Samedi 6 août 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté

LA TRANSFIGURATION DU SEIGNEUR

De l’Évangile de Luc 9, 28b-36
« Pendant qu’il priait, l’aspect de son visage devint autre » Lc 9,29
J’ai manifesté mon Humanité, à travers elle, comme à travers des fissures, ma Divinité transparaissait.

 

Le livre du Ciel Tome 12, 29 janvier 1919
« Ma fille bien-aimée, je veux te faire connaître l’ordre de ma Providence. À tous les deux mille ans, j’ai renouvelé le monde. À la fin du premier deux mille ans, je l’ai renouvelé par le déluge. À la fin du second deux mille ans, je l’ai renouvelé par ma venue sur la terre où j’ai manifesté mon Humanité, à travers elle, comme à travers des fissures, ma Divinité transparaissait. Les bons et les très saints des deux mille ans qui ont suivi cette venue ont vécu des fruits de mon Humanité et ont joui un peu de ma Divinité. « Actuellement, nous sommes près de la fin de la troisième période de deux mille ans et il y aura un troisième renouveau. C’est là la raison de la confusion générale actuelle qui n’est rien d’autre que la préparation au troisième renouveau. Au second, j’ai manifesté ce que mon Humanité a fait et souffert, mais j’ai très peu fait connaître ce que ma Divinité y a fait. « À ce troisième renouveau, après que la terre aura été purifiée et une grande partie de la génération présente détruite, je serai encore plus magnanime pour les créatures. Je réaliserai le renouveau en manifestant ce que ma Divinité a fait dans mon Humanité, comment ma Divine Volonté a travaillé de concert avec ma Volonté humaine, comment tout est lié en moi, comment j’ai refait toutes choses, comment chaque pensée des créatures fut refaite par moi et scellée par ma Divine Volonté. « Mon Amour veut s’épancher en faisant connaître les excès que ma Divinité a faits dans mon Humanité en faveur des créatures, excès allant bien au-delà de ce qui a pu paraître extérieurement. C’est pourquoi je t’ai tant parlé de la vie dans ma Volonté, ce que je n’avais manifesté à personne auparavant. Au plus, ils ont connu l’ombre de ma Volonté, un aperçu des grâces et de la douceur qu’on éprouve en l’accomplissant. Mais, la pénétrer, embrasser son immensité, se multiplier avec moi et pénétrer partout, autant sur la terre que dans le Ciel et dans les cœurs, abandonner les voies humaines et travailler à la manière divine, cela n’est pas encore connu. Aussi, cela apparaîtra étrange à beaucoup. Quiconque n’a pas l’esprit ouvert à la lumière de la vérité n’y comprendra rien.

 

 

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Jésus, après un court arrêt à l’ombre d’un bouquet d’arbres, détente qu’il a certainement accordée par pitié pour Pierre qui se fatigue visiblement dans les montées, reprend l’ascension. Il va presque au sommet, là où se trouve un plateau herbeux bordé par un demi-cercle d’arbres du côté de la pente.
       « Reposez-vous, mes amis, je vais là-bas pour prier. »
       Il indique de la main un énorme rocher qui affleure de la montagne vers le sommet.
       Jésus s’agenouille sur l’herbe et appuie sur le roc sa tête et ses mains, dans la pose qu’il prendra aussi dans sa prière à Gethsémani. Le soleil ne le frappe pas, car le sommet le lui cache. Mais le reste de l’emplacement couvert d’herbe est tout égayé par le soleil jusqu’à la limite de l’ombre du bouquet d’arbres sous lequel les apôtres se sont assis.
       Pierre enlève ses sandales, en secoue la poussière et les petits cailloux et il reste ainsi, déchaussé, les pieds fatigués dans l’herbe fraîche, presque allongé, la tête sur une touffe d’herbe qui dépasse et lui sert d’oreiller.
       Jacques l’imite mais, pour être plus à l’aise, il cherche un tronc d’arbre pour s’y appuyer, le dos couvert de son manteau.
       Jean reste assis à observer le Maître. Mais le calme de l’endroit, le petit vent frais, le silence et la fatigue viennent aussi à bout de ses forces, et sa tête tombe sur sa poitrine comme les paupières sur ses yeux. Aucun des trois ne dort profondément, mais ils sont sous le coup de cette somnolence printanière qui les étourdit.
       Ils sont réveillés par une clarté si vive qu’elle fait s’évanouir celle du soleil ; elle se propage et pénètre jusque sous la verdure des buissons et des arbres sous lesquels ils se sont installés.
       Ils ouvrent des yeux étonnés et voient Jésus transfiguré. Il est maintenant tel que je le vois dans les visions du Paradis, naturellement sans les plaies ni l’étendard de la Croix. Mais la majesté du visage et du corps est pareille, pareille en est la clarté et pareil le vêtement qui est passé d’un rouge foncé à un tissu immatériel de diamant et de perles qui est son vêtement au Ciel. Son visage est un soleil qui émet une lumière sidérale très intense, et ses yeux de saphir y rayonnent. Il paraît encore plus grand, comme si sa gloire avait augmenté sa taille. Je ne saurais dire si la clarté, qui rend phosphorescent même le plateau, provient tout entière de lui ou bien si à sa clarté propre se mélange celle qu’a concentrée sur son Seigneur toute la lumière qui existe dans l’univers et dans les Cieux. Quoi qu’il en soit, c’est un prodige indescriptible.
       Jésus est maintenant debout, je dirais même qu’il est au-dessus de la terre, car entre lui et la verdure du pré, il y a une sorte de vapeur lumineuse, un espace fait uniquement d’une lumière sur laquelle il semble se dresser. Mais elle est si vive que je pourrais me tromper et l’impossibilité de voir le vert de l’herbe sous les pieds de Jésus pourrait venir de cette intense lumière qui vibre et produit des bouffées, comme on le voit parfois dans les incendies. Des bouffées, ici, d’une couleur blanche incandescente. Jésus reste le visage levé vers le ciel et il sourit à une vision qui le transporte.
       Les apôtres en ont presque peur, et ils l’appellent, car ils ont l’impression que ce n’est plus leur Maître, tant il est transfiguré.
       « Maître ! Maître ! » appellent-ils doucement, mais d’une voix angoissée.
       Lui n’entend pas.
       « Il est en extase » dit Pierre tout tremblant. « Que peut-il bien voir ? »
       Les trois hommes se sont levés. Ils voudraient s’approcher de Jésus, mais ne l’osent pas…Tome 5 – ch 349.5