« On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a déposé. » Jn 20,13
je sentis comme un poids sur mon âme, comme si le monde entier pesait sur moi à cause de ma privation de Jésus béni.
Le livre du Ciel Tome 6, 10 décembre 1903
Me trouvant dans mon état habituel, je sentis comme un poids sur mon âme, comme si le monde entier pesait sur moi à cause de ma privation de Jésus béni. Dans mon immense amertume, je fis tout pour le trouver. Quand Il vint, Il me dit : « Ma fille, quand l’âme me cherche, elle reçoit un rayon divin, un attribut divin Elle renaît en Moi autant de fois que Je renais en elle. » J’étais étonnée de ces paroles et je lui dis : « Seigneur, que dis-tu ? » Il ajouta: « Oh ! si tu savais la saveur que goûte tout le Ciel quand, sur la terre, une âme cherche Dieu continuellement, comme cela se fait au Ciel ! Quelle est la vie des bienheureux ? Qu’est-ce qui la constitue ? Leur renaissance
continuelle en Dieu et la renaissance continuelle de Dieu en eux. C’est la réalisation de : « Dieu est toujours ancien et toujours nouveau. » Ils ne se sentent jamais fatigués parce qu’ils vivent continuellement une nouvelle vie en Dieu. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Après m’être rendu auprès de la Toute-Pure – il était juste que son Fils-Dieu commence par elle, en vertu de son droit de sainteté et de maternité – je me présente à la femme rachetée, Marie-Madeleine. À celle qui est le chef de file, à celle qui représente toutes les créatures féminines que je suis venu délivrer de la morsure de la luxure, pour qu’elle dise à celles qui vont vers Moi pour guérir, qu’elles aient foi en Moi, qu’elles croient en ma Miséricorde qui comprend et pardonne, que pour vaincre Satan qui fouille leurs chairs, elles regardent ma Chair ornée des cinq plaies.
258> Je ne me laisse pas toucher par elle. Elle n’est pas la Pure qui peut toucher sans le contaminer le Fils qui revient au Père. Elle a encore beaucoup à purifier par la pénitence, mais son amour mérite cette récompense. Elle a su ressusciter par sa volonté du tombeau de ses vices, étrangler Satan qui la possédait, défier le monde par amour pour son Sauveur, elle a su se dépouiller de tout ce qui n’est pas amour, elle a su n’être plus que l’amour qui se consume pour son Dieu.
Et Dieu l’appelle : “Marie”. Entends-la répondre: “Rabbouni !” Il y a son cœur dans ce cri. C’est à elle, qui l’a mérité, que je donne la charge d’être la messagère de la Résurrection. Et encore une fois elle sera méprisée comme si elle avait déliré. Mais rien ne lui importe à Marie de Magdala, à Marie de Jésus, du jugement des hommes. Elle m’a vu ressuscité et cela lui donne une joie qui apaise tout autre sentiment.
Tu vois comme j’aime même celui qui a été coupable, mais a voulu sortir de la faute? Ce n’est même pas à Jean que je me montre d’abord, mais à Marie-Madeleine. Jean avait déjà eu de Moi la qualité de fils. Il le pouvait avoir car il était pur et il pouvait être le fils non seulement spirituel, mais aussi donnant et recevant ces besoins et ces soins qui concernent la chair, à la Pure et de la Pure de Dieu.
Marie-Madeleine, celle qui est ressuscitée à la Grâce, a la première vision de la Grâce Ressuscitée. Tome 10, chapitre 620.