SAINTE BRIGITTE DE SUÈDE
De l’évangile de Jean 15, 1-8
Demeurez en moi, comme moi en vous. Jn 15,4
Celui qui demeure en Moi ne fait rien d’autre que de nager dans l’océan de tous les bonheurs.
Le livre du Ciel Tome 4, 2 novembre 1900
Ce matin, je me sentais complètement opprimée et affligée. En plus, Jésus béni ne se montrait pas. Après une longue attente, Il sortit de mon intérieur et, en m’ouvrant son Cœur, Il m’y plaça en me disant : « Reste à l’intérieur de Moi. Là seulement, tu trouveras la véritable paix et un bonheur stable. Car rien ne pénètre à l’intérieur de Moi qui n’appartient pas à la Paix et au Bonheur. Celui qui demeure en Moi ne fait rien d’autre que de nager dans l’océan de tous les bonheurs. Cependant, quand l’âme sort à l’extérieur de Moi, même si elle ne se préoccupe de rien, seulement à voir les offenses que les créatures me font et la manière dont elles me déplaisent, déjà, elles participent à mes afflictions et en reste perturbée. C’est pourquoi, de temps en temps, oublie tout, entre dans mon intérieur, et viens goûter ma paix et mon bonheur. Ensuite, sors à l’extérieur et accomplis pour Moi la fonction de réparatrice. » Cela dit, Il disparut.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Je suis la vraie vigne et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui ne porte pas de fruit, il le retranche ; tout sarment qui donne du fruit, il l’émonde, pour qu’il en donne davantage. Vous êtes déjà purifiés, grâce à ma parole. Demeurez en moi, et moi en vous pour le rester. De même que le sarment coupé de la vigne ne peut donner du fruit, ainsi vous non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis la vigne, et vous les sarments. Celui qui reste uni à moi porte beaucoup de fruit. Mais si l’un se détache, il devient un rameau sec que l’on jette au feu et que l’on brûle : car si vous ne m’êtes pas uni, vous ne pouvez rien faire. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez, et vous l’obtiendrez. Ce qui glorifie mon Père, c’est que vous portiez beaucoup de fruit, et qu’ainsi vous deveniez mes disciples. Tome 9, chapitre 600.