De l’évangile de Luc 12, 32-48
Restez en tenue de service, votre ceinture autour des reins, et vos lampes allumées. Lc 12,35
Par conséquent, aie bien à cœur de faire que ma Divine Volonté vive dans ton âme, car elle seule sait comment disposer les âmes à recevoir tout le potentiel de mon art.
Le livre du Ciel Tome 32, 10 novembre 1933
Ma fille, veux-tu savoir pourquoi je tiens tant à ce que l’on fasse ma Volonté ? Parce que c’est la raison pour laquelle j’ai créé la créature, et en ne la faisant pas, elle brise le dessein pour lequel je l’ai créée, elle m’enlève les droits qu’avec raison et divine sagesse j’ai sur elle, et elle se dresse contre moi. Cela ne te semble-t-il pas grave que des enfants se dressent contre leur Père ? Et puis, j’ai créé la créature afin qu’elle puisse être et former la matière première entre mes mains, afin d’avoir le plaisir de former de ce matériau mes plus grandes et mes plus belles œuvres, pour qu’elles puissent me servir et orner ma céleste Patrie, et recevoir d’elles ma plus grande gloire. Et voilà que ce matériau s’échappe de mes mains ; il se dresse contre moi, et avec tous ces matériaux que j’ai formés, je ne peux pas exécuter mes œuvres, je suis réduit à l’oisiveté, parce que ma Volonté n’est pas en eux. Ils ne se prêtent pas à recevoir mes œuvres, ils deviennent durs comme pierre et peu importe les coups qu’ils reçoivent, ils n’ont pas la souplesse nécessaire pour recevoir la forme que je veux leur donner. Ils se brisent, se réduisent en poussière sous les coups, mais je ne parviens pas à former le plus petit objet, et je reste là comme un pauvre artisan qui, après avoir formé tant de matières premières, or, fer, pierre, les prend entre ses mains afin de former les plus belles statues, et ces matériaux ne s’y prêtent pas. Au contraire, ils se mettent contre lui et il ne parvient pas à développer son art merveilleux, de sorte que les matériaux ne servent qu’à encombrer l’espace et non à réaliser ses grands desseins. Oh ! combien cette inactivité pèse à cet artisan. Je suis cet artisan, parce que ma Volonté n’étant pas dans les créatures, elles ne sont pas capables de recevoir mes œuvres, et il n’y a personne pour les attendrir,
personne qui les prépare à bien recevoir ma vertu créatrice et opérante. Et si tu pouvais savoir ce que signifie être capable de faire quelque chose, avoir les matériaux pour le faire, sans être en mesure de faire quoi que ce soit, tu pleurerais avec moi devant un tel chagrin, pour un affront si grave. Cela te semble-t-il peu de chose de voir tant de
créatures qui encombrent la terre, et parce qu’elles n’ont pas en elles la vie opérante de ma Volonté, il ne m’est pas possible de développer mon art et de faire ce que je veux ? Par conséquent, aie bien à cœur de faire que ma Divine Volonté vive dans ton âme, car elle seule sait comment disposer les âmes à recevoir tout le potentiel de mon art, et ainsi tu ne réduiras pas ton Jésus à l’inaction, et je serai l’ouvrier diligent pour former de toi ce que je veux. Gloire à Dieu toujours et à jamais.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Soyez toujours prêts comme celui qui est sur le point de partir en voyage, ou qui attend son maître. Vous êtes les serviteurs du Maître-Dieu. A toute heure Il peut vous appeler où Il est, ou bien venir où vous êtes. Soyez donc toujours prêts à partir ou à Lui faire honneur, la taille ceinte de la ceinture de voyage ou de travail et avec à la main la lampe allumée. Sortant d’une fête de noces avec quelqu’un qui vous a précédés dans les Cieux ou dans la consécration à Dieu sur la terre. Dieu peut se souvenir de vous qui attendez et peut dire : “Allons chez Étienne ou chez Jean ou bien chez Jacques et chez Pierre”. Et Dieu est rapide dans sa venue, ou pour dire : “Viens”. Soyez donc prêts à Lui ouvrir la porte quand Il arrivera ou à partir s’Il vous appelle.
395> Bienheureux ces serviteurs que le Maître, en arrivant, trouvera en train de veiller. En vérité, pour les récompenser de leur attente fidèle, il se ceindra le vêtement et, après les avoir fait asseoir à table, Il se mettra à les servir. Il peut venir à la première veille, comme à la seconde ou à la troisième. Vous ne le savez pas. Soyez donc toujours vigilants. Et bienheureux si vous l’êtes et qu’ainsi vous trouve le Maître ! Ne vous flattez pas en disant : “On a le temps ! Cette nuit Il ne vient pas”, il vous en arriverait du mal. Vous ne savez pas. Si quelqu’un savait quand le voleur va venir, il ne laisserait pas sa maison sans surveillance pour que le malandrin puisse en forcer la porte ou les coffres-forts. Vous aussi, soyez prêts car, au moment où vous y penserez le moins, le Fils de l’homme viendra en disant : “C’est l’heure”.
276.11 – Pierre qui a été jusqu’à oublier de finir son repas pour écouter le Seigneur, voyant que Jésus se tait, demande :
“Ce que tu dis, c’est pour nous ou pour tous ?”
“C’est pour vous et pour tous, mais c’est davantage pour vous, car vous êtes comme des intendants mis par le Maître à la tête des serviteurs et vous êtes doublement obligés d’être prêts, à la fois pour vous comme intendants et pour vous comme simples fidèles. Que doit être l’intendant mis par le maître à la tête de ses serviteurs pour donner à chacun au moment voulu sa juste part ? Il doit être avisé et fidèle. Pour accomplir son propre devoir, pour faire accomplir à ceux qui sont au-dessous de lui leur propre devoir. Autrement en souffriraient les intérêts du maître qui paie l’intendant pour qu’il agisse en son nom et veille sur ses intérêts en son absence. Tome 4, chapitre 276.