De l’Évangile de Luc 21, 20-28
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Quand vous verrez Jérusalem encerclée par des armées, alors sachez que sa dévastation approche. Alors, ceux qui seront en Judée, qu’ils s’enfuient dans les montagnes ; ceux qui seront à l’intérieur de la ville, qu’ils s’en éloignent ; ceux qui seront à la campagne, qu’ils ne rentrent pas en ville, car ce seront des jours où justice sera faite pour que soit accomplie toute l’Écriture. Quel malheur pour les femmes qui seront enceintes et celles qui allaiteront en ces jours-là, car il y aura un grand désarroi dans le pays, une grande colère contre ce peuple. Ils tomberont sous le tranchant de l’épée, ils seront emmenés en captivité dans toutes les nations ; Jérusalem sera foulée aux pieds par des païens, jusqu’à ce que leur temps soit accompli. Il y aura des signes dans le soleil, la lune et les étoiles. Sur terre, les nations seront affolées et désemparées par le fracas de la mer et des flots. Les hommes mourront de peur dans l’attente de ce qui doit arriver au monde, car les puissances des cieux seront ébranlées. Alors, on verra le Fils de l’homme venir dans une nuée, avec puissance et grande gloire. Quand ces événements commenceront, redressez-vous et relevez la tête, car votre rédemption approche. »
Car ce seront des jours où justice sera faite pour que soit accomplie toute l’Écriture.
Comment ne dois-Je pas faire Justice quand ils freinent ma miséricorde ?
Le livre du Ciel Tome 4, 23 novembre 1900
Oh ! Comme me paraissait indécent l’affront que nous faisons à Notre Seigneur quand nous, vermisseaux vivant en lui, nous osons l’offenser ! Oh ! Si tous nous pouvions voir la façon dont nous sommes en Dieu, oh ! Combien nous nous garderions de lui déplaire le moindrement ! Ensuite, Jésus se fit voir tellement grand qu’Il absorbait en lui toute la cour céleste. Ainsi, je les voyais tous en Dieu lui-même : les anges et les saints. J’entendais leurs chants et je comprenais tellement de choses sur le bonheur éternel. Après cela, je vis que s’échappaient de Jésus beaucoup de ruisseaux de lait. Je buvais à ces ruisseaux. Mais, étant très limitée et Jésus étant si immense qu’Il n’y avait pas de limites à son immensité, je n’arrivais pas à absorber tout ce lait en moi. Beaucoup de ruisseaux coulaient à l’extérieur de moi, bien qu’ils demeuraient en Dieu. Cependant, j’éprouvais du mécontentement : j’aurais voulu que tous accourent pour boire à ces ruisseaux, mais très peu des âmes qui cheminent sur la terre y buvaient. Notre Seigneur aussi était mécontent. Il me dit : « Ce que tu vois, c’est ma miséricorde réfrénée. Cela irrite davantage ma Justice. Comment ne dois-Je pas faire Justice quand ils freinent ma miséricorde ? » Et moi, en lui prenant les
mains, je les lui serrai ensemble en disant : « Non, Seigneur, tu ne peux pas faire Justice : je ne le veux pas. Et si moi, je ne le veux pas, Tu ne le veux pas non plus, Parce que ma volonté n’est plus la mienne, mais la tienne. Ma volonté étant la tienne, tout ce que je ne veux pas, Tu ne le veux pas non plus. Ne m’as-tu pas dit toi-même que je dois vivre en tout et pour tout de ta Volonté ? » Mes paroles désarmèrent mon doux Jésus et, de nouveau, il se fit petit et s’enferma dans mon intérieur. Quant à moi, je revins dans mon corps.
