De l’évangile de Luc 10, 38-42
Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée. Lc 10,42
Celle qui possède le meilleur doit laisser de côté le moindre, et celle qui doit prendre le soleil et s’en réjouir ne doit pas s’intéresser aux petites lumières.
Le livre du Ciel Tome 32, 2 septembre 1933
Ma fille, tu dois savoir que pour celle qui vit dans ma Divine Volonté il n’y a pas de temps à perdre. Elle ne doit pas non plus se préoccuper de bagatelles que sont ses peurs, ses agitations et ses doutes. Celle qui possède le meilleur doit laisser de côté le moindre, et celle qui doit prendre le soleil et s’en réjouir ne doit pas s’intéresser aux
petites lumières. Le jour a plus de valeur que la nuit et si elle veut s’occuper des deux, elle risque de ne pas profiter de la pleine lumière du soleil ou de tout ce que le plein jour peut faire ; et il se peut qu’en s’occupant de ce qui est moindre, elle perde le meilleur. D’autant plus que ma Divine Volonté veut toujours être dans l’acte de donner à celle qui vit en elle, et la créature doit toujours être dans l’acte de recevoir ; si la créature veut s’intéresser à autre chose, ma Volonté est contrainte de s’arrêter parce qu’elle ne trouve pas la créature prête à recevoir ce qu’elle veut donner et cela brise le divin courant ; et si tu savais ce que cela veut dire, combien tu resterais attentive. De plus, tu
dois savoir que lorsque la créature agit dans ma Divine Volonté, elle entre dans les banques divines pour y effectuer des transactions d’une valeur infinie. Comme elle vient dans notre Vouloir et bien que petite, elle vient alors en maîtresse et se fait propriétaire de ce que possèdent nos banques. Elle prend tout ce qu’elle peut prendre et comme elle ne peut pas tout emporter avec elle de ce qu’elle prend, elle en laisse en dépôt avec nos propres trésors. Nous la laissons faire et nous nous réjouissons de ses transactions, et telle est notre bonté que nous lui
donnons de l’intérêt sur les acquisitions qu’elle vient de faire. Ainsi, chaque fois que la créature accomplit ses actes dans notre Volonté, elle ouvre le commerce entre le ciel et la terre et met en circulation notre sainteté, notre puissance, notre bonté et notre amour, et pour ne pas être en reste avec notre créature bien-aimée, elle s’élève et nous descendons dans les profondeurs du vouloir humain et, en ouvrant notre commerce, nous faisons l’acquisition de la volonté humaine, une opération que nous désirons beaucoup et qui nous est très agréable.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :