramena l’ordre entre le Créateur et les créatures. J’étais enchantée de cela et, sortant du premier soleil, mon aimable Jésus me dit : Ma fille, vois comme est beau le soleil de ma Volonté ! Quelle Puissance, quelle Merveille ! Dès qu’une âme veut se fusionner en ma Volonté pour embrasser toutes les créatures, ma Volonté se transforme en un soleil qui touche cette âme et la transforme en un autre soleil. Puis, en accomplissant ses actes dans ce soleil, l’âme forme des rayons qui viennent toucher le soleil de la suprême Volonté. Couvrant toutes les
créatures de ses rayons, l’âme aime et glorifie le Créateur et fait réparation au nom de toutes les créatures. Et elle ne fait pas cela avec l’Amour et la Gloire humaine, mais avec l’Amour et la Gloire de la Divine Volonté, étant donné que le Soleil de ma Volonté a opéré en elle. Vois-tu ce que signifie agir dans ma Volonté ? Transformant la volonté humaine en un soleil, ma Volonté agit en ce soleil comme en son propre centre. Ensuite, mon doux Jésus prit tous les Livres que j’ai écrits sur la Divine Volonté, les réunit et les pressa sur son Cœur. Puis, avec une tendresse inexprimable, Il dit : « Je bénis ces écrits de tout mon cœur. Je bénis chaque mot, Je bénis les effets et les valeurs qu’ils contiennent. Ces écrits font partie de Moi. Il appela ensuite les Anges qui, s’inclinant profondément, se mirent à prier. Et comme deux prêtres qui devaient prendre connaissance de ces écrits se trouvaient là, Jésus dit aux Anges de toucher leur front pour que le Saint Esprit leur soit communiqué et pour qu’il infuse sa Lumière en eux, afin qu’ils puissent bien comprendre les Vérités et les Bienfaits que renferment ces Écrits.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Un homme quelque peu âgé s’est approché curieux, Jésus se retourne pour caresser un bambin qui tire sur son vêtement et le voit. Il le regarde fixement. Cet homme le salue en rougissant, mais ne dit rien d’autre.
“Viens ! Suis-moi !”
“Oui, Maître.”
Jésus bénit les enfants et à côté de Philippe (il le nomme par son nom) revient à la maison. Ils s’assoient dans le jardinet.
“Tu veux être mon disciple ?”
“Je le veux… et je n’ose espérer de l’être.”
“C’est Moi qui t’ai appelé.”
“Je le suis, alors. Me voici.”
“Tu savais qui Je suis ?”
“André m’a parlé de Toi. Il m’a dit : “Celui après qui tu soupirais est venu”. Car il savait que je soupirais après le Messie.”
“Ton attente n’est pas trompée. Il est devant toi.”
“Mon Maître et mon Dieu !”
“Tu es un Israélite d’intention droite.
50.6 – C’est pour cela que je me manifeste à toi. Un autre, qui est ton ami, attend, lui aussi est un Israélite sincère. Va lui dire : “Nous avons trouvé Jésus de Nazareth, fils de Joseph, de la race de David. Celui dont ont parlé Moïse et les prophètes ! Va !”
Jésus reste seul, jusqu’à ce que revienne Philippe avec Nathanaël- Barthélemy.
“Voici un vrai Israélite en qui il n’y a pas de fraude. La paix à toi, Nathanaël.”
“Comment me connais-tu ?”
“Avant que Philippe vînt t’appeler, je t’ai vu sous le figuier.”
“Maître, tu es le Fils de Dieu, tu es le Roi d’Israël !”
“Parce que je t’ai dit t’avoir vu pendant que tu réfléchissais sous le figuier, tu crois ? Tu verras des choses bien plus importantes que celle-là. En vérité je vous dis que les Cieux sont ouverts, et vous, par la foi, vous verrez les Anges descendre et monter au-dessus du Fils de l’Homme : Moi, qui te parle.”
“Maître ! Je ne suis pas digne d’une telle faveur !”
“Crois en moi, et tu seras digne du Ciel. Veux-tu croire ?”
“Je le veux, Maître.” Tome 1, chapitre 50.