De l’Évangile de Luc 17, 26-37
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Comme cela s’est passé dans les jours de Noé, ainsi en sera-t-il dans les jours du Fils de l’homme. On mangeait, on buvait, on prenait femme, on prenait mari, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche et où survint le déluge qui les fit tous périr. Il en était de même dans les jours de Loth : on mangeait, on buvait, on achetait, on vendait, on plantait, on bâtissait ; mais le jour où Loth sortit de Sodome, du ciel tomba une pluie de feu et de soufre qui les fit tous périr ; cela se passera de la même manière le jour où le Fils de l’homme se révélera. En ce jour-là, celui qui sera sur sa terrasse, et aura ses affaires dans sa maison, qu’il ne descende pas pour les emporter ; et de même celui qui sera dans son champ, qu’il ne retourne pas en arrière. Rappelez-vous la femme de Loth. Qui cherchera à conserver sa vie la perdra. Et qui la perdra la sauvegardera. Je vous le dis : Cette nuit-là, deux personnes seront dans le même lit : l’une sera prise, l’autre laissée. Deux femmes seront ensemble en train de moudre du grain : l’une sera prise, l’autre laissée. » Prenant alors la parole, les disciples lui demandèrent : « Où donc, Seigneur ? » Il leur répondit : « Là où sera le corps, là aussi se rassembleront les vautours. »
Qui cherchera à conserver sa vie la perdra. Et qui la perdra la sauvegardera. Lc 17,33
N’hésite pas à perdre ta vie pour n’avoir que ma Volonté comme vie.
Le livre du Ciel Tome 18, 24 janvier 1926
« Ma fille, dans ma Volonté, il n’y a ni mort, ni
avortement. La personne qui vit dans ma Volonté a comme vie ma Volonté. Même si elle se sent mourir ou morte, elle est toujours dans ma Volonté. Celle-ci la fait ressusciter à chaque instant à une vie nouvelle, à une beauté nouvelle, à un bonheur nouveau. Ma Volonté la garde petite bien que grande, petite bien que forte, petite bien que
belle. Ma Volonté la garde toujours nouveau-née de sorte qu’elle n’ait rien d’humain, mais que tout en elle soit divin. Ainsi, sa vie est ma Volonté uniquement. Elle réalise tous mes desseins en n’en laissant échapper aucun. « Tu seras comme la goutte d’eau dans l’océan ou le grain de blé dans un amoncellement de blé : même si la goutte d’eau ou le grain de blé semblent annihilés, personne ne peut leur enlever l’existence. Par conséquent, n’aie aucune crainte, n’hésite pas à perdre ta vie pour n’avoir que ma Volonté comme vie. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Il en sera de la venue du Fils de l’homme comme au temps de Noé. Dans les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient, buvaient, se mariaient, sans réfléchir au signe, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; alors s’ouvrirent les cataractes du ciel et le déluge submergea tous les vivants et toutes choses. Il en sera de même à la venue du Fils de l’homme. Deux hommes seront l’un près de l’autre dans un champ : l’un sera pris, l’autre laissé ; deux femmes seront appliquées à faire marcher la meule : l’une sera prise, l’autre laissée, par les ennemis de la patrie et plus encore par les anges qui sépareront la bonne semence de l’ivraie, et ils n’auront pas le temps de se préparer au jugement du Christ.
Veillez donc, car vous ne savez pas à quelle heure viendra votre Seigneur. Réfléchissez : si le chef de famille savait à quelle heure vient le voleur, il veillerait et ne laisserait pas dépouiller sa maison. Veillez donc et priez, en étant toujours préparés à sa venue, sans que vos cœurs tombent dans la torpeur par des abus et des excès de toutes sortes ; que vos âmes ne soient pas éloignées et fermées aux affaires du Ciel par le souci excessif des réalités de la terre, et que le lacet de la mort ne vous prenne pas à l’improviste quand vous ne serez pas préparés. Car, rappelez-vous, tous vous devez mourir. Tous les hommes, dès leur naissance, sont destinés à la mort. Cette mort et le jugement subséquent sont une venue particulière du Christ, qui devra se répéter pour tous les hommes à la venue solennelle du Fils de l’homme. Tome 9 – ch 596.48