Ils sont devenus durs d’oreille, ils se sont bouché les yeux, de peur que leurs yeux ne voient, que leurs oreilles n’entendent, que leur cœur ne comprenne..Mt 13,15
Ces créatures-là sont les aveugles qui, éclairées par le soleil, ne voient pas sa lumière et sont comme s’il faisait nuit.
Le livre du Ciel Tome 34, 8 avril 1937
Ma fille, ma Divine Volonté englobe dans son immensité toutes choses et il n’y a pas un être qui ne baigne en elle. Par conséquent, tout ce que fait une créature devient le droit de toutes, et chacune peut répéter cet acte. Tout au plus certaines, peuvent-elles ne pas vouloir le répéter et le posséder. Je ne veux pas alors reconnaître qu’elle vit dans ma Volonté et que sa vie est animée par le divin Fiat. Ces créatures-là sont les aveugles qui, éclairées par le soleil, ne voient pas sa lumière et sont comme s’il faisait nuit. Elles sont comme paralysées, et bien qu’elles aient l’usage de leurs membres pour faire le bien, elles se contentent de rester immobiles. Elles sont les muettes qui ne savent parler, volontairement aveugles, paralysées et muettes. Mais pour toutes les autres, comme ma Volonté est vie et communication, tout ce que fait l’une dans ma Volonté est vie ; c’est un bien et un droit pour toutes, et chacune peut répéter cet acte afin de former l’œuvre de la vie divine en elle. Les premiers droits pour faire que le Royaume de mon Vouloir soit possédé par les générations humaines ont été donnés à Adam, car dans la première
époque de sa vie, ses actes étaient accomplis dans le divin Vouloir. Et bien qu’il ait péché et perdu volontairement la vie agissante de ma Volonté en lui et de la sienne en nous, ses actes sont restés, parce que ce que l’on fait dans notre Vouloir ne sort jamais de nous. Ce sont nos gains, nos victoires sur le vouloir humain. Ils sont à nous et nous ne perdons jamais ce qui est à nous. C’est pourquoi la créature qui entre dans notre Volonté y trouve le premier amour d’Adam, ses premiers actes qui lui donnent le droit de posséder notre Fiat et de répéter les mêmes actes qu’il a accomplis. Ses actes parlent encore, son amour est encore fusionné dans le nôtre et il aime sans cesse avec notre amour. C’est pourquoi l’œuvre dans le divin Vouloir est éternelle et reste à la disposition de toutes les créatures, de sorte que c’est par ingratitude qu’on ne la prend pas pour s’en servir et recevoir la vie.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Pourquoi leur parles-tu en paraboles ?
– Parce qu’il n’est pas accordé à tous de comprendre plus que ce que j’explique. A vous, mes apôtres, il est donné beaucoup plus car vous devez connaître le mystère, de sorte qu’il vous est donné de comprendre les mystères du Royaume des Cieux. C’est pourquoi je vous dis : “ Demandez si vous ne comprenez pas l’esprit de la parabole. ” Vous donnez tout et tout vous est donné, pour qu’à votre tour vous puissiez tout donner. Vous donnez tout à Dieu : affections, temps, intérêts, liberté, vie. En compensation, Dieu vous donne tout ; il veut ainsi vous rendre capables de tout donner au nom de Dieu à ceux qui viendront après vous. Ainsi, à celui qui a donné on donnera, et en abondance. Mais à celui qui n’a donné qu’en partie ou pas du tout, on enlèvera même ce qu’il a.
Je leur parle en paraboles pour que, en voyant, ils découvrent seulement ce qu’éclaire leur volonté d’adhésion à Dieu, et pour que, en écoutant, toujours par leur volonté d’adhésion, ils entendent et comprennent. Vous, vous voyez ! Beaucoup de gens entendent ma parole, peu adhèrent à Dieu. Leur âme est privée de bonne volonté. En eux s’accomplit la prophétie d’Isaïe : “ Vous écouterez avec vos oreilles et vous n’entendrez pas. Vous regarderez de vos yeux et vous ne verrez pas. ” Car ce peuple a le cœur insensible, les oreilles dures et les yeux fermés pour ne pas voir et ne pas entendre, pour ne pas comprendre avec leurs cœurs et ne pas se convertir afin que je les guérisse. Mais bienheureux êtes-vous de ce que vos yeux voient et vos oreilles entendent, en raison de votre bonne volonté !
En vérité, je vous dis que bien des prophètes et des justes ont désiré voir ce que vous voyez et ne l’ont pas vu, entendre ce que vous entendez et ne l’ont pas entendu. Ils se sont consumés du désir de comprendre le mystère des paroles, mais, une fois éteinte la lumière de la prophétie, ces paroles sont restées comme des charbons éteints, même pour le saint qui les avait reçues.
Seul Dieu se révèle lui-même. Quand sa lumière se retire, après avoir atteint son but d’éclairer le mystère, l’incapacité de comprendre enserre, comme les bandelettes d’une momie, la vérité royale de la parole reçue. C’est pour cette raison que je t’ai dit ce matin : “ Un jour viendra où tu retrouveras tout ce que je t’ai donné. ” Aujourd’hui, tu n’arrives pas à le retenir. Mais, plus tard, la lumière viendra sur toi, non pas pour un instant, mais pour une indissoluble union de l’Esprit éternel avec ton âme, qui rendra infaillible ton enseignement sur ce qui concerne le Royaume de Dieu. Il en ira de tes successeurs comme pour toi, s’ils vivent de Dieu comme unique pain. Tome 3 – ch 180.5