Jeudi 27 octobre 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté

De l’Évangile de Luc 13, 31-35

En ce jour-là, quelques pharisiens s’approchèrent de Jésus pour lui dire : « Pars, va-t’en d’ici : Hérode veut te tuer. » Il leur répliqua : « Allez dire à ce renard : voici que j’expulse les démons et je fais des guérisons aujourd’hui et demain, et, le troisième jour, j’arrive au terme. Mais il me faut continuer ma route aujourd’hui, demain et le jour suivant, car il ne convient pas qu’un prophète périsse en dehors de Jérusalem. Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes et qui lapide ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous n’avez pas voulu ! Voici que votre temple est abandonné à vous-mêmes. Je vous le déclare : vous ne me verrez plus jusqu’à ce que vienne le jour où vous direz : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! »


Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes et qui lapide ceux qui te sont envoyés.
Jérusalem, avec ingratitude, n’a pas voulu me reconnaître et a rejeté le bien de la Rédemption.

 

Le livre du Ciel Tome 24, 3 octobre 1928
Ma fille, si Rome a la primauté de mon Église, elle le doit à Jérusalem, parce que le commencement de la Rédemption était précisément à Jérusalem. C’est de cette patrie, dans la petite ville de Nazareth, que j’ai choisi ma Vierge Mère ; je suis moi-même né dans la petite ville de Bethléem, et mes Apôtres étaient tous de ce pays. Et même si Jérusalem, avec ingratitude, n’a pas voulu me reconnaître et a rejeté le bien de la Rédemption, on ne peut nier que l’origine, le commencement, le premier peuple qui en reçut le bien venait de cette ville. Les premiers annonceurs de l’Évangile, ceux qui établirent le catholicisme à Rome, étaient mes Apôtres, tous de Jérusalem –c’est-à-dire de cette patrie. Il y aura maintenant un échange : si Jérusalem a donné à Rome la vie de la religion et par conséquent de la Rédemption, Rome donnera à Jérusalem le Royaume de la Divine Volonté. Cela est si vrai que tout comme j’ai choisi une Vierge de la petite ville de Nazareth pour la Rédemption, j’ai choisi une autre vierge dans une petite ville d’Italie appartenant à Rome, et à qui a été confiée la mission du Royaume du divin Fiat. Et comme cela doit être connu à Rome tout comme ma venue sur terre devait être connue à Jérusalem, Rome aura le grand honneur de s’acquitter envers Jérusalem pour le grand bien qu’elle en a reçu, qui est la Rédemption, en lui faisant connaître le Royaume de ma Volonté. Jérusalem se repentira alors de son ingratitude, et elle embrassera la vie de la religion qu’elle a donnée à Rome ; et, reconnaissante, elle recevra de Rome la vie du grand don du Royaume de ma Divine Volonté.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Nous savons qu’Hérode te recherche, et nous te conseillons : pars. Va-t’en d’ici, car si Hérode s’empare de toi, il va te tuer. C’est ce qu’il veut.
       – C’est ce qu’il veut, mais il ne le fera pas. Cela, je le sais, moi. Du reste, allez dire à ce vieux renard que celui qu’il recherche est à Jérusalem. En effet, j’y vais en chassant les démons, en opérant des guérisons, sans me cacher. Je le fais et le ferai aujourd’hui, demain et après-demain, jusqu’à ce que mon temps soit achevé. Mais il faut que je marche, tant que je ne serai pas arrivé au terme. Et il faut qu’aujourd’hui et puis une autre fois, et une autre fois, et une autre fois encore, j’entre à Jérusalem, car il n’est pas possible que mon chemin s’arrête auparavant. Or il doit s’achever comme il est juste, c’est-à-dire à Jérusalem.
       – Jean-Baptiste est mort ailleurs.
       – Il est mort en sainteté, et sainteté veut dire : “ Jérusalem ”. Si maintenant Jérusalem veut dire “ péché ”, c’est seulement pour ce qui n’est que terrestre et qui bientôt ne sera plus. Mais je parle de ce qui est éternel et spirituel, c’est-à-dire de la Jérusalem des Cieux. C’est en elle, en sa sainteté, que meurent tous les justes et les prophètes. C’est en elle que je mourrai, et c’est inutilement que vous voulez m’amener à pécher. Je mourrai aussi dans les collines de Jérusalem, non pas de la main d’Hérode, mais par la volonté de ceux qui me haïssent plus subtilement que lui, parce qu’ils voient en moi l’usurpateur du Sacerdoce qu’ils convoitent et celui qui purifie Israël de toutes les maladies qui le corrompent. Ne mettez donc pas sur le dos d’Hérode tout le désir de tuer, mais prenez chacun votre part. Car, en vérité, l’Agneau se tient sur une montagne que gravissent de tous côtés des loups et des chacals pour l’égorger et… »
       Les pharisiens s’enfuient sous la grêle de ces brûlantes vérités…
       Jésus les regarde fuir. Il se tourne ensuite du côté du midi vers une clarté plus lumineuse qui indique peut-être la région de Jérusalem, et dit avec tristesse :
       « Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues tes prophètes et lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois n’ai-je pas voulu rassembler tes enfants comme l’oiseau sur son nid rassemble ses petits sous ses ailes, et tu ne l’as pas voulu ! Voilà ! La Maison de ton vrai Maître sera laissée vide. Lui, il viendra, il accomplira ce que le rite exige, comme doit le faire le premier et le dernier homme d’Israël, puis il s’en ira. Il ne séjournera plus entre tes murs pour les purifier par sa présence. Et je t’assure que tes habitants et toi, vous ne me verrez plus, sous ma vraie figure, jusqu’au jour où vous direz : “ Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ”… Quant à vous, habitants de Rama, rappelez-vous ces paroles et toutes les autres pour ne pas être pris, absorbés dans le châtiment de Dieu. Soyez fidèles… Allez. Que la paix soit avec vous. » Tome 5 – ch 363.9