Mercredi 14 septembre 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté

FÊTE DE LA CROIX GLORIEUSE

De l’Évangile de jean 3, 13-17
Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. Jn 3,17
Et ces âmes sont les nouveaux Sauveurs qui donnent leur vie afin de sauver le monde entier.

 

Le livre du Ciel Tome 34, 26 mars 1937
Dans ce champ, les créatures répètent ma vie. Elles aiment avec mon amour et leurs actes fusionnés avec les miens forment dans mon Humanité des soleils, des cieux et des étoiles, oh ! combien plus beaux que ceux de la Création. Combien je me sens aimé et glorifié, parce que ces soleils, ces cieux et ces étoiles ne sont pas muets comme ceux de la Création. Ce sont des soleils qui parlent avec la plénitude de la raison, et comme ils parlent bien de mon amour ! Ils parlent et ils m’aiment, ils parlent et ils me racontent les histoires des âmes et celle de mon amour, et ils m’obligent ainsi à les mettre en sûreté. Ils parlent et ils se recouvrent de mes souffrances afin de répéter ma vie, et je sens les larmes de ces âmes couler dans mes larmes, dans mes paroles, dans mes œuvres et dans mes pas, et je sens en elles le soulagement de mes souffrances, mon soutien, ma défense, mon refuge. Et mon amour pour elles est si grand que j’en arrive à les appeler ma vie. Oh ! combien je les aime. Je les possède et elles me possèdent. Posséder et aimer, même jusqu’à la folie, c’est la même chose. Ces âmes qui vivent dans ma Volonté sont disposées à recevoir toutes les souffrances de mon Humanité parce qu’il est impossible pour moi de souffrir. Car glorieuse
dans le ciel, ma Volonté avec son souffle omnipotent crée les souffrances et la douleur, et forme en elles mon Humanité vivante et tout ce qui lui manque. Et ces âmes sont les nouveaux Sauveurs qui donnent leur vie afin de sauver le monde entier. C’est ainsi que du ciel je regarde la terre et je trouve autant de Jésus qui, saisis par la même folie de mon amour, offrent leur vie au prix des souffrances et de la mort afin de me dire : Je suis ta fidèle image. Les souffrances me font sourire parce que j’y enferme les âmes, et combien je les aime ! Je ne me sens plus seul. Je suis heureux et victorieux parce que j’ai de la compagnie qui développe la même vie, les mêmes souffrances, et qui veut ce que je veux. C’est ma plus grande joie et mon Paradis sur la terre.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Chacun a sa méthode pour parvenir au port. N’importe quel vent convient pour celui qui sait se servir de la voile. Vous entendez souffler le vent, et vous pouvez vous baser sur sa direction pour diriger la manœuvre. Mais vous ne pouvez dire d’où il vient, ni appeler celui qu’il vous faut. L’Esprit aussi appelle, il arrive en appelant et il passe. Mais seul celui qui est attentif peut le suivre. Comme un fils connaît la voix de son père, l’âme engendrée par l’Esprit connaît sa voix.
       – Comment cela peut-il se faire ?
       – Toi qui es maître en Israël, tu me le demandes ? Tu ignores ces choses ? On parle et on rend témoignage de ce qu’on sait et de ce qu’on a vu. Or je parle et je témoigne de ce que je sais. Comment pourras-tu jamais accepter ce que tu n’as pas vues, si tu n’acceptes pas le témoignage que je t’apporte ? Comment pourras-tu croire à l’Esprit, si tu ne crois pas à la Parole incarnée ? Je suis descendu pour remonter et entraîner à ma suite ceux qui sont ici-bas. Un seul est descendu du Ciel : le Fils de l’Homme. Et un seul montera au ciel avec le pouvoir de l’ouvrir : moi, le Fils de l’Homme. Rappelle-toi Moïse. Il a élevé un serpent dans le désert pour guérir ceux qui étaient malades en Israël. Quand je serai élevé, ceux que maintenant la fièvre de la faute rend aveugles, sourds, muets, fous, lépreux, malades, seront guéris et quiconque croira en moi aura la vie éternelle. Même ceux qui auront cru en moi auront cette heureuse vie.
       Ne baisse pas la tête, Nicodème. Je suis venu pour sauver, pas pour perdre. Dieu n’a pas envoyé son Fils unique dans le monde pour que ses habitants soient condamnés, mais pour que le monde soit sauvé par lui. Dans le monde, j’ai trouvé tous les péchés, toutes les hérésies, toutes les idolâtries. Mais l’hirondelle qui vole rapidement au-dessus de la poussière peut-elle souiller son plumage ? Non. Elle n’apporte sur les tristes chemins de la terre qu’une virgule d’azur, une odeur de ciel. Elle lance un appel pour secouer les hommes, pour élever leur regard au-dessus de la boue et leur faire suivre son vol qui revient vers le ciel. Il en est ainsi de moi. Je viens pour vous emmener avec moi. Venez !… Celui qui croit au Fils unique n’est pas jugé. Il est déjà sauvé, car ce Fils parle au Père et dit : “ Celui-ci m’aime. ” Mais celui qui ne croit pas, il est inutile qu’il fasse des œuvres saintes. Il est déjà jugé car il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Tome 2 – ch 116.9