« Donne-moi ici, sur un plat, la tête de Jean le Baptiste. » Mt 14,8
Dès qu’une âme commence à désirer le mal, le diable est conçu en elle avec ses oeuvres mauvaises.
Le livre du Ciel Tome 6, 24 décembre 1903
Dès que l’âme commence à me désirer, Je suis conçu en elle. Plus elle progresse dans son désir, plus Je grandis en elle. Et quand ce désir remplit son intérieur au point de débordement, Je nais dans l’homme tout entier, dans son esprit, sa bouche, ses œuvres, ses pas. Le diable a aussi ses naissances dans les âmes. Dès qu’une âme commence à désirer le mal, le diable est conçu en elle avec ses oeuvres mauvaises Si ce désir est nourri, le diable croît et remplit l’intérieur de l’âme de passions des plus laides et répugnantes. Si le point de débordement est atteint, l’homme s’adonne à tous les vices. Ma fille, combien de naissances fait le diable en ces si tristes temps ! Si les hommes et les démons en avaient le pouvoir, ils détruiraient toutes mes naissances dans les âmes. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Par ceux qui faisaient le service de la table nous avons su, qu’après la danse des mimes de la cour ou plutôt au milieu, Salomé avait fait irruption en dansant dans la salle du banquet, et les mimes, devant la princesse, s’étaient plaquées contre les murs. La danse était parfaite, nous a-t-on dit, lubrique et parfaite. Digne des hôtes… Hérode… Oh ! peut-être un nouveau désir d’inceste fermentait en son intérieur !… Hérode, à la fin de cette danse dit, enthousiasmé, à Salomé : “Tu as bien dansé ! Je jure que tu as mérité une récompense. Je jure que je te la donnerai. Je jure que je te donnerai tout ce que tu peux me demander. Je le jure en présence de tous. Et une parole de roi est fidèle, même sans serments. Demande donc ce que tu veux”.
Et Salomé, feignant l’embarras, l’innocence et la modestie, s’enveloppant de ses voiles, avec une moue pudique, après tant d’impudicité, dit :
“Permets-moi. ô grand, de réfléchir un moment. Je vais me retirer et puis je reviendrai, parce que ta faveur m’a troublée”… et elle se retira pour aller trouver sa mère.
Selma m’a dit qu’elle entra en riant et en disant :
“Mère, tu as gagné. Donne-moi le plateau” Hérodiade, avec un cri de triomphe, ordonna à l’esclave de remettre à sa fille le plateau qu’elle avait conservé auparavant, en disant : “Va, et reviens avec la tête haïe et je t’habillerai de perles et d’or”. Et Selma, horrifiée, obéit…
Salomé rentra en dansant dans la salle et, en dansant, alla se prosterner aux pieds du roi, Elle dit : “Sur ce plateau que tu as envoyé à ma mère, pour marquer que tu l’aimes et que tu m’aimes, je veux la tête de Jean. Et puis je danserai encore, puisque cela te plaît tant. Je danserai la danse de la victoire parce que j’ai vaincu ! Je t’ai vaincu, roi ! J’ai vaincu la vie et je suis heureuse !” Voilà ce qu’elle a dit et que nous a répété un échanson ami.
343> Et Hérode se troubla, pris entre deux décisions : être fidèle à sa parole, être juste. Mais il ne sut pas être juste, car c’est un injuste. Il fit signe au bourreau qui était derrière le siège royal, et celui-ci, ayant pris des mains de Salomé le plateau qu’elle présentait, descendit de la salle du festin vers les pièces du bas. Nous le vîmes, Jean et moi, traverser la cour… et peu après nous entendîmes le cri de Siméon : “Assassins !” et puis nous le vîmes repasser avec la tête sur le plateau… Jean, ton Précurseur était mort…” Tome 4, chapitre 270.