De L’Évangile de Saint Jean 1, 19-28
Voici le témoignage de Jean le Baptiste, quand les Juifs lui envoyèrent de Jérusalem des prêtres et des lévites pour lui demander :
« Qui es-tu ? »
Il ne refusa pas de répondre, il déclara ouvertement : « Je ne suis pas le Christ. »
Ils lui demandèrent :
« Alors qu’en est-il ? Es-tu le prophète Élie ? »
Il répondit : « Je ne le suis pas. – Es-tu le Prophète annoncé ? »
Il répondit : « Non. »
Alors ils lui dirent : « Qui es-tu ? Il faut que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu sur toi-même ? »
Il répondit : « Je suis la voix de celui qui crie dans le désert : Redressez le chemin du Seigneur, comme a dit le prophète Isaïe. »
Or, ils avaient été envoyés de la part des pharisiens. Ils lui posèrent encore cette question : « Pourquoi donc baptises-tu, si tu n’es ni le Christ, ni Élie, ni le Prophète ? »
Jean leur répondit : « Moi, je baptise dans l’eau. Mais au milieu de vous se tient celui que vous ne connaissez pas ; c’est lui qui vient derrière moi, et je ne suis pas digne de délier la courroie de sa sandale. »
Cela s’est passé à Béthanie, de l’autre côté du Jourdain, à l’endroit où Jean baptisait.
C’est lui qui vient derrière moi »
Quel crime les prophètes n’auraient-ils pas commis s’ils avaient caché et gardé pour eux mes manifestations sur ma venue !
Le Livre du Ciel Tome 25, 13 Janvier 1929
Ma fille, lorsqu’un bi« enfait est universel et qu’il doit et peut apporter du bien à tous, il est nécessaire que des peuples entiers , et sinon tous, au moins une grande partie, connaissent le bien qu’ils doivent recevoir et que, par des prières, des soupirs, des désirs et des œuvres, ils demandent un bien si grand, de telle sorte que le bien qu’ils veulent soit conçu dans leur esprit, dans leurs soupirs, dans leurs désirs et dans leurs œuvres, et même dans leur cœur. C’est alors que le bien qu’ils attendaient si ardemment leur est accordé. Lorsqu’un bienfait qui doit être reçu est universel, il faut la force d’un peuple pour le demander.
Par contre, lorsqu’il est individuel ou local, un seul peut suffire pour l’obtenir. Par conséquent, avant de venir sur terre et d’être conçu dans la Souveraine Reine du Ciel, je peux dire que j’ai été conçu dans l’esprit des prophètes. J’ai confirmé et donné de la valeur à cette sorte de conception en eux par mes manifestations à propos du temps et de la manière dont je devais venir sur terre pour racheter l’humanité. Et les prophètes, fidèles exécuteurs de mes manifestations, servaient de hérauts en manifestant aux peuples, par leurs paroles, ce que j’avais manifesté concernant ma venue sur terre. Et en me concevant dans les paroles, ils ont fait courir de bouche en bouche la nouvelle que le Verbe voulait venir sur terre. Ainsi, j’ai été conçu non seulement dans la parole des prophètes, mais aussi dans la parole du peuple de sorte que tous en parlaient, priaient et attendaient avec ardeur le futur Rédempteur. Et lorsque la nouvelle de ma venue sur terre fut diffusée parmi les peuples, c’est presque un peuple tout entier qui, avec les prophètes à sa tête, pria et attendit dans les larmes et la pénitence. Et alors seulement, étant comme conçu dans leurs volontés, j’ai permis à la Reine de prendre vie, elle en qui je devais être conçu en réalité, afin de faire mon entrée dans un peuple qui avait langui après moi et me désirait depuis quarante siècles. Quel crime les prophètes n’auraient-ils pas commis s’ils avaient caché et gardé pour eux mes manifestations sur ma venue ! Ils auraient empêché ma conception dans l’esprit, les prières, les paroles et les œuvres du peuple condition nécessaire pour que Dieu puisse concéder un bien universel, ma venue sur la terre.