Samedi 3 septembre 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Luc 6, 1-5
« Pourquoi faites-vous ce qui n’est pas permis le jour du sabbat ? » Lc 6,2
« C’est Moi qui dois décider de ces choses. Autrement, ce serait vouloir s’ingérer dans mes jugements, ce serait vouloir faire la leçon au Maître, à celui que la créature est tenue d’adorer, et non de questionner. »

 

Le Livre du Ciel Tome 4, 3 décembre 1902
« Vie de ma vie, comment se fait-il que tu ne me fasses pas obéir aux ordres de mes supérieurs ? » Jésus répondit :
« Et toi, ma fille, ne vois-tu pas d’où vient le désaccord ? Le conflit vient de ce que la volonté humaine ne s’unit pas à la Volonté Divine et que les deux ne s’échangent pas un baiser, de façon à former une seule volonté. Quand y a désaccord entre ces deux volontés, la Volonté Divine étant supérieure par la force des choses, il se doit que la volonté humaine soit perdante. D’ailleurs, que veulent-ils? Comme Je te l’ai dit, s’ils veulent, Je te fais tomber dans cet état de souffrance et, s’ils ne veulent pas, Je te fais obéir selon l’ordre qu’ils t’ont donné. Concernant l’obéissance, que ce soit Moi qui te fasse tomber dans cet état et que ce soit Moi qui te fasse revenir à tes sens, sans qu’ils aient à intervenir, en laissant la chose indépendante d’eux et entièrement sous ma responsabilité.
Il me revient à Moi de décider si Je veux te garder une minute ou une demi-heure dans cet état, si Je dois te faire souffrir ou non. Cela relève totalement de Moi. Eux, en voulant les choses différemment, ils voudraient me dicter leurs ordres quant à la manière, au comment et au quand.
C’est Moi qui dois décider de ces choses. Autrement, ce serait vouloir s’ingérer dans mes jugements, ce serait vouloir faire la leçon au Maître, à celui que la créature est tenue d’adorer, et non de questionner. »

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
«Nous avions faim. Nous avons demandé logement et nourriture au village où nous sommes arrivés hier soir. Ils nous ont chassés. Seule une petite vieille nous a donné de son pain et une poignée d’olives. Que Dieu le lui rende au centuple, car elle a donné tout ce qu’elle avait et s’est contentée de demander une bénédiction. Nous avons marché pendant un mille, puis nous nous sommes arrêtés, comme la Loi le prescrit, et nous avons bu l’eau d’un ruisseau. Plus tard, au crépuscule, nous sommes allés à cette maison… Ils nous ont repoussés. Tu vois que nous avions la volonté d’obéir à la Loi.

– Mais vous ne l’avez pas fait. Il n’est pas permis, pendant le sabbat, de faire des travaux manuels et il n’est jamais permis de prendre ce qui appartient à autrui. Mes amis et moi, nous en sommes scandalisés.

– Moi, au contraire, je ne le suis pas, dit Jésus. N’avez-vous jamais lu comment David, à

Nob, prit les pains consacrés pour se nourrir[2], lui et ses compagnons ? Les pains consacrés appartenaient à Dieu, dans sa maison, réservés par un ordre éternel aux prêtres. Il est dit : “Ils appartiendront à Aaron et à ses fils qui les mangeront en un lieu sacré[3], car c’est une chose très sainte.” Néanmoins, David les prit pour lui et ses compagnons parce qu’ils avaient faim. Or si le saint roi entra dans la maison de Dieu et mangea les pains consacrés le jour du sabbat, lui à qui il n’était pas permis de s’en nourrir – pourtant la chose ne lui fut pas comptée comme péché puisque Dieu continua encore après cela de lui garder son amour -, comment peux-tu dire que nous sommes pécheurs si nous cueillons sur le sol de Dieu les épis qui ont poussé et mûri par sa volonté, les épis qui appartiennent aussi aux oiseaux ? Et tu refuses que les hommes s’en nourrissent, eux qui sont les enfants du Père ?

– Il avait demandé ces pains. Il ne les avait pas pris sans les demander. Et cela change tout ! Et puis, ce n’est pas vrai que Dieu n’a pas compté à David cet acte comme péché. Dieu l’a frappé durement !

– Mais pas pour cette raison. Pour sa luxure

[4], pour son recensement[5], pas pour…, rétorque Jude.

– Oh ! Assez ! Ce n’est pas permis, voilà tout. Vous n’avez pas le droit de le faire, et vous ne le ferez pas.

 217.4 – Allez-vous-en! Nous ne voulons pas de vous sur nos terres. Nous n’avons pas besoin de vous. Nous ne savons que faire de vous.

 

459> — Nous allons partir, dit Jésus en empêchant ses disciples de répliquer. Tome 3