De l’Évangile de Matthieu 17, 10-13
Descendant de la montagne, les disciples interrogèrent Jésus : « Pourquoi donc les scribes disent-ils que le prophète Élie doit venir d’abord ? » Jésus leur répondit : « Élie va venir pour remettre toute chose à sa place. Mais, je vous le déclare : Élie est déjà venu ; au lieu de le reconnaître, ils lui ont fait tout ce qu’ils ont voulu. Et de même, le Fils de l’homme va souffrir par eux. » Alors les disciples comprirent qu’il leur parlait de Jean le Baptiste.
Élie est déjà venu ; au lieu de le reconnaître, ils lui ont fait tout ce qu’ils ont voulu. Mt 17,12
C’est ainsi que, dans l’Ancien Testament, plus je multipliais le bien, les patriarches et les prophètes, plus se faisaient pressants le courrier et les invitations qui s’échangeaient entre le Ciel et la terre, avec la nouvelle annoncée par Dieu qu’il désirait cette nouvelle union.
Le livre du Ciel Tome 24, 16 juin 1928
Ma fille, il est réellement vrai que l’Être suprême établit son mariage avec l’humanité au commencement
de la Création ; et ce qui est arrivé est comparable à un jeune marié amené devant les tribunaux pour une séparation par sa méchante épouse. Mais le marié conserve malgré tout de l’affection dans son cœur et il pense et espère que si son élue devait changer, qui sait… il pourrait à nouveau s’unir à elle et se lier par les liens du mariage. C’est pourquoi il lui fait souvent savoir qu’il l’aime en envoyant des messagers. C’est ce qu’a fait Dieu : bien que le mariage avec l’humanité ait été défait devant le tribunal céleste, Dieu conserva pour elle de l’affection et, bien qu’elle fût loin de lui, il rêvait d’un nouveau lien matrimonial avec l’humanité ; à tel point qu’il ne détruisit pas le palais qu’il avait formé avec tant de somptuosité et de magnificence, et qu’il ne lui enleva pas non plus le bien du soleil qui formait le jour ; il lui laissa tout, afin que celle qui l’avait offensé puisse en faire usage. Il maintint même la correspondance en choisissant, dès le commencement du monde, tantôt ce bien et tantôt
l’autre, qui étaient comme des messagers. Et tels de nombreux postiers, certains apportaient de petites lettres, d’autres des télégrammes, d’autres encore des appels téléphoniques du Ciel annonçant que le lointain époux ne l’avait pas oubliée, qu’il l’aimait et qu’il attendait le retour de l’ingrate épouse. C’est ainsi que, dans l’Ancien Testament, plus je multipliais le bien, les patriarches et les prophètes, plus se faisaient pressants le courrier et les invitations qui s’échangeaient entre le Ciel et la terre, avec la nouvelle annoncée par Dieu qu’il désirait cette
nouvelle union. Cela est si vrai que, incapable de contenir plus longtemps l’ardeur de son amour, et voyant que l’humanité corrompue n’était pas encore disposée, Dieu fit une exception en unissant la Vierge Reine et l’Humanité du Verbe par les liens d’un vrai mariage afin qu’en vertu de leur union, l’humanité déchue puisse être relevée et qu’il puisse former son mariage avec l’humanité tout entière. Mon Humanité forma alors mes nouvelles fiançailles avec elle sur la Croix, et tout ce que j’ai fait et souffert, jusqu’à mourir sur la Croix, était des préparatifs en vue du mariage désiré dans le Royaume de ma Divine Volonté.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
“Mais Élie ne doit-il pas venir afin de préparer à ton Royaume ? Les rabbis le disent.”
391> “Élie est déjà venu et il a préparé les voies au Seigneur. Tout arrive comme il a été révélé. Mais ceux qui enseignent la Révélation ne la connaissent pas, ne la comprennent pas. Ils ne voient pas et ils ne reconnaissent pas les signes des temps et les envoyés de Dieu. Élie est revenu une première fois. Il reviendra une seconde fois quand les derniers temps seront proches pour préparer les derniers à Dieu. Mais maintenant il est venu pour préparer les premiers au Christ, et les hommes n’ont pas voulu le reconnaître, ils l’ont tourmenté et mis à mort. Ils feront la même chose au Fils de l’homme car les hommes ne veulent pas reconnaître ce qui est leur bien.”
Les trois penchent la tête, pensifs et tristes, et ils descendent par le chemin par où ils sont montés avec Jésus. Tome 5, chapitre 349