« Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras. » Lc 5,10
Ma fille, chaque fois que tu fais ta ronde dans ma Volonté, tu acquiers plus de lumière pour former le filet avec lequel je prends les créatures.
Le livre du Ciel Tome 20, 2 novembre 1926
Je continuais ma vie dans le divin Fiat et en faisant mes actes en lui, j’absorbais la lumière ; et alors qu’il formait ses reflets, de nombreux fils de lumière en sortaient qui formaient un filet de lumière par-dessus la terre pour
attraper les créatures. Et Jésus, se manifestant en moi, me dit : Ma fille, chaque fois que tu fais ta ronde dans ma Volonté, tu acquiers plus de lumière pour former le filet avec lequel je prends les créatures. Et sais-tu ce qu’est ce filet ? Il est formé de mes connaissances. Plus je te manifeste de connaissances sur mon Fiat éternel, plus je dispose et étends le filet servant à prendre les âmes qui doivent vivre dans mon Royaume ; et cela dispose le Seigneur à te les donner. Lorsque tu fais ta ronde dans notre Volonté, en vertu de cette Volonté, tes actes deviennent lumière et s’étendent jusqu’à toucher la Divinité et à attirer plus de lumière de vérité parmi les créatures.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Jésus dit à Simon :
« Appelle les deux autres. Nous allons sur le lac jeter le filet.
– Maître, j’ai les bras rompus d’avoir jeté et relevé le filet toute la nuit, et pour rien. Le poisson est tout au fond, qui sait où.
– Fais ce que je te dis, Pierre. Écoute toujours celui qui t’aime.
– Je ferai ce que tu dis par respect pour ta parole. »
Il appelle à haute voix les employés, ainsi que Jacques et Jean.
« Nous sortons pêcher. C’est le Maître qui le veut. »
Et pendant qu’ils s’éloignent, il dit à Jésus :
« Pourtant, Maître, je t’assure que ce n’est pas l’heure favorable. A cette heure-ci, qui sait où les poissons se reposent !… »
Jésus assis à la proue sourit et se tait.
Ils font un arc de cercle sur le lac puis jettent le filet. Après quelques minutes d’attente, la barque est secouée étrangement, étant donné que, sous le soleil déjà haut sur l’horizon, le lac est lisse comme du verre fondu.
« Mais ce sont les poissons, Maître ! » dit Pierre, les yeux écarquillés.
Jésus sourit et se tait.
« Hissez ! Hissez ! » ordonne Pierre aux employés. Mais la barque penche du côté du filet. « Ohé ! Jacques ! Jean ! Vite ! Venez ! Avec les rames ! Vite ! »
Ils accourent et les efforts réunis des deux équipages parviennent à hisser le filet sans abîmer leur prise.
Les barques accostent. Elles sont vraiment l’une contre l’autre. Un panier, deux, cinq, dix. Ils sont tous remplis d’une prise stupéfiante et d’innombrables poissons frétillent encore dans le filet : c’est de l’argent et du bronze vivants qui s’agitent pour échapper à la mort. Il n’y a donc plus qu’une solution : renverser ce qui reste dans le filet au fond de la barque. On le fait et c’est alors tout un frémissement de vies qui agonisent. Les équipages ont les pieds dans cette surabondance jusqu’au-dessus de la cheville, et les barques s’enfoncent au-delà de la ligne de flottaison à cause de la charge excessive.
« A terre ! Virez ! Faites force de voiles ! Attention au fond ! Préparez les perches pour empêcher le heurt. Il y a trop de poids ! »
Tant que dure la manœuvre, Pierre ne réfléchit pas. Mais une fois débarqué, il ouvre les yeux et comprend. Il est tout effrayé.
« Maître Seigneur ! Éloigne-toi de moi ! Je suis un homme pécheur. Je ne suis
pas digne d’être auprès de toi ! »
Il est à genoux sur la grève humide.
Jésus le regarde et sourit.
« Lève-toi ! Suis-moi ! Je ne te lâche plus. Désormais tu seras pêcheur d’hommes ainsi que tes compagnons que voici. Ne craignez plus rien. Je vous appelle. Venez !
– Tout de suite, Seigneur. Vous autres, occupez-vous des barques, portez tout à Zébédée et à mon beau-frère. Partons, tous pour toi, Jésus ! Que l’Éternel soit béni pour ce choix. » Tome 1 – ch 65.2