Lundi 28 novembre 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté

De l’Évangile de Matthieu 8, 5-11

En ce temps-là, comme Jésus était entré à Capharnaüm, un centurion s’approcha de lui et le supplia : « Seigneur, mon serviteur est couché, à la maison, paralysé, et il souffre terriblement. » Jésus lui dit : « Je vais aller moi-même le guérir. » Le centurion reprit : « Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri. Moi-même qui suis soumis à une autorité, j’ai des soldats sous mes ordres ; à l’un, je dis : “Va”, et il va ; à un autre : “Viens”, et il vient, et à mon esclave : “Fais ceci”, et il le fait. » À ces mots, Jésus fut dans l’admiration et dit à ceux qui le suivaient : « Amen, je vous le déclare, chez personne en Israël, je n’ai trouvé une telle foi. Aussi je vous le dis : Beaucoup viendront de l’orient et de l’occident et prendront place avec Abraham, Isaac et Jacob au festin du royaume des Cieux. »

Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit… Mt 8,8.
Dans ma Volonté, les choses changent de nature. Ainsi, dans ma Volonté, la glace a la vertu de détruire toute chose qui n’est pas digne de ma Sainteté.

 

Le livre du Ciel Tome 4, 19 février 1913
Ah ! Ma fille, dans ma Volonté, les choses changent de nature. Ainsi, dans ma Volonté, la glace a la vertu de détruire toute chose qui n’est pas digne de ma Sainteté, rendant l’âme pure, claire et sainte selon mon goût et non selon son goût. Tel est l’aveuglement des créatures et aussi des personnes que l’on considère comme bonnes. Quand elles se sentent froides, faibles, opprimées, etc. : plus elles se sentent mauvaises, plus elles se replient à l’intérieur de leur volonté, se formant un labyrinthe pour s’enfoncer davantage dans leurs troubles, plutôt que de faire le saut dans ma Volonté, où elles trouveraient le froid feu, la misère richesse la faiblesse force, l’oppression joie. C’est  exprès que Je fais en sorte que l’âme se sente mauvaise, pour lui donner l’opposé de ce qu’elle ressent. Cependant, ne voulant pas comprendre cela une fois pour toutes, les créatures rendent vains mes desseins sur elles. Quel aveuglement ! Quel aveuglement ! »  Un autre jour, Jésus me dit : « Ma fille, vois comment se nourrit l’âme qui vit dans ma Volonté. » Il me fit voir un soleil déployant d’innombrables rayons. Il était si brillant que notre soleil habituel n’est qu’une ombre à côté de lui. Quelques âmes immergées dans la lumière de ce soleil buvaient à ses
rayons comme à des seins. Bien que ces âmes semblaient totalement inactives, tout le travail divin se faisait par elles. Mon toujours aimable Jésus ajouta : « As-tu vu le bonheur des âmes qui vivent dans ma Volonté et comment mes travaux se font par elles ? L’âme qui vit dans ma Volonté se nourrit de Lumière, c’est-à-dire de Moi. Et, pendant qu’elle ne fait rien, elle fait tout. Quoi qu’elle pense, fasse ou dise, cela est l’effet de
la nourriture qu’elle prend, c’est-à-dire le fruit de ma Volonté. »

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
J’ai un serviteur malade, Seigneur. Il gît dans ma maison sur son lit, paralysé par une maladie osseuse, et il souffre terriblement. Nos médecins ne le guérissent pas. J’ai invité les vôtres à venir, car ce sont des maladies qui viennent de l’air corrompu de ces régions[4] et ils savent les soigner avec les herbes du sol fiévreux de la rive où stagnent les eaux avant d’être absorbées par le sable de la mer[5]. Ils ont refusé de venir. J’en ai grande douleur parce que c’est un serviteur fidèle.”

“Je viendrai et te le guérirai.”

“Non, Seigneur. Je ne t’en demande pas tant. Je suis païen, ordure pour vous. Si les médecins hébreux craignent de se contaminer en mettant les pieds dans ma maison, à plus forte raison ce serait contamination pour Toi qui es divin. Je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit. Mais si d’ici tu dis une seule parole, mon serviteur guérira car tu commandes à tout ce qui existe. Moi, je suis un homme soumis à tant d’autorités, dont la première est César, pour lesquelles je dois faire, penser, agir comme il m’est ordonné, je puis, à mon tour, commander aux soldats que j’ai sous mes ordres, et si je dis à l’un: “Va”, à l’autre: “Viens”, et au serviteur: “Fais ceci”, le premier va où je l’envoie, le second vient parce que je l’appelle, le troisième fait ce que je dis. Toi qui es Celui qui est, tu seras tout de suite obéi par la maladie et elle s’en ira “.

“Ce n’est pas un homme, la maladie … ” objecte Jésus.

“Toi non plus, tu n’es pas un homme, mais tu es l’Homme. Tu peux donc même commander aux éléments et aux fièvres, car tout est soumis à ton pouvoir.”

 

 177.3 – Des notables de Capharnaüm prennent Jésus à part et Lui disent :

“C’est un romain, mais écoute-le car c’est un homme de bien qui nous respecte et nous rend service. Pense que lui a fait construire la synagogue

[6] et il tient en respect ses soldats pour qu’ils ne se moquent pas de nous pendant le sabbat. Accorde-lui donc cette grâce par amour pour ta ville, pour qu’il ne reste pas déçu et fâché et pour que son affection pour nous ne se tourne pas en haine.”

160/161> Jésus, après avoir écouté ceux-ci et celui-là, se tourne en souriant vers le centurion :

“Pars en avant, j’arrive.”

Mais le centurion recommence à dire :

“Non, Seigneur, je te l’ai dit : ce serait un grand honneur pour moi si tu entrais sous mon toit, mais je ne mérite pas tant. Dis seulement une parole et mon serviteur guérira.”

“Et, qu’il en soit ainsi. Va avec foi. En cet instant la fièvre le quitte et la vie revient en ses membres. Fais en sorte qu’à ton âme aussi vienne la Vie. Va.” Tome 3, chapitre 177.