25ᵉ DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE, année C 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté

Am 8, 4-7 ; Ps 112 ; Tm 2, 1-8 ;

Évangile (Lc 16, 1-13)

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Un homme riche avait un gérant qui lui fut dénoncé comme dilapidant ses biens. Il le convoqua et lui dit : ‘Qu’est-ce que j’apprends à ton sujet ? Rends-moi les comptes de ta gestion, car tu ne peux plus être mon gérant.’ Le gérant se dit en lui-même : ‘Que vais-je faire, puisque mon maître me retire la gestion ? Travailler la terre ? Je n’en ai pas la force. Mendier ? J’aurais honte. Je sais ce que je vais faire, pour qu’une fois renvoyé de ma gérance, des gens m’accueillent chez eux.’ Il fit alors venir, un par un, ceux qui avaient des dettes envers son maître. Il demanda au premier : ‘Combien dois-tu à mon maître ?’ Il répondit : ‘Cent barils d’huile.’ Le gérant lui dit : ‘Voici ton reçu ; vite, assieds-toi et écris cinquante.’ Puis il demanda à un autre : ‘Et toi, combien dois-tu ?’ Il répondit : ‘Cent sacs de blé.’ Le gérant lui dit : ‘Voici ton reçu, écris 80 ’ . Le maître fit l’éloge de ce gérant malhonnête car il avait agi avec habileté ; en effet, les fils de ce monde sont plus habiles entre eux que les fils de la lumière. Eh bien moi, je vous le dis : Faites-vous des amis avec l’argent malhonnête, afin que, le jour où il ne sera plus là, ces amis vous accueillent dans les demeures éternelles. Celui qui est digne de confiance dans la moindre chose est digne de confiance aussi dans une grande. Celui qui est malhonnête dans la moindre chose est malhonnête aussi dans une grande. Si donc vous n’avez pas été dignes de confiance pour l’argent malhonnête, qui vous confiera le bien véritable ? Et si, pour ce qui est à autrui, vous n’avez pas été dignes de confiance, ce qui vous revient, qui vous le donnera ? Aucun domestique ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent. »

Commentaire du père Jean-Jacques :

          

 « Celui qui est digne de confiance dans la moindre chose est digne de confiance aussi dans une grande ».
Il faut comprendre qui nous sommes et quel est notre rôle sur cette terre. Dans cette parabole, jésus évoque notre responsabilité comme « fils de la lumière ». Créés à sa ressemblance, nous sommes porteurs de ses biens à Lui. En reconnaissant son amour et ses bienfaits en toute chose, nous devenons des « bons gérants » capables de partager généreusement à tous nos frères, les hommes.
« Qui vous confiera le bien véritable » ?
Toute la Bible évoque ce rêve constant de Dieu pour sa créature.
 Que la créature retrouve d’abord sa dignité première et la vie divine. « Que tous soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité » (2e lecture). Jésus a voulu partager cette tâche avec nous en nous donnant tous ses attributs divins.
Vivre dans la foi au Christ revient à laisser vivre et agir le Christ en nous qui console, guérit et sauve toute la famille humaine.
C’est tout le sens de la lettre pastorale rédigée par notre Évêque.
         Père Jean-Jacques Duten