Mardi 30 août 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Luc 4, 31-37
Il commande avec autorité et puissance aux esprits impurs, et ils sortent ! Luc 4,36
Dans ces célestes régions, dans ma Volonté, les forces du mal ne peuvent absolument pas entrer.

 

Le livre du Ciel Tome 31, 7 août 1932
Petite nouveau-née de ma Volonté ! Tu sembles vouloir t’inquiéter, mais je ne le veux pas. Dans la mer de ton âme, je veux la paix éternelle et non les tempêtes. Les craintes, les soucis et les doutes sont des tempêtes. Ils empêchent le
murmure continuel de ton paisible « Je t’aime » qui doit couler et murmurer toujours pour l’emporter sur ton Créateur afin qu’il envoie son Vouloir sur la terre pour y régner. Tu dois savoir que pour celle qui se laisse dominer par ma Volonté et vit en elle, les forces du mal perdent leur vie : la peur de m’offenser, les soucis et les embêtements perdent leur semence de renaissance. Le corps et l’âme demeurent confirmés dans le bien. La créature se trouve dans la même condition que les bienheureux, et le mal n’a plus de vie en eux parce que dans ces célestes régions, dans ma Volonté, les forces du mal ne peuvent absolument pas entrer. Ainsi, celle qui vit dans ma Volonté peut être appelée citoyenne du ciel et elle en acquiert les droits. Et si elle se trouve sur la terre, elle est comme une citoyenne perdue de la céleste Patrie que ma Divine Volonté a placée là en vue de son grand dessein et pour le bien de la misérable humanité. Mais bien qu’elle soit sur la terre, elle ne perd pas les droits des citoyens du ciel, ni celui de vivre avec les biens de la céleste Patrie. Et bien qu’elle se sente perdue, elle possède légitimement
le ciel dans son âme afin de vivre non de la terre, mais du ciel. Ah ! la vie dans la Divine Volonté appelle le ciel sur la terre, et sa lumière écrit sur le front en lettres indélébiles : « Amour éternel, paix inébranlable, confirmation de tous biens, fille de l’Être suprême ! » Par conséquent, je te veux toujours dans ma Volonté pour que tu puisses jouir des biens de ta céleste Patrie qui sont : amour continuel, paix immense et Divine Volonté comme vie de tous les bienheureux.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
 Jésus regarde la foule, étonnée de la discussion, choquée et divisée en opinions contraires. Il cherche quelqu’un avec ses yeux de saphir, puis crie à haute voix :
       « Aggée, approche-toi, je te l’ordonne ! »
       Murmures dans la foule qui s’ouvre pour laisser passer un homme secoué de tremblements et soutenu par une femme.
       « Connais-tu cet homme ?
       – Oui, c’est Aggée, fils de Malachie, d’ici, de Capharnaüm. Il est possédé par un esprit malin qui le fait entrer dans des accès de folie furieuse et soudaine.
       – Tout le monde le connaît ? »
       La foule crie :
       « Oui, oui.
       – Quelqu’un peut-il dire qu’il m’a parlé ne serait-ce quelques minutes ? »
       La foule crie :
       « Non, non, il est comme hébété et ne sort jamais de chez lui, et personne ne t’y a jamais vu.
       – Femme, amène-le moi. »
       La femme le pousse et le traîne ; le pauvre homme tremble d’autant plus fort.
       Le chef de la synagogue avertit Jésus :
       « Attention ! Le démon va le tourmenter… et alors il s’excite, griffe et mord. »
       La foule s’écarte en se pressant contre les murs.
       Les deux hommes sont désormais en face l’un de l’autre. Un instant de résistance. On dirait que l’homme, habitué au mu­tisme, a du mal à parler et gémit. Puis sa voix s’articule :
       « Qu’y a-t-il entre toi et nous, Jésus de Nazareth ? Pourquoi es-tu venu nous tourmenter, nous exterminer, toi, le Maître du ciel et de la terre. Je sais qui tu es : le Saint de Dieu. Aucun être charnel ne fut plus grand que toi parce que dans ta chair d’homme est renfermé l’Esprit du Vainqueur éternel. Tu m’as déjà vaincu dans…
       – Tais-toi et sors de lui, je te l’ordonne ! »
       L’homme est pris d’une étrange agitation. Il tremble par à-coups comme s’il y avait quelqu’un qui le maltraitait en le poussant et le secouant. Il hurle d’une voix inhumaine, écume, puis est plaqué au sol d’où il se relève ensuite, étonné et guéri.
       « Tu as entendu ? Que réponds-tu, maintenant ? » demande Jésus à son contradicteur.
       L’homme barbu et bien habillé hausse les épaules et, vaincu, s’en va sans répondre. La foule se moque de lui et applaudit Jésus.
       « Silence, c’est un lieu sacré, dit Jésus, qui ordonne : Amenez-moi le jeune homme à qui j’ai promis l’aide de Dieu. » Tome 1 – ch 59.7