Mardi 6 septembre 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Luc  6, 12-19
 Ils étaient venus l’entendre et se faire guérir de leurs maladies ; Lc 6, 17
Mon doux Jésus, avec un amour que lui seul peut avoir, court de l’un à l’autre pour les serrer contre son cœur, les toucher de ses mains créatrices pour les guérir et parler à leur cœur en leur disant lentement et calmement : Mon enfant, je t’aime.

 

Le livre du Ciel Tome 35, 28 décembre 1937
Je continuai à penser à la Divine Volonté. Combien de scènes touchantes me venaient à l’esprit ! Un Jésus qui pleure, qui prie, qui souffre parce qu’il veut être la vie de chaque créature, et une foule d’enfants infirmes
des aveugles, des muets, des boiteux, des paralysés et d’autres encore couverts de plaies au point d’en faire pitié. Et mon doux Jésus, avec un amour que lui seul peut avoir, court de l’un à l’autre pour les serrer contre son cœur, les toucher de ses mains créatrices pour les guérir et parler à leur cœur en leur disant lentement et calmement : Mon enfant, je t’aime. Reçois mon amour et donne-moi le tien, et je te guérirai –par l’amour. Mon Jésus, ma chère vie, combien tu nous aimes ! J’étais suffoquée par son amour –qui venait de son souffle brûlant, lorsqu’il me surprit et me dit : Fille de mon amour, laisse-moi épancher mon amour – je ne peux plus le contenir. Combien il est dur d’aimer sans être aimé. Ne pas avoir quelqu’un à qui je puis donner mes surprises d’amour est pour notre Être suprême la souffrance la plus inexprimable. Alors, écoute. Tu dois savoir que je suis venu sur la terre pour sauver mes résidences. L’homme est ma résidence que j’avais formée avec tant d’amour et à laquelle –pour la rendre digne de moi –ma puissance et l’art créateur de ma sagesse avaient participé. Cette résidence était le prodige de notre amour et de nos mains divines. Or, en se retirant de notre Volonté, notre résidence s’est effondrée et obscurcie, une résidence pour des ennemis et des voleurs. Quelle souffrance pour nous ! C’est pourquoi ma vie ici-bas a servi à rendre, à restaurer et à sauver cette résidence que nous avions formée avec tant d’amour. Elle nous appartenait, il valait la peine de la sauver pour pouvoir y résider à nouveau. J’ai utilisé tous les remèdes imaginables pour sauver cette résidence : j’ai exposé ma vie elle-même pour la renforcer et la cimenter à nouveau ; j’ai répandu tout mon Sang pour la nettoyer de sa saleté ; et avec ma mort, j’ai voulu restaurer sa vie pour la rendre digne de recevoir à nouveau comme sa
résidence, Celui qui l’avait créée.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
 Jésus sort sur le sentier où les autres se trouvent déjà. Leurs visages paraissent plus vénérables, plus recueillis. Les plus âgés ressemblent à des patriarches ; les jeunes ont quelque chose de plus mûr, de plus digne, ce qu’auparavant leur jeunesse dissimulait.
Judas regarde Jésus avec un timide sourire sur un visage marqué par les larmes. En passant, Jésus lui fait une caresse. Pierre… ne parle pas. C’est si étrange chez lui que cela étonne plus que tout autre changement. Il regarde attentivement Jésus, mais avec une dignité nouvelle qui paraît lui agrandir le front aux tempes, un peu dégarnies, et rendre plus sévère son regard où jusqu’alors brillait toujours une lueur de malice. Jésus l’appelle à venir auprès de lui et le tient tout proche en attendant Jean, qui sort finalement.
Je ne saurais dire si son visage est plus pâle ou plus rouge, mais toujours est-il qu’il y brille une flamme qui n’en change pas la couleur, mais est pourtant visible. Tous le regardent.
«Viens ici près de moi, mon Jean, et toi aussi, André, et toi, Jacques, fils de Zébédée. Puis toi aussi, Simon, et Barthélemy, Philippe, et vous, mes frères, et puis Matthieu. Judas, viens là, face à moi. Thomas, viens ici. Asseyez-vous. J’ai à vous parler
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Calmes comme des enfants, ils s’asseyent, tous un peu absorbés par leur monde intérieur et pourtant attentifs à Jésus comme jamais ils ne l’ont été.   Tome 3, chapitre 165.